Archives de catégorie : RBFR

Télétravail : ou en est on ?

La Cfdt tient tout d’abord à vous remercier pour vos nombreuses contributions sur ce sujet important qu’est le Télétravail.

Ceci nous a permis de préparer la dernière réunion de négociation qui s’est déroulée le 10 mars dernier sur le site de Drancy.

Avant tout, il faut rappeler que ce projet d’accord concerne l’ensemble du groupe Bosch en France. Il y a en effet aujourd’hui de nombreuses disparités entre les sites du groupe sur ce mode d’organisation du travail.

L’ensemble des thèmes évoqués lors des dernières réunions ont de nouveau été abordés.

En ce qui concerne le nombre de jours de télétravail, La Direction est restée ferme sur un maximum de 110 jours par an avec présence minimum d’un jour par semaine sur site. Les revendications de la Cfdt, basées sur vos retours et vos attentes, n’ont malheureusement pas été entendues. Nous regrettons la position de la Direction sur ce point.

La Direction a présenté un projet de questionnaire de demande de télétravail permettant d’utiliser des critères objectifs pour le justifier. Ce questionnaire devrait être utilisé en cas de litige entre le salarié et son manager sur la demande de télétravail.

La plage de disponibilité présente dans l’accord actuel a été supprimée pour les salariés au forfait jour. La disponibilité des salariés sera donc la même que pour le travail sur site, ce qui est plus cohérent. Le droit à la déconnexion n’est pas spécifique au télétravail. Il s’agit d’un un droit pour l’ensemble des salariés, quel que soit le mode d’organisation du travail.

La Direction n’a pas accepté notre revendication de dotation pour un équipement de bureau. Il a cependant été confirmé que les salariés bénéficiant de matériels spécifiques pour raisons médicales, comme une chaise de bureau ergonomique, pourront être équipés de la même manière à leur domicile.

Pour la prise en charge des frais liés au télétravail, l’URSSAF prévoit une indemnité maximum de 3,25 € par jour de télétravail dans la limite de 71,5 € par mois. Dans ces limites, l’indemnité est exclue des cotisations sociales. Cependant les règles fiscales imposent une limite différente de 2,5 € par jour de télétravail et de 55 € par mois. Au-delà, cela rentre dans le salaire imposable.

La Direction propose 2 € par jour de télétravail en 2022 et 2,5 € par jour à partir de 2023, indiquant que certains sites du groupe n’ont rien à ce jour. Pour la Cfdt, Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les frais engagés par les salariés dans le cadre de l’exécution de leur travail. Le but n’étant pas de s’enrichir mais bien de couvrir les frais supplémentaires engagés par les salariés, spécialement dans le contexte actuel ou nous subissons tous une explosion des coûts, notamment de l’énergie. Les limites des régimes sociaux et fiscaux n’empêchent pas l’employeur de proposer une indemnité supérieure.

En conclusion, cet accord représentera une avancée importante pour un certains nombres de sites du groupe qui ne bénéficiaient pas aujourd’hui des accords de Robert Bosch France. Pour ces derniers, la nouveauté principale résidera dans la flexibilité qu’apporte le contingent annuel de jours de télétravail. Il ne sera en effet plus obligatoire de poser un ou plusieurs jours fixes par semaine. Les salariés pourront donc utiliser leur compteur de manière plus flexible, en accord avec leur manager.

La Cfdt a obtenu la suppression de la plage de disponibilité pour les salariés au forfait jours, la reconnaissance de l’éligibilité au télétravail pour les salariés ayant télétravaillés pendant la crise sanitaire, la possibilité pour les salariés de télétravailler ailleurs que dans leur domicile principal et la création d’une commission de suivi.

La Cfdt regrette néanmoins la position de la Direction qui n’a pas entendu toutes vos revendications légitimes et largement appuyées, notamment celles concernant le nombre de jours annuels et la prise en charge des frais liés au télétravail.

La direction devrait nous envoyer prochainement la proposition d’accord de groupe. Une dernière réunion devrait se dérouler en avril pour obtenir la position des différentes organisations syndicales. Ce nouvel accord pourrait entrer en vigueur au deuxième semestre 2022.

