Archives de catégorie : RBFR

Vieillissement, inactivité et inquiétudes : quel avenir pour les salariés des sites industriels Bosch en France ?

Bosch déploie des moyens illimités pour limiter les effectifs !

Alors que Bosch Allemagne annonce une réduction drastique de ses effectifs avec 13 000 suppressions de postes et 2,5 milliards d’euros d’économies par an, les salariés français des sites industriels vivent une situation paradoxale : moins nombreux, plus âgés, et de plus en plus inquiets.

Le dernier rapport de politique sociale de Bosch France (RBFR) révèle une baisse historique de l’emploi en 2024, avec seulement 126 recrutements, soit le niveau le plus faible depuis 10 ans. En parallèle, le taux d’inactivité explose, atteignant 523 salariés inactifs, principalement en préretraite sur les sites de Rodez et Mondeville. Ces salariés, bien que toujours comptabilisés dans les effectifs, ne participent plus à l’activité industrielle.

La pyramide des âges est sans appel : plus de 28 % des salariés ont plus de 55 ans, et 75 % des effectifs de plus de 55 ans sont concentrés dans les usines. Le renouvellement générationnel est en panne, avec moins de 10 % de salariés de moins de 30 ans hors alternants.

Face à cette situation, les salariés actifs s’interrogent : Bosch investit massivement dans des dispositifs de départ, mais quelles sont les perspectives pour ceux qui restent ? L’entreprise semble consacrer des centaines de millions d’euros à la destruction de l’emploi, sans stratégie claire pour l’avenir industriel des sites français.

La CFDT alerte : le vieillissement des effectifs, l’absence de recrutement pérenne, et la montée des inquiétudes sur les sites encore actifs du périmètre RBFR doivent être pris au sérieux. Il est urgent que Bosch France engage un dialogue transparent sur ses intentions, et surtout, qu’elle investisse dans l’avenir de ses salariés et de ses sites.

 

Les corbeaux rejoignent la maison mère

Bosch, la soif d'exister

Bosch, La soif d'exister
Bosch, La soif d'exister

Bosch annonce 13 000 suppressions de postes en Allemagne : quel impact pour la France ?

Saint-Ouen, le 25 septembre 2025

Le groupe Bosch a annoncé ce jeudi une nouvelle vague de suppressions de postes massives en Allemagne : 13 000 emplois seront supprimés dans les prochaines années, principalement dans la région de Stuttgart. Les sites de FeuerbachSchwieberdingen et Waiblingen sont particulièrement touchés, avec notamment la fermeture complète de la production de ce dernier et la suppression de 3 500 postes à Feuerbach.

Cette décision s’inscrit dans un plan d’économies renforcé, motivé par :

  • Une conjoncture mondiale défavorable,
  • Des investissements lourds dans les nouvelles technologies,
  • Un démarrage de la mobilité électrique et de l’hydrogène qui n’ont pas fait leur preuves,
  • Une pression concurrentielle accrue, notamment en provenance de Chine.

Le directeur des ressources humaines de Bosch, Stefan Grosch, a déclaré : « Nous devons impérativement renforcer notre compétitivité dans le secteur de la mobilité et réduire durablement nos coûts. Pour cela, nous activons de nombreux leviers. Malheureusement, cela implique aussi une nouvelle réduction d’effectifs au-delà de ce qui avait déjà été annoncé . Cela nous fait beaucoup de peine, mais il n’y a malheureusement pas d’autre solution. ».

Les organisations syndicales avaient déjà alerté la direction à ce sujet, en soulignant la nécessité de soutenir l’emploi chez Bosch en France et d’anticiper les conséquences d’une stratégie industrielle qui mène aujourd’hui à un désastre mondial, tant sur le plan de l’emploi que sur le plan social.

La CFDT Bosch France tient à exprimer toute sa solidarité et son soutien aux salariés de Bosch Allemagne confrontés à une situation particulièrement difficile et douloureuse.

