Hydrogène, une promesse d’avenir ?

Ce 3 juillet 2025, une camionnette HyMot vantant les mérites du moteur à combustion 100% hydrogène s’est invitée sur le site de Bosch Saint-Ouen. Une démonstration technologique censée incarner l’avenir de la mobilité propre.

Mais pour celles et ceux qui travaillaient encore l’an dernier au sein du département PS/ETW-Fr — et plus particulièrement sur le banc moteur hydrogène — c’est un goût amer qui domine.

Car faut-il le rappeler ?

Il y a tout juste un an, Bosch a fermé le centre d’essais moteur de Saint-Ouen, mettant fin à une expertise rare, à des projets d’avenir, et aux espoirs de nombreuses équipes investies dans l’innovation durable. La disparition du banc moteur hydrogène, après moins d’un an d’exploitation, symbolise l’inconstance d’une stratégie industrielle où les salariés sont les premières victimes des revirements.

ON FERME ? ON CONTINUE ?

Face à cette mise en scène qui frôle la provocation, la CFDT pose la question : quelle est la logique ?

  • Comment peut-on faire la promotion de l’hydrogène sur notre site… après avoir délibérément éteint nos propres moyens de développement ?
  • Où est la cohérence industrielle dans un groupe qui célèbre la mobilité décarbonée, tout en sacrifiant les compétences locales qui la rendaient possible ?
  • Est-ce une communication de façade pour rassurer ou un réel engagement ? Dans ce cas, pourquoi avoir fermé le département qui travaillait déjà sur ces sujets ?

Votre équipe CFDT Locale

A l’occasion du départ prochain de Christophe Arjona, coordonateur CFDT Bosch France, une cagnotte a été lancée cet été 2025. Merci pour votre soutien.

350 ETP

Et en 2030, quel sera l’objectif ?

Le groupe Bosch a dévoilé lors du dernier CSE-C sa volonté de réduire les effectifs du site de Rodez à 350 équivalents temps plein d’ici 2030.

Cette annonce s’inscrit dans une stratégie d’érosion continue de l’emploi industriel en France, sur fond de restructurations successives, de PSE à répétition et de désengagement industriel progressif. Le tout, sous couvert d’une prétendue adaptation à la transition énergétique ou aux exigences de la compétitivité.

Mais au fond, une question demeure : Et après 2030 ?

Le groupe ne prépare-t-il pas, par étapes, la fermeture pure et simple du site de Rodez, comme ce fut déjà le cas pour d’autres établissements Bosch ces dernières années ?

Des plans sociaux planifiés, des compétences gaspillées

Derrière les chiffres, ce sont des hommes et des femmes qualifiés qui voient leur avenir sacrifié. L’expérience des salariés est aujourd’hui considérée comme un coût à réduire, et non comme une richesse à valoriser. Résultat : la population des pré-retraités grossit à vue d’œil, jusqu’à dépasser les effectifs d’un site industriel entier !

Endormir la méfiance, faire passer le démantèlement industriel pour une évolution naturelle.

Bosch qui pronait le « Socialement responsable » vise maintenant l’intérêt économique privant l’ancrage territorial et le tissu social local de son savoir-faire industriel.

La CFDT ne se laisse pas bercer par les discours rassurants.

Notre position est claire :

Nous demandons au groupe Bosch de clarifier ses intentions au-delà de 2030, et de proposer un véritable projet industriel pérenne pour Rodez — et pour l’ensemble de ses sites français.

Oui à un dialogue social transparent et sincère sur les perspectives réelles du site !

Solidarité : Le Fonds Social

La santé est un bien précieux et chacun doit pouvoir
la préserver sans reporter ses soins à cause d’un reste à
charge trop élevé. Le fonds social BOSCH accompagne
tous les salariés du groupe et leurs ayants-droits pour
limiter l’impact financier sur le budget du foyer.