Nous attendons vos commentaires. Vos élus Cfdt sont toujours disponibles, n’hésitez pas à nous contacter !




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    Extrait de questions posées par des salariés du site de Saint-Ouen :

    Le télétravail est dans notre société actuelle un outils/moyen permettant aux équipes d’être flexible / agile et donc performante. En tant que manager j’ai pu voir (grâce au COVID) le bénéfice apporté à mon équipe d’avoir cette liberté d’organiser son temps et son travail comme ils le souhaitent. Ils y ont trouvé un confort organisation vie pro/vie perso. Sans parler du bénéfice apporté par la confiance qu’on leur donne en les laisser gérer seul. Certains ont gagné en prise d’initiative, autonomie et confiance en soi.

    Le télétravail devrait être renforcé à partir d’un certain âge (55-60 ans par exemple ) car le temps et les conditions de transport en IDF sont particulièrement épuisants. 1 jour de plus/semaine proposé aux salariés qui le souhaitent. Je pense que cette mesure pourrait soulager de nombreux salariés et éviter des arrêts maladie liés à la fatigue voire à l’épuisement. Pour ma part, je constate que depuis le début de la pandémie et la mise en place du TT, ma santé est meilleure. Moins de fatigue et de stress liés aux transports, travail dans le calme et plus au milieu d’un open espace bruyant voire très bruyant. Du temps pour faire une activité sportive 2 fois par semaine. Un meilleur sommeil, plus de temps pour soi .. etc. Meilleure concentration, moins de fatigue, moins de stress = meilleure productivité. Donc très intéressant pour l’entreprise. J’ai remarqué que la notion d’âge n’est jamais abordée dans les négociations sur le TT. Pour en discuter avec mes collègues, je pense que cela devrait être pris en compte car c’est illusoire de penser qu’on a la même résistance à 25 ans qu’à 55 ans. Personnellement le TT a vraiment changé ma vie…c’est la même mais en beaucoup mieux !

    Réponse de la Cfdt : Cette revendication a été soumise à la direction qui n’a pas donné suite.

    Le télétravail m’a permis de « gagner » du temps sur le trajet mais je conçois que ce temps est converti en heure de travail et il est parfois difficile de limiter l’heure de fin de journée. Imposer un droit à la déconnexion est important pour éviter les dérives et devoir travailler à des heures très tardives – Quid des frais de télétravail car 2€ par jour semble me semble peu si on prend en compte les frais de repas le midi et la consommation d’électricité supplémentaire

    Réponse de la Cfdt : Concernant la déconnexion, la direction a entendu ces arguments et a décidé d’appliquer les mêmes dispositions qu’une journée de travail sur site.

    Propositions cohérentes Surtout une grande importance à accorder à la prime d’équipement de 300 Euros qui serait notamment le bienvenu pour prévenir les TMS (cela coûtera plus cher à la direction quand beaucoup de salariés seront arrêtés pour des problèmes de santé (de dos notamment)) Et également l’indemnité de télétravail de 2 Euros par jour est complètement insuffisante (3,5 ou 4 seraient plus acceptables).
    Par exemple, pour les salariés chauffés électriquement, les 2 Euros ne couvrent même pas cet aspect… De plus, pendant que nous sommes en télétravail, la direction ne paie pas le passage à la cantine qui s’élève à plus de 5E….

    Réponse de la Cfdt : Malgré nos demandes répétées, la direction a toujours refusé d’accorder une prime d’équipement alors que d’autres sociétés la propose.

    Une indemnité pour éviter les Troubles musculo-squelettiques (chaise de bureau adaptée, p.ex) me semble importante car avec l’effacement ce la frontière Espace de travail professionnel/privé, l’employé ne peut plus attester d’un TMS causé durant le temps de travail, auprès de son employeur.

    Réponse de la Cfdt : La direction a proposé aux salariés qui pour raison médicale pourront s’équiper de fauteuil ergonomique sur justification du service médical.

    Je trouve les propositions pertinentes excepté celle de la coupure du VPN, il faut pouvoir laisser le choix aux gens de se déconnecter par eux mêmes aux heures qui leur conviendront. Dans tous les cas Merci pour le travail réalisé !

