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Débrayage Bosch Drancy

La CFDT BOSCH annonce un
mouvement de débrayage à Drancy pour revendiquer une augmentation de salaire des salariés du département
SAV Power Tools
(Outillage Electroportatif)

Le 11/05/2023, la CFDT se mobilise aujourd’hui pour faire entendre les voix de l’ensemble des salariés du SAV PT. En tant que délégués syndicaux / Elus CSE CFDT, nous annonçons avec détermination un mouvement de débrayage des techniciens d’atelier afin de réclamer une juste augmentation de salaire pour l’ensemble des salariés de ce département.

Depuis de nombreuses années, les travailleurs ont fait preuve d’engagement et de dévouement envers l’entreprise Bosch. Ils ont contribué à son développement, à sa performance et à son succès. Malheureusement, malgré ces efforts, les salaires n’ont pas suivi le même rythme de croissance. Nous pouvons citer plusieurs salariés qui n’ont pas eu d’augmentation de coefficient depuis plus de 20 années !

Face à cette situation préoccupante, la CFDT se positionne comme un soutien solide pour les travailleurs et travailleuses du SAV PT, luttant pour la justice sociale et l’équité salariale. Notre objectif est de garantir que chaque travailleur soit justement rémunéré en fonction de sa contribution et de la valeur ajoutée qu’il apporte à son entreprise.

Nous appelons donc tous les salariés du SAV PT à se joindre à ce mouvement de débrayage, qui se tiendra le 11/05/2023 à partir de la pause de 10h20. Cette action vise à démontrer notre unité et notre détermination à faire valoir nos droits et les revendications légitimes des travailleurs et travailleuses du SAV PT.

Nous demandons à la direction Bosch de reconnaître les efforts et les sacrifices consentis par les travailleurs et de négocier de manière constructive en vue d’une augmentation de salaire significative. Cette augmentation devrait être en adéquation avec l’augmentation du coût de la vie actuelle, les profits réalisés par les entreprises et les compétences et qualifications des salariés.

La CFDT est fermement convaincue qu’une meilleure rémunération contribuera à améliorer les conditions de vie des travailleurs et travailleuses, favorisera la motivation et l’engagement au travail, et renforcera la cohésion sociale au sein de Bosch.

Ensemble, unissons nos forces pour obtenir une augmentation de salaire juste et équitable pour tous les travailleurs et travailleuses du SAV PT. Le moment est venu de reconnaître la valeur des travailleurs et de leur accorder la récompense qu’ils méritent.

Pour la C.F.D.T

Le Coordinateur National Arjona Christophe,
Le Délégué syndical Lemaire Jean Laurent,
Les élus CSE Bosch Drancy / Saint-Ouen : Boublenza Carole, Dufond Diemson, Djabakatie Bassirou, Van Den Dooren Ghislain.

 

Manifestation du 13 avril 2023

#64ANSCESTNON : MANIFESTONS MASSIVEMENT LE JEUDI 13 AVRIL 2023

Alors que le conseil constitutionnel va se positionner sur la forme et le fond de la réforme de la retraite contre laquelle nous nous sommes mobilisés, la CFDT membre de l’intersyndicale appel à se mobiliser pour peser dans ce moment décisif pour être encore nombreux dans la rue pour dire NON !

RENDEZ-VOUS JEUDI 13 AVRIL 2023 à 13h00 DÉPART OPERA direction BASTILLE.

Découvrez le point de rassemblement le plus proche :

Manifestation du 6 avril 2023

L’adoption de la réforme des retraites par 49-3 a entraîné une crise démocratique dont il faut sortir le pays par le haut. Face à l’ampleur de la contestation et du rejet des 64 ans, il est temps d’obtenir des réponses à la hauteur des enjeux !
Le gouvernement doit mettre sa réforme en suspens et rétablir le dialogue.
Nous le répétons : les 64 ans ne sont en aucun cas une solution acceptable. En attendant que le gouvernement ouvre enfin la voie pour un compromis, les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de mobilisation dans le calme le :

RENDEZ-VOUS INVALIDES à 13h00
(Ballon SYMEF-CFDT)

Retrouvez toutes nos revendications pour une réforme des retraites
juste et solidaire sur : https://cfdt.fr/reforme-des-retraites

L’intersyndicale déterminée
donne rendez-vous le 6 avril 2023

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et  déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une  fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et  brutale.
Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.
Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.
L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.
Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

Manifestation unitaire :

Jeudi 6 avril 2023 · 14h00 · Invalides

#pas1jourdeplus

Nous sommes déjà plus de 1 100 000 à avoir signé la pétition pour dire non à cette réforme injuste et brutale. Rejoignez-nous :

Manifestation contre la réforme des retraites du 28/03/2023

Réforme des retraites : pour le retrait, on continue !

Depuis 2 mois, une formidable mobilisation sociale bat son plein. Chaque manifestation est une réussite.