Les salariés de Bosch, qu’ils soient en France, en Allemagne ou ailleurs, forment une communauté de travail unie par des valeurs fortes : le respect, la compétence, l’engagement. Face à ce tsunami, nous devons plus que jamais faire preuve de solidarité transnationale, et porter ensemble la voix des travailleurs auprès de la direction du groupe.

Manifestation du 18 septembre 2025

Lieux / Horaires :

Paris : 14h00 Opéra Bastille, ballon du SYMEF
Lyon : 11h00 Manufacture des Tabacs
Caen : 11h00 place saint Pierre 

Depuis le 15 juillet, nous, travailleurs et travailleuses, représentantes
et représentants des travailleurs, SOMMES EN COLÈRE !
La France est dans une grave situation budgétaire,
mais nous, salarié.es, agentes et agents, retraité.es, demandeurs
et demandeuses d’emploi, n’en sommes pas les responsables.

NOUS REFUSONS :

  • La suppression des 2 jours fériés ;
  • Le gel des pensions et des prestations sociales ;
  • Une nouvelle flexibilisation de nos conditions de travail ;
  • Le raccourcissement des délais de saisine des prud’hommes ;
  • Le déremboursement d’une partie des médicaments ;
  • Une nouvelle réforme délétère de l’assurance chômage ;
  • La mise en place d’une pseudo TVA « sociale » ;
  • La généralisation de la monétisation la 5e semaine de congés.

Face au niveau de la dette, des efforts doivent être faits mais ils
doivent être partagés et mieux répartis. Les grandes entreprises
et les ménages les plus aisés doivent être mis à contribution !

NOUS VOULONS :

  • Des moyens à hauteur des missions des services publics
    et des politiques publiques ;
  • Des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
  • Des investissements dans une transition écologique juste
    et la réindustrialisation de la France et des mesures contre
    les licenciements ;
  • La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les
    gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement
    des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
    • une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite
    à 64 ans.

MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT LE 18 SEPTEMBRE !

Partout en France, sur tous les territoires, dans toutes les entreprises
et les administrations ! RDV tous et toutes dans la rue pour faire
entendre notre colère et revendiquer des mesures plus justes !

Signez la pétition : stopbudgetbayrou.fr

Hydrogène, une promesse d’avenir ?

Ce 3 juillet 2025, une camionnette HyMot vantant les mérites du moteur à combustion 100% hydrogène s’est invitée sur le site de Bosch Saint-Ouen. Une démonstration technologique censée incarner l’avenir de la mobilité propre.

Hymot : stop ou encore ?

Mais pour celles et ceux qui travaillaient encore l’an dernier au sein du département PS/ETW-Fr — et plus particulièrement sur le banc moteur hydrogène — c’est un goût amer qui domine.

Car faut-il le rappeler ?

Il y a tout juste un an, Bosch a fermé le centre d’essais moteur de Saint-Ouen, mettant fin à une expertise rare, à des projets d’avenir, et aux espoirs de nombreuses équipes investies dans l’innovation durable. La disparition du banc moteur hydrogène, après moins d’un an d’exploitation, symbolise l’inconstance d’une stratégie industrielle où les salariés sont les premières victimes des revirements.

ON FERME ? ON CONTINUE ?

Face à cette mise en scène qui frôle la provocation, la CFDT pose la question : quelle est la logique ?

  • Comment peut-on faire la promotion de l’hydrogène sur notre site… après avoir délibérément éteint nos propres moyens de développement ?
  • Où est la cohérence industrielle dans un groupe qui célèbre la mobilité décarbonée, tout en sacrifiant les compétences locales qui la rendaient possible ?
  • Est-ce une communication de façade pour rassurer ou un réel engagement ? Dans ce cas, pourquoi avoir fermé le département qui travaillait déjà sur ces sujets ?

Votre équipe CFDT Locale

A l’occasion du départ prochain de Christophe Arjona, coordonateur CFDT Bosch France, une cagnotte a été lancée cet été 2025. Merci pour votre soutien.

Cette année, les corbeaux débarquent en France avec un peu d’avance

Démontage du bâtiment après le PSE,

Suite à notre article du 16 mai dernier intitulé « Des corbeaux noirs planent au-dessus des sites Bosch », nous devons aujourd’hui constater que ces sombres présages se concrétisent plus vite que prévu, notamment en France.