    Réponse de la Cfdt : Merci pour votre commentaire. Concernant l’accès au VPN, la direction ne prévoit aucune coupure ni aucun popup chaque 2 heures.

    15€ par mois d’indemnité de télétravail ce n’est pas suffisant 40€ serait parfait. Le télétravail est un plus: il permet de nous organiser librement, d’être flexible, et surtout de gagner beaucoup de temps chaque jour!!!!
    2h par jour ça fait 42h par mois! (des heures de gagnées, parfois pour le travail, parfois pour le perso: situation WIN-WIN).  pas oublier de mettre en opposition les bénéfices du télétravail.
    – stress du transport (embouteillage, transport an commun, …)
    -gain de temps sur sa journée (1h30 de gagné si 45min/trajet)
    – économique principalement en cas de déplacement en voiture . L’entreprise y gagne, un grand nombre de personne (sauf célibataire vivant dans 25M²) y gagne en agrément et cadre de vie. QUID de ceux qui n’ont pas le choix ou la possibilité.

    Réponse de la Cfdt : Concernant l’indemnité journalière, la direction refuse d’aller au delà des 2€ !

    Très bonne approche !

    Réponse de la Cfdt : Merci !

    Je souhaite que vous puissiez obtenir de la direction un quota maximum de jours de télétravail à 132 jours, soit 3 jours par semaine.

    Réponse de la Cfdt : On en avait rêvé, Bosch ne l’a pas fait !

    Inutile de faire venir les stagiaires/alternants si le tuteur n’est pas présent. Nous sommes étudiants et nos revenus ne matchent pas avec l’augmentation du prix du carburant…

    Réponse de la Cfdt : La question a été posée en CSE concernant l’ensemble du personnel pour une prime mobilité. Bosch n’a pas souhaité aller dans ce sens.

    Webinaire 2 et 3 : Les essentiels de la nouvelle convention collective nationale

    Bonjour à toutes et tous,

    Afin d’informer le plus grand nombre d’entre vous sur la nouvelle Convention Collective nationale de la métallurgie, nous avons organisé le 1er mars dernier un premier Webinaire sur le sujet, ouvert à tous les militants et adhérents des syndicats et des inters et plus largement à l’ensemble des salariés. Vous trouverez ci-joint, le diaporama de présentation que vous pouvez diffuser aux adhérents et militants qui en feraient la demande suite à leur participation

    Fort de son succès avec plus de 270 connexions et de nombreux retours positifs, nous proposons deux nouvelles dates au même format, accessibles à toutes et tous, sur inscription, en suivant les liens ci-après :

    Nous vous invitons à diffuser ces invitations le plus largement possible auprès des militants et adhérents.

    Rappel : vous trouverez sur le site de la FGMM-CFDT (https://cfdt-fgmm.fr) regroupées sous l’item « Nouvelle Convention collective de la métallurgie » toutes les publications sur le sujet.

    Nous vous y attendons nombreux

    Bien amicalement

    Stéphane Destugues
    Secrétaire général

    Salaires minima ingénieurs et cadres de la métallurgie

    Le 18 mars 2022

    Contacts :
    Stéphane Maciag, Secrétaire national FGMM, 07 81 43 95 66
    Stéphane Destugues, Secrétaire général FGMM, 06 74 77 80 14

    Salaires minima ingénieurs & cadres de la métallurgie 2022 : la FGMM-CFDT signe une revalorisation de 3,1 %

    Après quatre réunions de négociation sur les salaires minima de branche pour les ingénieurs et cadres de la métallurgie, entre une période marquée par la crise Covid qui semble arriver à son terme et une période d’incertitude liée au conflit en Ukraine, les partenaires sociaux de la branche se sont entendus sur une revalorisation des salaires mini des I&C de 3,1 %.

    Ces négociations se sont déroulées dans un contexte d’augmentation sensible de l’inflation, en rupture avec les années précédentes.

    La CFDT a revendiqué la prise en compte de ce contexte d’inflation, et une clause de revoyure, compte tenu de l’incertitude de son évolution réelle en 2022.