Pour effectuer une demande d’aide contacter le Service Action Sociale d’AESIO
mutuelle :
fondsocial@aesio.fr
actionsociale@aesio.fr

04 66 29 39 32

Ou bien par courrier à : Aésio Mutuelle Service Action Sociale 393 rue de l’hostellerie 30018 Nîmes Cedex 09
Ou bien en ligne :
https://www.aesio.fr/action-sociale
https://www.aesio.fr/contact-action-sociale

Depuis 2016

  • 91 % des demandes ont obtenu une aide,
  • 104 salariés et ayants-droit ont été accompagnés,
  • 1385 € montant moyen d’aide accordée,

Une couverture des restes à charge allant de 50 à 100 % Selon la situation familiale, l’impact du reste à charge sur le budget du foyer.

Comment faire appel au Fond social ?

Je contacte le service Action sociale Aésio Mutuelle

Le Service Action Sociale de la mutuelle m’envoie un dossier à compléter

Je complète le dossier puis le retourne au service Action Sociale de la mutuelle

Ma demande est instruite puis présentée à la commission d’Action Sociale ADREA Mutuelle

Je recois la réponse par courrier et en cas de décision positive, le règlement s’effectue à réception de mes factures de soins

Le service Action Sociale de la mutuelle poursuit l’instruction du dossier pour le fond Bosch en vue d’une seconde décision

Je reçois la réponse du Fonds Social Bosch par courrier et en cas de décision positive, le règlement s’effectue à réception de mes factures de soins.

Rodez : Un battement d’ailes pour tenir jusqu’en 2030

Les corbeaux reviennent à Rodez – Nouvel abattement annoncé

Après Vendôme, c’est à Rodez que les mauvaises nouvelles tombent à nouveau. Le groupe Bosch a annoncé au CSEC sa volonté de réduire les effectifs du site de Rodez à 350 ETP d’ici 2030, en lançant un nouveau Plan de Suppression d’Emplois (PSE).

Rodez : un site déjà sacrifié une première fois

Il n’y a pas si longtemps, Bosch vantait sa volonté de « réinventer » le site de Rodez, après la fin de la production des injecteurs diesel. On promettait alors :

  • un avenir dans l’hydrogène,
  • des partenariats industriels,
  • de nouveaux projets innovants.

En réalité, ces projets ont été timides, partiels, ou reportés. Aujourd’hui, c’est une seconde saignée sociale qui s’annonce, avec pour objectif à peine dissimulé de rendre le site… liquide à moyen terme.

Une stratégie de vidage planifié

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Objectif : 350 ETP d’ici 2030, soit une baisse massive d’effectifs.
  • Moyen : PSE, avec les conséquences sociales, humaines et territoriales que cela implique.
  • Justification : la même ritournelle stratégique que pour les autres sites – « adéquation aux marchés », « rationalisation », « focus sur le core business ».

Un copier-coller qui signe l’abandon progressif du tissu industriel de Bosch en France.

Un vol de corbeaux toujours plus dense

Après Saint-Ouen, Mondeville, Vénissieux, Drancy, Vendôme, voilà Rodez une nouvelle fois visé. Le message est clair :

Bosch ne croit plus à son avenir industriel en France, et procède par érosion lente, morceau par morceau, dans un silence organisé.

La CFDT dénonce :

  • L’absence d’une vision industrielle durable pour les sites Bosch en France.
  • Une stratégie d’entreprise qui n’investit pas dans l’avenir, mais programme les reculs successifs.
  • Un cynisme social inacceptable, où les salariés servent de variable d’ajustement alors que le groupe affiche des milliards d’euros de bénéfices à l’échelle mondiale.

Rodez ne doit pas être une fois de plus sacrifiée en silence

La CFDT appelle :

  • À une résistance collective, dans tous les CSE de France.
  • À la transparence immédiate sur les projets industriels réels pour Rodez.
  • À une mobilisation intersyndicale face à ce qui s’apparente à un plan de liquidation déguisé.

Ne restons pas spectateurs du plan de démantèlement de l’industrie Bosch en France.

Il est temps de poser nos conditions et d’exiger des engagements concrets et mesurables.