Après trois années de négociations intenses et plus de 50 réunions du CSE Central, la CFDT et l’ensemble des Organisations Syndicales représentatives sont parvenues à un accord relatif à la fermeture du site de Mondeville.

Cet accord, fruit d’un travail acharné et d’une vigilance constante, a été soumis à la consultation des salariés du site. Le résultat est à la fois clair et édifiant : 95,6 % des salariés ont validé l’accord, avec seulement 14 voix contre ! Une adhésion massive, qui montre à quel point les salariés ont été impliqués, informés et conscients des enjeux, tout en reconnaissant le travail syndical accompli.

« Même avec un accord, la fermeture reste une blessure. Mais nous avons assuré au maximum les garanties sociales, la requalification professionnelle et un accompagnement digne pour chaque salarié. »

La CFDT tient à saluer la responsabilité des salariés et leur lucidité face à une situation imposée par une stratégie de groupe qui sacrifie les sites historiques, compétents, mais jugés non rentables ou non stratégiques.

« Les corbeaux noirs ne sont plus à nos frontières : ils sont désormais sur nos toits. »

La CFDT poursuivra son engagement aux côtés des salariés pour garantir que chaque promesse prises dans cet accord soit tenues et que personne ne soit laissé pour compte. La commission de suivi permettra de régler les nombreuses situations individuelles qui se présenteront aux salariés.

Rodez : un nouveau coup dur à venir

À peine l’encre du stylo a-t-elle eu le temps de sécher sur l’accord du Plan Social de la fermeture du site de Mondeville que la direction Bosch convoque déjà les organisations syndicales début juin 2025 sur le site de Rodez. Un nouveau Plan Social est en préparation, visant une nouvelle réduction des effectifs. Ce plan viendrait se substituer à l’accord du 9 décembre 2021, pourtant présenté à l’époque comme un engagement de la direction pour protéger nos collègues de Rodez jusqu’en 2028.

Ce retournement brutal de la direction interroge une nouvelle fois sur la fiabilité de sa parole et sa stratégie à long terme. La CFDT exige des explications claires et appelle à une mobilisation forte pour défendre l’emploi et la dignité des salariés de Rodez.

Quelle est la place des sites industriels Bosch en France dans l’échiquier du groupe ?

Un message pour nos dirigeants :
La Cfdt demande à Messieurs Gahery, PDG Bosch France Bénélux et M. Piat, DRH Bosch France Bénélux d’apporter et de confirmer des réponses qui seront en accord avec les intentions portées lors de leur prises de postes à savoir : La défense de l’emploi sur les sites Bosch encore ouverts du groupe en France.

« Combien de sites devront encore tomber avant que Bosch n’assume ses responsabilités industrielles et sociales ? »

Les Hommes s’en vont (malgré eux), les sites se vident, les corbeaux nichent là où l’industrie rend l’âme.

Le corbeau surveille le bon déroulement du PSE

Des corbeaux noirs planent au dessus des sites Bosch

Situation dramatique à Hildesheim : les élus CFDT témoignent

Les 6 et 7 mai 2025, Choukri Errachidi et Christophe Arjona, deux élus CFDT des sites français de la division Powertrain Solutions (PS) ont participé à une session extraordinaire du Comité d’entreprise européen de Bosch à Stuttgart. Leur constat est sans appel : la situation est dramatique.

Comite_europe_2025

Un site historique en péril

À Hildesheim, les salariés vivent au quotidien l’angoisse d’une fermeture annoncée. Malgré la mobilisation du comité d’entreprise local et plusieurs propositions pour préserver l’emploi, la direction de Bosch reste inflexible.

« Un poste à vie chez Bosch, c’est fini. »

La phrase revient souvent dans les échanges avec les collègues allemands. Pour eux, l’époque où l’on entrait chez Bosch pour y faire toute une carrière est bel et bien révolue.