    Le niveau de revalorisation de 3,1 % constitue une forte évolution par rapport aux niveaux des années précédentes, et intègre de facto la prise en compte du changement du contexte de l’inflation.
    Il correspond à un niveau parmi les plus élevés de ce qui est constaté dans les négociations de branche pour les ingénieurs et cadres, et est en phase avec les accords négociés dans les entreprises de la métallurgie.

    Pour la FGMM, c’est un accord important pour de nombreux ingénieurs et cadres de la métallurgie pour qui l’augmentation des salaires minima constitue la seule augmentation de salaire.

    Pour la FGMM, c’est un accord important, car il constitue un point de référence utile aux négociations d’entreprise en cours.
    Même si l’accord ne prévoit pas de clause de revoyure, il inclut, en réponse à nos revendications :
    • L’ouverture des négociations des minima ingénieur et cadre 2023 dès novembre 2022 (article 4).
    • Un avancement au premier trimestre 2023 de la négociation d’ajustement des grilles de la Convention nationale du 7 février 2021. Ces échanges permettront de traiter des écarts entre les hypothèses prises en compte lors de la négociation de la Convention collective nationale et la réalité de l’évolution de l’inflation et du Smic, et d’engager les négociations d’ajustement de la grille conventionnelle, devant entrer en vigueur au 1er janvier 2024 (article 5).

    Résultats des NAO 2022

     REVALORISATION SALARIALE DE 3% DE LA MASSE SALARIALE

    Accord NAO signé par l’ensemble des Organisations Syndicales et communiqué par la direction le 13/01/2022

    • Non cadres : 3% en Augmentation Générale payée en janvier 2022
    • Cadres II : 2,5% en Augmentation Générale et 0,5% en Augmentation Individuelle payée en mars 2022 avec effet rétroactif sur janvier
    • Cadres III : 2 % en Augmentation Générale et 1% en Augmentation Individuelle payée en mars 2022 avec effet rétroactif sur janvier
    • Pour Rodez, compte tenu de la modération, la revalorisation sera de 1% en Augmentation Générale payée en janvier 2022

    ATTRIBUTION D’UNE PRIME ÉGALE A 450€ EN SUPPLÉMENT D’INTÉRESSEMENT (sur la paie
    de mars en cas de versement)

    REVALORISATION DES PRIMES LIEES A L’ACTIVITE DE 3% en février 2022 avec effet rétroactif sur janvier

    Comme nous vous l’avions indiqué, la 2ème réunion des NAO 2022 s’est tenue le mardi 14 décembre 2021 sur le site de Saint Ouen. L’équipe CFDT en charge de représenter tous les sites RBFR a fortement oeuvré durant cette réunion pour arriver au résultat qui vous est présenté ci-dessous.
    Pour rappel, à la fin de la 1ère réunion des NAO qui s’était tenue le mardi 30 novembre, la direction nous avait fait la proposition suivante :

    Proposition n° 1 :
    Budget de 2,5 %
    réparti comme suit :

    • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
    • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 % en AI
    • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI

    En préambule de la 2ème réunion, la direction nous a annoncé que nous avions perdu 2 points sur l’intéressement passant de l’indice 107 (245O €) à l’indice 105 (1750 €).
    En accord avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives au niveau RBFR (CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD), nous avons acté que dans un premier temps nous ne parlerions que du budget d’augmentation de la masse salariale.
    Dès le début de la réunion, la direction a fait une nouvelle proposition.

    Proposition n° 2 :
    Budget de 2,8 % réparti comme suit :

    • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,8 % en AG
    • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à position 2 : 2 % en AG et 0,8 % en AI
    • Cadre niveau 3 hors SL : 1,6 % en AG et 1,2 % en AI

    Après de longues séances d’argumentations de la part des organisations syndicales, la direction a fait une nouvelle proposition :

    Proposition n° 3 :
    Budget de 2,9 % réparti comme suit :

    • Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 2,9 % en AG
    • Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,4 % en AI
    • Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 0,9 % en AI + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 350 €.

    Suite à plusieurs suspensions de séance, les organisations syndicales ont obtenu une dernière proposition de la direction :

    Proposition n°4 :
    Budget de 3 % réparti comme suit :

    • Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 3 % en AG
    • Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,5 % en AI
    • Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 1 % en AI
      + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 350 €.