Les corbeaux reviennent et se posent cette fois à Vendôme

La direction de Bosch vient d’annoncer officiellement qu’elle envisage de vendre les sites VM-SC de Vendôme (France) et Eger (Hongrie).

Encore une fois, le ciel s’assombrit au-dessus d’un site industriel Bosch en France. Et les corbeaux, porteurs de mauvaises nouvelles, viennent de se poser sur Vendôme, après s’être déjà abattus sur Saint-Ouen, Mondeville.

Une spirale connue…

Le discours est désormais bien rodé :

  • Le marché automobile est en crise.
  • Les coûts sont trop élevés.
  • Le site n’est plus compétitif.
  • Une revente serait « la meilleure opportunité pour l’avenir ».
  • Les PSE tendent vers un copié-coller généralisé, inflation en moins

Tout cela nous rappelle de tristes précédents. Partout où Bosch a enclenché cette logique de désengagement, c’est l’emploi, les compétences et le tissu industriel local qui ont payé l’addition. Les restructurations « progressives », les projets « stratégiques », les promesses de « repositionnement » se sont trop souvent soldés par des fermetures ou des ventes à des acteurs précaires.

Cependant la direction tiens un discours rassembleur et s’engage à défendre l’emploi en France et propose que le Crédit Impôt Recherche à travers l’ingénierie soit le moteur de l’innovation qui permettra au groupe de maintenir l’emploi et le défendre malgré la pression énorme de nos dirigeants allemands.

Une méthode qui interroge

  • Aucune concertation en amont.
  • Aucune garantie sur les emplois.
  • Aucune transparence sur les discussions en cours.

La CFDT dénonce une nouvelle fois une communication descendante, habillée d’éléments de langage pour masquer une réelle stratégie de désengagement industriel en France.

La CFDT exige :

L’ouverture immédiate d’une consultation formelle du CSE et du CEE.

Une expertise économique indépendante sur la situation de VM-SC.

La publication des hypothèses de reprise : qui sont les potentiels acquéreurs ? Quelles garanties pour les salariés ?

L’engagement public de Bosch sur le maintien de l’emploi, des accords collectifs et des investissements, quel que soit le scénario retenu.

Un combat collectif

Nous savons que l’avenir de Vendôme ne se joue pas uniquement à Vendôme. Ce sont les choix globaux de Bosch, ses priorités stratégiques, son rapport à l’industrie en France, qui sont en cause. Il est temps de sortir du silence et de porter une parole claire, responsable et combative.

La CFDT appelle l’ensemble des équipes à la vigilance, à la mobilisation, et à la solidarité avec les collègues de Vendôme.

On a beau traverser les routes avec l’espoir d’y trouver de l’emploi et de l’avenir, Bosch efface son nom sur les sites qu’elle compte détruire !

Cette année, les corbeaux débarquent en France avec un peu d’avance

Suite à notre article du 16 mai dernier intitulé « Des corbeaux noirs planent au-dessus des sites Bosch », nous devons aujourd’hui constater que ces sombres présages se concrétisent plus vite que prévu, notamment en France.

Après trois années de négociations intenses et plus de 50 réunions du CSE Central, la CFDT et l’ensemble des Organisations Syndicales représentatives sont parvenues à un accord relatif à la fermeture du site de Mondeville.

Cet accord, fruit d’un travail acharné et d’une vigilance constante, a été soumis à la consultation des salariés du site. Le résultat est à la fois clair et édifiant : 95,6 % des salariés ont validé l’accord, avec seulement 14 voix contre ! Une adhésion massive, qui montre à quel point les salariés ont été impliqués, informés et conscients des enjeux, tout en reconnaissant le travail syndical accompli.

« Même avec un accord, la fermeture reste une blessure. Mais nous avons assuré au maximum les garanties sociales, la requalification professionnelle et un accompagnement digne pour chaque salarié. »

La CFDT tient à saluer la responsabilité des salariés et leur lucidité face à une situation imposée par une stratégie de groupe qui sacrifie les sites historiques, compétents, mais jugés non rentables ou non stratégiques.