Ce mouvement social fait la démonstration par les grèves dans tous les secteurs professionnels et des manifestations dans les grandes comme dans les petites localités du pays, que cette réforme des retraites était brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du travail, en particulier pour les femmes.

Jamais autant de monde ne s’est réuni de façon pacifique.

Face à cela, le gouvernement reste sourd, mais le bruit de la rue se fait de plus en plus fort.

La CFDT et en particulier le SYMEF, sont omniprésents depuis le début, apportant du Orange partout dans la rue.

Le passage en force du 49.3, n’est que l’application visible de la méthode de ce gouvernement. Gouverner, seul et contre tous, sans concertation, en utilisant toutes les ficelles de la démocratie française. 11 fois en un an, que le gouvernement passe en force.  Nous avons même appris l’existence du 47.1 pour raccourcir les débats.

Les Français n’ont pas voté pour ce programme, mais pour repousser l’extrême : « j’ai confiance que ce vote m’oblige pour les années à venir. »

La promesse de 1 200€ n’est que du leurre, un mensonge pur et simple, les carrières longues, dans 2/3 des cas devront cotiser bien plus que 43 annuités, les classes populaires laissées pour compte, les femmes ensuite premières perdantes.

La non-sincérité de cette réforme montre le mépris pour les Français. Elle ne fera qu’aboutir dans quelques années sur la suite, celle de rallonger le nombre d’annuités.

Pour autant, rien n’est joué même avec le rejet plus que prévisible de la motion de censure de cet après-midi à l’assemblée nationale. Il aura manqué 9 petites voix.

Tout d’abord, la saisie du Conseil constitutionnel, suspensif, mais qui ne pourra sans nul doute pas censurer l’ensemble de la loi.

Mais ensuite, et c’est là que la rue va permettre de lancer les premières bases, il restera deux armes : celle de la non-publication des décrets d’applications, ou celle du référendum d’initiative partagée. Ce référendum permet de bloquer pendant 9 mois l’application d’une loi.

La CFDT par son Secrétaire Général, Laurent BERGER appelle tous les militants, tous les sympathisants, tous les salariés, tous les Français à le rejoindre en masse dans la rue le jeudi 23 mars, en faisant appel à la grève ou tout autre moyen permettant de venir manifester.

RENDEZ-VOUS LE 23 MARS 2023 Place de la BastilleAU 19 BD BOURDON, PARIS 4

derrière le ballon SYMEF – CFDT A partir de 14 heures

Manifestation du 23 mars 2023

Réforme des retraites : pour le retrait, on continue

Depuis 2 mois, une formidable mobilisation sociale bat son plein. Chaque manifestation est une réussite.

Ce mouvement social fait la démonstration par les grèves dans tous les secteurs professionnels et des manifestations dans les grandes comme dans les petites localités du pays, que cette réforme des retraites était brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du travail, en particulier pour les femmes.

Jamais autant de monde ne s’est réuni de façon pacifique.

 

Face à cela, le gouvernement reste sourd, mais le bruit de la rue se fait de plus en plus fort.

La CFDT et en particulier le SYMEF, sont omniprésents depuis le début, apportant du Orange partout dans la rue.

Le passage en force du 49.3, n’est que l’application visible de la méthode de ce gouvernement. Gouverner, seul et contre tous, sans concertation, en utilisant toutes les ficelles de la démocratie française. 11 fois en un an, que le gouvernement passe en force.  Nous avons même appris l’existence du 47.1 pour raccourcir les débats.

 

Les Français n’ont pas voté pour ce programme, mais pour repousser l’extrême : « j’ai confiance que ce vote m’oblige pour les années à venir. »

La promesse de 1 200€ n’est que du leurre, un mensonge pur et simple, les carrières longues, dans 2/3 des cas devront cotiser bien plus que 43 annuités, les classes populaires laissées pour compte, les femmes ensuite premières perdantes.

La non-sincérité de cette réforme montre le mépris pour les Français. Elle ne fera qu’aboutir dans quelques années sur la suite, celle de rallonger le nombre d’annuités.

 

Pour autant, rien n’est joué même avec le rejet plus que prévisible de la motion de censure de cet après-midi à l’assemblée nationale. Il aura manqué 9 petites voix.

Tout d’abord, la saisie du Conseil constitutionnel, suspensif, mais qui ne pourra sans nul doute pas censurer l’ensemble de la loi.

Mais ensuite, et c’est là que la rue va permettre de lancer les premières bases, il restera deux armes : celle de la non-publication des décrets d’applications, ou celle du référendum d’initiative partagée. Ce référendum permet de bloquer pendant 9 mois l’application d’une loi.

La CFDT par son Secrétaire Général, Laurent BERGER appelle tous les militants, tous les sympathisants, tous les salariés, tous les Français à le rejoindre en masse dans la rue le jeudi 23 mars, en faisant appel à la grève ou tout autre moyen permettant de venir manifester.