    Monsieur OLIVIER (RH RBFR) a conclu cette seconde réunion en nous indiquant qu’il y avait 3 possibilités pour la suite de l’accord NAO 2022 :

    • Si accord unanime, c’est-à-dire que les 4 organisations syndicales représentatives
      signent l’accord, il validera la proposition n°4.
    • Si accord majoritaire, c’est-à-dire signé par des organisations syndicales
      représentants au moins 50% des voix exprimées, il reviendra à la proposition n° 3.
    • Sans accord majoritaire il reviendra à la proposition n° 1.

    Nous avons ensuite défendu l’ensemble des revendications de la CFDT. Seulement 2 de nos revendications ont été partiellement validées :

    • Une augmentation des plafonds des frais liés aux déplacements : La revalorisation
      aura lieu à partir du 1er février 2022 sans en connaître la valeur.
    • Accord dérogatoire sur la participation aux bénéfices : ce thème sera repris lors d’une
      réunion en février ou mars 2022.

    Malgré les nombreuses interventions et argumentations de l’équipe CFDT, toutes les autres revendications ont été rejetées !

    Il est également important de préciser que toutes les primes liées à l’activité seront
    revalorisées du montant de l’augmentation qui sera validée par les signatures ou non des organisations syndicales.

    La CFDT regrette que la proposition sur la répartition par AGU (Augmentation Générale Uniforme), que nous vous avions présentée dans nos revendications, n’ait pas été retenue par la direction. La CFDT continuera à défendre cette idée de répartition avec force et conviction.

    Info de dernière minute !

    Monsieur OLIVIER (RH RBFR) est revenu mercredi matin, par mail, vers les organisations
    syndicales en proposant de passer la prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement de 350 € à 450€ uniquement pour la proposition n°4.
    Nous avons donc depuis mercredi matin une amélioration de proposition.

    Proposition n° 4 (améliorée !) :
    Budget de 3 % réparti comme suit :

    1. Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 3 % en AG
    2. Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,5 % en AI
    3. Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 1 % en AI
      + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 450 €.

    C’est cette proposition qui sera retenue en cas de signature unanime des organisations syndicales.
    Concernant le site de Rodez, suite à l’accord de transformation qui vient d’être signé et qui prévoit de retenir 2% sur les budgets NAO 2022, le delta sera donné en AG à l’ensemble des salariés soit 1% en AG pour tous les salariés si la proposition 4 est validée.

    Malgré des résultats de NAO qui sont en deçà de
    l’investissement des salariés et après avoir consulté l’ensemble
    des sections CFDT des sites RBFR,
    La CFDT sera signataire de l’accord NAO 2022.
    L’équipe CFDT Bosch vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année !

    Revendications CFDT Bosch NAO 2022

    Tous les élus CFDT des sites de Drancy, Mondeville, Moulins, Rodez, Saint Ouen et Vénissieux se sont réunies afin d’élaborer le cahier revendicatif que défendra la délégation CFDT lors des NAO 2022 qui auront lieux les mardis 30 novembre et 14 décembre 2021.

    En préambule, nous tenons à rappeler qu’une hausse du salaire des salariés n’est en aucun cas un coût pour l’entreprise mais un investissement et qu’à la vue du très faible
    investissement fait par l’Allemagne sur les sites français, une augmentation de salaire digne de ce nom pondèrera un tant soit peu le manque flagrant d’investissement du  groupe sur nos sites.
    Nous constatons également que durant les crises, de la COVID puis des semi-conducteurs, le groupe a tiré parti des aides apportées par le gouvernant Français avec plus de 10 000 000 € versés par l’état pour le périmètre RBFR.
    Dans ce contexte et avec une inflation estimée pour les 12 derniers mois autour de 2,6%, voici les revendications salariales de la CDFT pour les NAO.

    La CFDT demande pour 2022 une Augmentation Générale (AG) de 4,5 % pour tous, cadres et non-cadres !

    Pourquoi une Augmentation Générale ?