« Les corbeaux noirs ne sont plus à nos frontières : ils sont désormais sur nos toits. »

La CFDT poursuivra son engagement aux côtés des salariés pour garantir que chaque promesse prises dans cet accord soit tenues et que personne ne soit laissé pour compte. La commission de suivi permettra de régler les nombreuses situations individuelles qui se présenteront aux salariés.

Rodez : un nouveau coup dur à venir

À peine l’encre du stylo a-t-elle eu le temps de sécher sur l’accord du Plan Social de la fermeture du site de Mondeville que la direction Bosch convoque déjà les organisations syndicales début juin 2025 sur le site de Rodez. Un nouveau Plan Social est en préparation, visant une nouvelle réduction des effectifs. Ce plan viendrait se substituer à l’accord du 9 décembre 2021, pourtant présenté à l’époque comme un engagement de la direction pour protéger nos collègues de Rodez jusqu’en 2028.

Ce retournement brutal de la direction interroge une nouvelle fois sur la fiabilité de sa parole et sa stratégie à long terme. La CFDT exige des explications claires et appelle à une mobilisation forte pour défendre l’emploi et la dignité des salariés de Rodez.

Quelle est la place des sites industriels Bosch en France dans l’échiquier du groupe ?

Un message pour nos dirigeants :
La Cfdt demande à Messieurs Gahery, PDG Bosch France Bénélux et M. Piat, DRH Bosch France Bénélux d’apporter et de confirmer des réponses qui seront en accord avec les intentions portées lors de leur prises de postes à savoir : La défense de l’emploi sur les sites Bosch encore ouverts du groupe en France.

« Combien de sites devront encore tomber avant que Bosch n’assume ses responsabilités industrielles et sociales ? »

Les Hommes s’en vont (malgré eux), les sites se vident, les corbeaux nichent là où l’industrie rend l’âme.

Des corbeaux noirs planent au dessus des sites Bosch

Situation dramatique à Hildesheim : les élus CFDT témoignent

Les 6 et 7 mai 2025, Choukri Errachidi et Christophe Arjona, deux élus CFDT des sites français de la division Powertrain Solutions (PS) ont participé à une session extraordinaire du Comité d’entreprise européen de Bosch à Stuttgart. Leur constat est sans appel : la situation est dramatique.

Comite_europe_2025

Un site historique en péril

À Hildesheim, les salariés vivent au quotidien l’angoisse d’une fermeture annoncée. Malgré la mobilisation du comité d’entreprise local et plusieurs propositions pour préserver l’emploi, la direction de Bosch reste inflexible.

« Un poste à vie chez Bosch, c’est fini. »

La phrase revient souvent dans les échanges avec les collègues allemands. Pour eux, l’époque où l’on entrait chez Bosch pour y faire toute une carrière est bel et bien révolue.

Le site de Hildesheim, spécialisé dans la production de systèmes de direction et de freinage pour véhicules thermiques, est confronté à la même logique que celle appliquée dans d’autres pays : si l’activité n’est plus jugée stratégique ou suffisamment rentable, elle est vouée à disparaître.

Des engagements bafoués

Ce qui choque le plus nos collègues, c’est le non-respect des engagements.

« Malgré un accord de sauvegarde de l’emploi jusqu’en 2027, la direction ferme quand même les usines. »

Alors que des dispositifs de transition avaient été négociés, notamment pour accompagner la transition industrielle, ils semblent aujourd’hui contournés. Cette situation réduit la confiance dans le dialogue social et la parole de l’entreprise.

Une stratégie à court terme

Les élus CFDT ont pu échanger avec les représentants allemands. Le constat est partagé : les activités Powertrain, thermiques comme hybrides, sont considérées comme non pérennes à moyen terme, malgré une demande encore forte.

« Nos activités ne sont pas pérennes. La direction n’y croit plus. »

Bosch semble opter pour une stratégie d’ajustement rapide des effectifs, au détriment d’une vision industrielle à long terme. Ce désengagement est vécu comme une trahison par les salariés qui ont pourtant accompagné les plans de transformation.