Le site de Hildesheim, spécialisé dans la production de systèmes de direction et de freinage pour véhicules thermiques, est confronté à la même logique que celle appliquée dans d’autres pays : si l’activité n’est plus jugée stratégique ou suffisamment rentable, elle est vouée à disparaître.

Des engagements bafoués

Ce qui choque le plus nos collègues, c’est le non-respect des engagements.

« Malgré un accord de sauvegarde de l’emploi jusqu’en 2027, la direction ferme quand même les usines. »

Alors que des dispositifs de transition avaient été négociés, notamment pour accompagner la transition industrielle, ils semblent aujourd’hui contournés. Cette situation réduit la confiance dans le dialogue social et la parole de l’entreprise.

Une stratégie à court terme

Les élus CFDT ont pu échanger avec les représentants allemands. Le constat est partagé : les activités Powertrain, thermiques comme hybrides, sont considérées comme non pérennes à moyen terme, malgré une demande encore forte.

« Nos activités ne sont pas pérennes. La direction n’y croit plus. »

Bosch semble opter pour une stratégie d’ajustement rapide des effectifs, au détriment d’une vision industrielle à long terme. Ce désengagement est vécu comme une trahison par les salariés qui ont pourtant accompagné les plans de transformation.

Et en France ?

Cette situation fait écho à ce que vivent les salariés des sites français de Powertrain Solutions, eux aussi confrontés à des baisses de charge, réorganisations ou fermetures. La visite en Allemagne renforce la conviction de la CFDT Nous exigeons :

  • une transparence sur les intentions du groupe
  • une Anticipation des baisses d’activité
  • la Garantie d’un avenir aux salariés par des plans de reconversion co-construits avec les syndicats

La CFDT reste en alerte

La CFDT continuera à porter ces revendications à tous les niveaux – en local, au national, et au Comité européen – pour défendre l’emploi, la dignité des salariés et leur droit à un avenir professionnel chez Bosch.

« Nous refusons que Bosch se débarrasse de ses salariés comme de simples variables d’ajustement. Ce n’est pas notre vision du socialement responsable »

A qui le tour ?

Point de situation des sites Bosch en France

L’avenir industriel des sites Bosch en France reste incertain, et les inquiétudes des salariés grandissent face aux restructurations successives. La CFDT dénonce la fragilisation de plusieurs sites et appelle la direction à prendre des engagements clairs pour assurer leur pérennité. Il est essentiel de garantir des volumes de production et de nouvelles perspectives afin de maintenir l’emploi et les compétences sur chaque site.

Rodez

Bosch s’était engagé en 2021 à maintenir l’activité de Rodez avec un effectif réduit à 513 salariés, mais la nouvelle annonce d’une baisse à 350 ETP d’ici 2030 remet en cause cet engagement. La CFDT alerte sur le risque de disparition progressive du site et appelle la direction à garantir des volumes de production et à lever les freins à la compétitivité pour maintenir durablement l’activité.

Saint-Ouen – Drancy / Grand Paris

La fermeture définitive du centre d’essais le 30 septembre 2024 a conduit au reclassement interne de 5 salariés sur les 25 du département PS/ETW-Fr. Une commission de suivi continue d’accompagner les victimes du PSE qui n’ont pas retrouvé de poste. Par ailleurs, les locaux du So111 sont en cours de démolition pour accueillir de nouvelles installations en plus de la salle de sport (CSE, auditorium, cafétéria, locaux syndicaux et vestiaires). La question de l’espace disponible à Saint-Ouen pour accueillir les salariés de Drancy reste en suspens.

Vénissieux

Le site poursuit son activité avec des projets liés au diesel et une équipe dédiée à la recherche de nouvelles opportunités. Par ailleurs, plusieurs salariés ont été détachés sur d’autres sites : deux à Drancy et un à Moulins.

Mondeville

Les discussions sur le PSE lié à la fermeture du site se poursuivent avec la 9ᵉ réunion sur les 14 prévues. La fermeture de la partie production, initialement prévue pour juin 2026, pourrait être avancée à juin 2025, impactant l’ensemble des salariés.