    • Pour éviter que l’inflation empiète sur le pouvoir d’achat de chacun. Celle ou celui
      qui n’a pas une augmentation de salaire au moins égale à l’inflation dans l’année
      voit son pouvoir d’achat diminuer
    • Parce que le maintien du niveau du pouvoir d’achat ne doit pas dépendre d’une
      Augmentation Individuelle donnée, ou pas, sur des critères appréciés par la
      hiérarchie
    • Parce que ne récompenser que par des AI c’est mettre à mal la cohésion des
      services en suscitant des rivalités au détriment du collectif.

    Pour la CFDT, le maintien du pouvoir d’achat de tous, cadres et non-cadres doit passer par une
    Augmentation Générale (AG).

    Par ailleurs, la CFDT demande que cette AG soit Uniforme (AGU), c’est-à-dire d’un montant de 197 € net par mois pour tous, quel que soit le statut du salarié.
    Nous avons chiffré cette demande et elle représente une augmentation de 4,5 % de la masse salariale.
    Avec cette AGU, tous les salariés dont le salaire se situe en-dessous du salaire moyen auront une augmentation supérieure à 4,5 % et ceux pour qui le salaire est supérieur auront une augmentation inférieure à 4,5 %.

    Voici quelques exemples de ce que donnera l’AGU à 197 € nets :

    • Un salarié avec un salaire de 2 000 € nets aura une augmentation de 9,83 %
    • Un salarié avec un salaire de 3 500 € nets aura une augmentation de 5,62 %
    • Un salarié avec un salaire de 5 000 € nets aura une augmentation de 3,93 %
    • Un salarié avec un salaire de 6 500 € nets aura une augmentation de 3,03 %
    • Un salarié avec un salaire de 8 000 € nets aura une augmentation de 2,46 %

    Concernant la récompense des salariés par des Augmentations Individuelles (AI), la CFDT est certaine que les directions des sites seront trouver les ressources pour les mettre en place comme cela se passe déjà sur plusieurs sites.

    Voici l’intégralité des revendications qui seront portées et défendues par la CFDT lors des NAO afin d’améliorer les conditions des salariés sur chacun des sites RBFR.

    Rémunération

    • 4,5 % d’augmentation générale répartie en Augmentation Générale Uniforme soit 197 € d’augmentation net mensuelle afin de favoriser les salaires les plus bas.
    • Le passage du budget CSE à 3% pour compenser le nombre croissant de départs de salariés en retraite
    • Une prime Macron de 1 000 € adossée à l’intéressement
    • Accord dérogatoire sur la participation aux bénéfices
    • Bilan des carrières sans AI ni promotion depuis plus de 10 ans 15 ans et 20 ans
    • Budget spécifique par site pour les salariés sans AI ou promo depuis de nombreuses années
    • Une revalorisation de la rémunération supplémentaire aux inventeurs (prime de dépôt de brevets)
    • Une augmentation des plafonds des frais liés aux déplacements

    Egalité professionnelle

    • La mise en place de l’index d’égalité professionnelle par site afin d’avoir une vision la plus proche possible de la réalité
    • Une mise à jour automatique des grilles de salaires sur tous les sites aussitôt après l’application des NAO
    • Prévoir un budget pour réduire les différences salariales entre les femmes et les hommes qui seraient éventuellement mises en avant par l’index d’égalité

    Aménagement du temps de travail

    • La mise en place d’un accord national sur l’aménagement du temps de travail des séniors

    Lors de ces NAO, la CFDT ira défendre un ensemble de
    revendications ambitieuses mais qui sont à la hauteur
    de l’investissement de tous les salariés des sites
    Bosch en France.

    Rappel : A la fin de la première réunion, la Direction a annoncé sa proposition de
    départ pour les NAO 2022, avec un budget de 2,5 % réparti comme suit :

    • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
    • Niveau 5 (coeff 305 à 395) e cadre jusqu’à position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 %
      en AI
    • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI
    Nous sommes très loin du compte. Espérons que la Direction
    retrouve la raison avant la 2éme réunion NAO du 14 décembre !