Et en France ?

Cette situation fait écho à ce que vivent les salariés des sites français de Powertrain Solutions, eux aussi confrontés à des baisses de charge, réorganisations ou fermetures. La visite en Allemagne renforce la conviction de la CFDT Nous exigeons :

  • une transparence sur les intentions du groupe
  • une Anticipation des baisses d’activité
  • la Garantie d’un avenir aux salariés par des plans de reconversion co-construits avec les syndicats

La CFDT reste en alerte

La CFDT continuera à porter ces revendications à tous les niveaux – en local, au national, et au Comité européen – pour défendre l’emploi, la dignité des salariés et leur droit à un avenir professionnel chez Bosch.

« Nous refusons que Bosch se débarrasse de ses salariés comme de simples variables d’ajustement. Ce n’est pas notre vision du socialement responsable »

Fermeture de deux usines Power Tools en Allemagne

Quand le T-800 vend du Parkside, Le T-1000
liquide deux usines Bosch Power Tools !

La division Power Tools de Bosch vient d’annoncer la fermeture programmée des sites de production de Sebnitz et Leinfelden, en Allemagne d’ici fin 2026. Cette décision impactera près de 510 salariés : 280 à Sebnitz et 230 à Leinfelden, dont une partie avait déjà été touchée par des réductions d’effectifs en 2024.

La presse allemande en parle : tagesschau.de ; Le syndicat IG Metal Esslingen precise : “Bosch délocalise la production – “ Il n’y aura plus de Made in Germany”.

Selon la direction, cette restructuration est motivée par une baisse importante de la demande, une pression accrue sur les prix, des difficultés dans le secteur de la construction, et un contexte économique global défavorable. Les productions seront transférées vers des sites existants, notamment à Miskolc, en Hongrie, dans une logique de compétitivité renforcée.

Une logique de rentabilité qui sacrifie les salariés

La CFDT Bosch France regrette profondément cette décision brutale, qui illustre une nouvelle fois une stratégie basée sur la recherche de gains de productivité à court terme, au détriment des salariés et des territoires.
Nous dénonçons :

  • Une absence de véritable projet industriel pour les sites concernés
  • Un désengagement de la direction vis-à-vis de ses responsabilités sociales
  • Une stratégie de délocalisation qui fragilise l’ensemble de la division Power Tools.

Toute notre solidarité aux collègues allemands

Nous exprimons notre pleine solidarité syndicale avec les salariés de Sebnitz et Leinfelden, et avec nos collègues des organisations syndicales allemandes mobilisées pour défendre l’avenir de l’emploi dans ces régions. La CFDT Bosch France reste vigilante quant aux conséquences potentielles de cette réorganisation sur les autres sites du groupe, en particulier en France. Dans un groupe mondialisé comme Bosch, aucun site n’est à l’abri d’une telle logique si nous ne restons pas unis et mobilisés.

Ce que nous demandons :

  • L’ouverture immédiate d’un véritable dialogue social avec les représentants du personnel en Allemagne
  • La mise en place d’un accompagnement digne et responsable pour tous les salariés impactés
  • Un changement de cap stratégique : Bosch doit assumer son rôle social et industriel à l’échelle européenne.

Ensemble, restons solidaires. Défendons un avenir industriel durable, humainement et socialement responsable. Pour plus d’informations ou pour échanger avec nous, contactez la section CFDT de votre site ou écrivez-nous à rbfr-so.cfdt@fr.bosch.com

A qui le tour ?

Point de situation des sites Bosch en France

L’avenir industriel des sites Bosch en France reste incertain, et les inquiétudes des salariés grandissent face aux restructurations successives. La CFDT dénonce la fragilisation de plusieurs sites et appelle la direction à prendre des engagements clairs pour assurer leur pérennité. Il est essentiel de garantir des volumes de production et de nouvelles perspectives afin de maintenir l’emploi et les compétences sur chaque site.