Vente_exceptionnelle
mondeville_Bosch

Moulins

Les volumes de production sont maintenus pour l’instant. La CFDT espère une décision de la direction pour assurer l’avenir du site au-delà de 2026.

NAO (Négociations annuelles obligatoires)

Une revalorisation salariale globale de 2,3% a été proposée par la direction :
1,8% d’augmentation générale  et 0,5% d’augmentation individuelle
Prime de 600 € viendra compléter l’intéressement.

📢 AVIS DE LA CFDT : BOSCH FRANCE FACE À UN DÉFI MAJEUR !

L’Allemagne impose à Bosch France de rapatrier un maximum d’activités sur son territoire et vers les pays à bas coûts. 🚨

Comment Bosch France compte-t-elle faire pour relever ce défi ?
➡️ Moins d’emplois, mais plus d’attractivité ?
➡️ Réduction des effectifs, mais maintien des activités ?
➡️ Des directives à suivre, mais quel avenir pour nos sites et nos emplois ?

La CFDT exige des réponses claires et des garanties pour l’avenir des salariés. ✊

📣 Salariés de Bosch France, restons mobilisés pour défendre nos emplois et nos compétences !

 Vos élus CFDT vous proposent de participer à une étude confidentielle sur le stress en milieu professionnel : Cliquer sur le bouton pour participer. Cette étude est réservée aux salariés Bosch France.

C’est bientôt Noël

Cher·es collègues,

 

L’année touche à sa fin, et nous savons que le contexte actuel au sein de notre groupe est marqué par des évolutions et des défis qui peuvent paraître pesants. Malgré tout, nous souhaitons rester à vos côtés et vous accompagner au mieux. À l’approche des fêtes de fin d’année, voici les dernières informations et initiatives que nous voulons partager avec vous.

 

 

Nous continuons à dialoguer avec la direction et les représentants du personnel pour être votre porte-parole et limiter l’impact de ces mesures sur chacun des sites.

 

 

Subvention Meyclub 300 € : Pensez à utiliser votre subvention avant la fin de l’année ! Vous pouvez, par exemple, transformer vos avantages en chèques Cultura : 200 € de Cultura pour seulement 50 € de votre part, grâce à une subvention de 150 €.

 

🎁 Cadeaux de Noël 2024 : Si vous avez des difficultés pour vos achats de Noël, n’hésitez pas à contacter le CSE. Ils sont présents pour vous aider.

 

💳 Carte UP ONE : Activez votre carte-cadeau « culture » (physique ou virtuelle) de 150 € pour profiter de vos avantages à partir du 11 décembre.

 

Pour celles et ceux qui rencontrent des difficultés d’activation de leur carte UP ONE, un guide détaillé est disponible ici.

 

 

 

🤝 Ensemble

 

  Sachez que la CFDT partage vos interrogations sur le montant alloué cette année pour le cadeau de Noël et que nous exigeons une explication claire de la part des membres du CSE. 💎✨

Malgré les incertitudes, gardons en tête que la solidarité et le dialogue sont nos meilleurs atouts pour surmonter les défis. . La CFDT continuera de défendre vos intérêts avec conviction et transparence.

 

Toute l’équipe CFDT vous souhaite d’ores et déjà de très belles fêtes de fin d’année, entourés de vos proches.

 

Prenez soin de vous et de vos familles.

 

Votre équipe CFDT

Restons mobilisé·es. Restons solidaires.

L’année 2024 devrait se terminer sur une dégradation des performances économiques :
les ventes comme la profitabilité ou le flux de trésorerie sont en recul. Tous les marchés
de Bosch sont concernés.
nouvelles mesures de restructuration : Aux 7000 suppressions d’emploi annoncées entre octobre 2023 et mars 2024, le groupe a annoncé la suppression de 5 550 emplois dans le monde.

Source : Médiapart, Le Figaro, Rtbf, Zonebourse

La dernière grande surprise date de l’an dernier à la même époque ou nous avons appris la fermeture du centre d’essais de Saint-Ouen !

Pour résumer, l’ensemble des divisions Bosch engage des restructurations conduisant à des transferts de production voir des fermetures de site.