    Bosch Rodez : Les salariés actent la sortie du diesel

     

    PARIS, 3 décembre (Reuters) – Les salariés de l’usine Bosch de Rodez (Aveyron), site emblématique des défis auxquels sont confrontés les industries spécialisées dans le diesel, ont voté à une très large majorité en faveur d’une restructuration drastique proposée par l’équipementier allemand, a dit vendredi à Reuters Christophe Arjona, coordinateur CFDT pour Bosch France.

    La CFDT, en intersyndicale, a organisé jeudi un référendum demandant aux 1.250 salariés encore présents sur le site de dire s’ils étaient pour ou contre la signature par les syndicats d’un accord de transformation radicale de l’usine d’ici 2028.

    La consultation a recueilli 86,69% de voix pour et 12,04% de contre, a indiqué le représentant CFDT.

    « Ce résultat positif est un résultat encourageant. Le processus se poursuit avec pour prochaine étape une consultation au niveau du CSEC la semaine prochaine », a déclaré à Reuters une porte-parole de Bosch France.

    La direction prévoit de supprimer 750 emplois via des départs volontaires et des pré-retraites et de n’en conserver que 500 à l’horizon 2025. Les efforts de compétitivité consentis par les salariés ont été éclipsés ces dernières années par la baisse de la demande en injecteurs diesel et en bougies de préchauffage, spécialité du site.

    Dans son format réduit, l’usine Bosch devrait se tourner vers le développement et la production de piles à combustible à hydrogène pour le transport réfrigéré, une solution nommée « FresH2« .

    Avec le vote de vendredi, et la remise jeudi prochain aux syndicats de l’accord pour signature, une page se tourne pour une usine établie dans les années 1960, en pleine crise des bassins houillers et du secteur de la ganterie.

    Le site a employé un temps 2.400 personnes (intérimaires compris), jusqu’à ce que l’affaire de trucage des moteurs diesel en 2015, puis l’accélération actuelle de la sortie des motorisations thermiques, ne condamne définitivement cette technologie.

    La Plateforme de la filière automobile craint qu’en tout 100.000 emplois puissent être perdus dans le secteur en France d’ici 2030 sous l’effet conjugué du COVID-19, des pénuries de puces et de la bascule accélérée vers l’électrique.

    Préparation des CSE

    Chaque mois, la direction organise un CSE qui permet d’échanger avec vos représentants du personnel.

    Quelles sont vos attentes ?

    En tant que salarié, il est légitime de se poser des questions sur le
    fonctionnement de l’entreprise. Le télétravail nous a éloigné de
    notre lieu de travail habituel.
    La CFDT vous propose de garder le contact et de nous envoyer à tout
    moment vos question.

    Comment envoyer les questions aux élus CFDT ?

    1. Par email à RBFR-So.CFDT@fr.bosch.com
    2. Directement auprès de vos élus Téléphone / Skype /
      Teams / Présentiel
    3. Au local syndical CFDT situé à côté du CSE. En cas
      d’absence, une boite aux lettres est disponible.

    Vos questions seront transmises en toute confidentialité
    à la direction puis débattues en séance. Un retour vous sera communiqué à la prochaine diffusion et aussi directement sur le site https://cfdtboschfrance.fr/

    Actualité du site de Saint Ouen

    Travaux en cours : De nombreux
    chantiers sont en cours sur le site de
    Saint Ouen.

    Visitez régulièrement notre site internet https://cfdtboschfrance.fr/
    N’hésitez pas à prendre contact avec vos élus CFDT pour plus d’informations
    RBFR-So.CFDT@fr.bosch.com

    Adhérer en ligne et participer au groupe Cfdt Bosch So

     

    Bosch France, Signature d’un accord sur l’activité partielle

    L’accord unanimement signé par les syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, Sud) le 17 juillet 2020 est un des premiers à poser le cadre pour le recours au tout nouveau dispositif d’activité partielle longue durée qui vise à permettre aux entreprises de réduire leur activité sur une longue période tout en bénéficiant, si elles négocient un accord et s’engagent à préserver l’emploi, d’une subvention salariale plus favorable. Il prévoit un maintien de la rémunération nette de 90% (contre 70% pour le dispositif légal) et neutralise les effets de la réduction d’activité sur les RTT/congés et primes diverses.