Rodez

Bosch s’était engagé en 2021 à maintenir l’activité de Rodez avec un effectif réduit à 513 salariés, mais la nouvelle annonce d’une baisse à 350 ETP d’ici 2030 remet en cause cet engagement. La CFDT alerte sur le risque de disparition progressive du site et appelle la direction à garantir des volumes de production et à lever les freins à la compétitivité pour maintenir durablement l’activité.

Saint-Ouen – Drancy / Grand Paris

La fermeture définitive du centre d’essais le 30 septembre 2024 a conduit au reclassement interne de 5 salariés sur les 25 du département PS/ETW-Fr. Une commission de suivi continue d’accompagner les victimes du PSE qui n’ont pas retrouvé de poste. Par ailleurs, les locaux du So111 sont en cours de démolition pour accueillir de nouvelles installations en plus de la salle de sport (CSE, auditorium, cafétéria, locaux syndicaux et vestiaires). La question de l’espace disponible à Saint-Ouen pour accueillir les salariés de Drancy reste en suspens.

Vénissieux

Le site poursuit son activité avec des projets liés au diesel et une équipe dédiée à la recherche de nouvelles opportunités. Par ailleurs, plusieurs salariés ont été détachés sur d’autres sites : deux à Drancy et un à Moulins.

Mondeville

Les discussions sur le PSE lié à la fermeture du site se poursuivent avec la 9ᵉ réunion sur les 14 prévues. La fermeture de la partie production, initialement prévue pour juin 2026, pourrait être avancée à juin 2025, impactant l’ensemble des salariés.

Vente_exceptionnelle
mondeville_Bosch

Moulins

Les volumes de production sont maintenus pour l’instant. La CFDT espère une décision de la direction pour assurer l’avenir du site au-delà de 2026.

NAO (Négociations annuelles obligatoires)

Une revalorisation salariale globale de 2,3% a été proposée par la direction :
1,8% d’augmentation générale  et 0,5% d’augmentation individuelle
Prime de 600 € viendra compléter l’intéressement.

📢 AVIS DE LA CFDT : BOSCH FRANCE FACE À UN DÉFI MAJEUR !

L’Allemagne impose à Bosch France de rapatrier un maximum d’activités sur son territoire et vers les pays à bas coûts. 🚨

Comment Bosch France compte-t-elle faire pour relever ce défi ?
➡️ Moins d’emplois, mais plus d’attractivité ?
➡️ Réduction des effectifs, mais maintien des activités ?
➡️ Des directives à suivre, mais quel avenir pour nos sites et nos emplois ?

La CFDT exige des réponses claires et des garanties pour l’avenir des salariés. ✊

📣 Salariés de Bosch France, restons mobilisés pour défendre nos emplois et nos compétences !

 Vos élus CFDT vous proposent de participer à une étude confidentielle sur le stress en milieu professionnel : Cliquer sur le bouton pour participer. Cette étude est réservée aux salariés Bosch France.

Bonne année 2025

Chers collègues,

Au nom de l’équipe CFDT des sites Bosch Saint-Ouen et Drancy, nous tenons à vous adresser nos meilleurs vœux pour 2025.

L’année qui s’achève a été marquée par des défis importants, que nous avons affrontés ensemble avec détermination et solidarité.

En ce début d’année, nous formulons pour chacun d’entre vous des vœux de santé, de succès, et d’épanouissement personnel et professionnel. Que 2025 soit une année riche en opportunités et en avancées collectives.

En tant qu’organisation syndicale, nous renouvelons notre engagement à vos côtés pour défendre vos droits, améliorer vos conditions de travail et construire un avenir meilleur pour tous les salariés des sites de Saint-Ouen et Drancy.

Votre confiance et vos retours sont essentiels pour orienter notre action.

 

N’hésitez pas à venir à notre rencontre pour échanger ou partager vos préoccupations. Ensemble, restons mobilisés pour faire entendre nos voix.

 

Avec toute notre amitié et notre solidarité,

L’équipe CFDT
Bosch Saint-Ouen et Drancy