Le déménagement des collègues de Drancy à Saint Ouen

130 salariés VM sont déjà arrivés sur le site de Bosch Saint-Ouen en septembre 2024 !

la deuxième vague est prévue pour fin 2026 mais d’importants travaux sont prévus pour une surface de plus de 3000 m2 !

Le centre d’essais Saint-Ouen / PS-ETW-Fr est fermé depuis octobre 2024 ;

Le PSE a été validé par la DRIEETS. Le processus de reclassement est en cours.

 

Vague des départs à la direction :

  • Florence Melin
  • Dominique Olivier
  • Heiko Carrié

Médaille du travail :

Contactez vos élus Cfdt pour avoir de l’aide pour effectuer votre démarche

Informations CSE :

La Distribution des jouets, chocolats, miel a eu lieu les 10 et 11 décembre 2024 pour Saint-Ouen. 150 € de « Noël du salarié » Up One a été automatiquement crédités le 11 décembre pour une validité d’une année.

La soirée de fin d’année a eu lieu samedi 7 décembre au chalet du lac

Prochaines vacances du CSE 2025

  • Séjour ski à Valmorel en février ou mars
  • Court séjour à Istanbul
  • 15 jours de Balnéaire
  • Circuit Egypte
  • Week-end à Val thorens

Quel est le bilan salle de sport après 1 an d’utilisation ?

La direction n’a pas assez d’éléments chiffrés.

Jeudi 12 décembre 2024 : repas de Noël sur les sites du Grand Paris

Nous aurons aussi l’occasion de rencontrer les retraités Bosch.
Info : Le prestataire API a remporté l’offre et a été reconduit pour 5 années supplémentaires.

Campus Grand Paris : Le site de Saint-Ouen concentre à lui seul les plus importants investissements. Les annonces d’économies pourraient perturber le planning de transfert des salariés de Drancy vers Saint-Ouen planifié pour fin 2026.

Projet validé de nouveau comité d’entreprise au bâtiment 111

Il se trouvera à coté de la salle de sport. Les travaux vont débuter en 2025 après la phase de déconstruction des anciens bancs moteurs, atelier, labo de maintenance…
De nouveaux espaces sont aussi prévus :
Un auditorium de 180 places, espace de coworking, vestiaires, locaux syndicaux sont prévus

Combien de participation va-t-on toucher cette année ? 😎

6000 € versés fin décembre 2024 ! Cette somme est liée aux provisions faites pour les fermetures de sites ou de départements, notamment le site de Mondeville qui va fermer d’ici les 2 prochaines années faute de repreneur (400 salariés).

Info : Le télétravail est il vraiment bénéfique pour l’environnement ? Retrouvez un article de l’Ademe sur le sujet :

Comité Européen Bosch

Déclaration effectuée le 18 juin 2024 à l’attention de Madame Grota, Monsieur Pauer et Monsieur Walter présents avec les membres du bureau du Comité Européen ainsi que nos collègues des différents sites PS en Europe.

Mesdames, Messieurs, Chers Collègues,

Lors de ma dernière intervention en novembre 2023 devant cette même assemblée, j’intervenais pour valoriser le savoir-faire du centre d’essais PS/ETW-Fr de Saint-Ouen. De retours en France, trois jours plus tard, la division PS nous a convoqué pour nous annoncer sa fermeture au 30 juin 2024, mettant un terme brutal à la carrière des salariés de ce département.

Nous étions sur le point de fêter les 60 ans d’existence du centre d’essai de développement des moteurs thermiques à proximité de nos principaux constructeurs automobiles Français.

La transition énergétique des métiers nous avait semblée réussie avec l’obtention du projet Hymot grâce au soutien de l’état Français par l’intermédiaire de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. Le succès de cette transition s’est concrétisé par la mise en service le
21 septembre 2023 du premier Banc Moteur Hydrogène de France pour Bosch !

Ce fut pour nous une courte victoire qui malheureusement est passée inaperçue dans le groupe Bosch ainsi que dans la presse spécialisée ! Ce succès n’a pas été célébré comme il se devait ! Maintenant que la cessation est imminente, nous avons enfin compris votre absence de sincérité sur la poursuite de l’activité du moteur à Hydrogène car vous aviez déjà planifié la fermeture du centre d’essais.

La place de BOSCH est de rester présent au cœur de la transition énergétique ou les salariés du centre d’essais de Saint Ouen avaient toute leur place ! La municipalité de Saint-Ouen avait exprimé à de nombreuses reprises sa fierté d’accueillir depuis 1928 le siège de Bosch France sur ses terres. Avec une certaine longueur d’avance, la commune a déjà engagé la transition énergétique de la mobilité durable en accueillant en 2024 le pionnier renommé dans le domaine de la mobilité électrique : le siège social de Tesla France.

En 2017, la volonté du Groupe exprimée par son représentant France Benelux Heiko CARRIE : « La construction du Campus s’inscrit dans notre stratégie, qui vise à développer les activités du groupe dans l’Hexagone en poursuivant sur la voie de l’excellence industrielle et de l’innovation »

Nous avions la conviction de tracer une nouvelle voie en France avec l’arrivée de la motorisation Hydrogène et les retombées positives que cela impliquerait. Cette vitrine industrielle était alors parée pour le futur.

Malheureusement, cette histoire va prendre fin car vous avez décidé d’y mettre un terme. Dans deux semaines, l’activité cessera malgré l’acquisition continue des projets automobiles Français comme Renault / Horse. Ces projets nous garantissaient notre activité.

Quelle triste nouvelle !  Quel gâchis monstrueux !

Auprès autant d’investissement humain et financiers, nous ne comprenons pas pourquoi vous avez décidé de mettre fin à notre histoire commune !

Bosch a profité de l’événement CES 2024 à Las Vegas pour annoncer l’arrivée de son moteur à hydrogène. Pourquoi alors supprimer le premier banc moteur hydrogène de Bosch Paris ?

Les responsables de notre Division et de Robert BOSCH France se sont résignés depuis de nombreux mois à l’idée de fermer le centre d’essai de Saint-Ouen sans autre alternative que de pouvoir reclasser ou le cas échéant licencier les salariés.

En 6 mois, Nos appel de détresses n’ont pas été entendus.

Souvenons-nous de l’allocution de Kerstin Mai en 2023 : « La coopération doit être empreinte de franchise et de confiance réciproque et viser le bien des travailleurs et celui du groupe Bosch. »

Je constate finalement que notre coopération vise uniquement le bien du groupe Bosch au détriment de ses salariés que vous avez sacrifié.

Merci à tous pour votre attention

Bonne année 2024

Chers collègues,

En cette nouvelle année, toute l’équipe de la CFDT Bosch France tient à vous présenter ses vœux les plus chaleureux. Que cette année 2024 soit synonyme de réussite, de prospérité et de solidarité pour chacun d’entre vous.

L’année qui vient de s’écouler a été riche en défis et en réalisations. Grâce à notre collaboration et à votre soutien, nous avons pu faire entendre notre voix collective et œuvrer pour le bien-être et les droits des travailleurs. Les moments difficiles renforcent notre détermination, et c’est ensemble que nous relevons les défis qui se présentent à nous.

Nous sommes fiers de faire partie d’une organisation syndicale unie, où la solidarité et le respect mutuel sont les piliers de notre action. En 2024, continuons à travailler main dans la main pour défendre les droits des salariés, promouvoir l’amélioration des conditions de travail et contribuer à un environnement professionnel épanouissant pour tous.

Que cette nouvelle année soit synonyme de réussite individuelle et collective. Nous souhaitons maintenir un dialogue social fort et promouvoir des valeurs telles que l’équité, la justice et le respect dans notre environnement professionnel.

Ensemble, nous sommes une force qui peut surmonter tous les obstacles et créer un avenir meilleur.

Meilleurs vœux à toutes et à tous pour une année 2024 prospère, épanouissante et empreinte de réussites pour vous et vos proches.

En toute solidarité,

La section syndicale CFDT Bosch France

« Tout est possible à qui rêve, ose,
travaille et n’abandonne jamais »