RENDEZ-VOUS LE 23 MARS 2023

Place de la BastilleAU 19 BD BOURDON, PARIS 4ème

derrière le ballon SYMEF – CFDT à partir de 13h30

Manifestation du 15 mars 2023

TOUS À LA MANIFESTATION

Mercredi 15 mars 2023 · 14h00 · Invalides

A l’occasion de cette septième journée de mobilisation, ce sont à nouveau des  centaines de milliers de salarié.es, jeunes, retraité.es qui se sont mis en grève et qui sont descendus dans la rue pour une nouvelle fois dire non au départ à la retraite à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.
L’intersyndicale unie dénonce le mépris dans lequel s’obstine Emmanuel Macron qui refuse de la recevoir.
Parce que l’intersyndicale entend faire grandir le rapport de force en complément des mobilisations en cours et constate que l’immense majorité de la population reste déterminée à dire non à ce projet de loi, elle demande solennellement au gouvernement d’organiser une consultation citoyenne à ce sujet dans les plus brefs délais.
La pétition intersyndicale a recueilli plus d’un million de signataires, c’est largement au-dessus du nombre de signataires pour que le parlement s’en saisisse.
L’intersyndicale soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement pour obtenir le retrait de ce projet de loi.
D’ores et déjà elle appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire et moment important du calendrier parlementaire.
Elle se réunira à nouveau le 15 mars au soir.

 

MERCREDI 15 MARS 2023 À 14H00
DÉPART ROND POINT DU BLEUET DE FRANCE, PARIS 7E

#pas1jourdeplus

Nous sommes déjà plus de 1 100 000 à avoir signé la pétition pour dire non à cette réforme injuste et brutale.
En plus de signer la pétition, prenez le temps MAINTENANT d’utiliser cet outil rapide #PasdeMajorité pour interpeller vos députés afin de dire non à la réforme des retraites : https://pasdemajorite.fr/

Manifestation du 7 mars 2023

RÉFORME DES RETRAITES
#64ANSCESTNON
BLOQUONS CETTE RÉFORME !

Alors que nous étions des millions de travailleurs et travailleuses dans
les rues ces dernières semaines pour manifester notre refus des 64 ans,
le gouvernement reste sourd à notre opposition. Les organisations
appellent donc à durcir le ton et à mettre la France à l’arrêt :

MARDI 7 MARS 2023

Boulevard Raspail, près du ballon CFDT SYMEF.

Pour cela, nous aurons d’abord besoin d’être plus nombreuses
et nombreux dans les cortèges qui s’organiseront partout France.

Mettre la France à l’arrêt, ce sera aussi, dans toutes les entreprises
et les administrations, arrêter de travailler quelques minutes ou quelques
heures, le même jour, avec le même mot d’ordre : #Stop64ans
(le hashtag à utiliser largement sur les réseaux sociaux).
Montrons au Gouvernement et au Parlement que nous sommes
une majorité à être opposés à cette réforme !

C’est avec chacun et chacune d’entre vous que nous pourrons faire reculer
le Gouvernement sur ce projet néfaste : alors rejoignez-nous,
dans les actions ET les manifestations le 7 mars.

Retrouvez tous les points de rassemblement ici :
www.cfdt.fr/manifestations-retraite

Vous pouvez aussi continuer à signer et faire signer la pétition
intersyndicale ayant recueilli plus d’1 million de signatures pour peser dans le rapport de force qui s’est engagé.

SOLIDARITE@BOSCH

Solidarité@Bosch

Le 7 décembre 2022, nous avons eu le plaisir d’accueillir les associations Les enfants de la lune, Entr’Aide – Une Lame pour Courir, et  Aide aux jeunes Diabétiques.

Un chèque de plus de 5 000 EUR leur a été remis de la part de tout les salariés Bosch qui ont décidé d’arrondir à l’euro inférieur leur salaire chaque mois. Bosch double la somme totale récoltée !

En 2021, 17 500 EUR a été récolté et chacune des trois associations a bénéficié d’un chèque de plus de 5 800 EUR.

Merci à tous les donateurs.
Pour adhérer au projet Solidarité@Bosch, cliquez ici : e-don

En 2022, nous avons perdu 95 adhérents. Cette baisse est le solde de la sortie du dispositif de 135 salariés et de l’adhésion de 40 salariés.

Fin 2022, le taux d’adhésion au dispositif est de 23,26 %

 

Manifestation du 16 février 2023

Nous étions 2,5 MILLIONS de travailleurs et travailleuses
dans les rues le 31 janvier, les 7 et 11 février pour dire « non aux 64 ans ! »…
et c’est la plus forte mobilisation de ces 30 dernières années !
Pour autant, nous devons poursuivre nos efforts pour faire reculer
le gouvernement sur cette mesure injuste. C’est pourquoi,
nous vous donnons rendez-vous :

L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement !

jeudi 16 février 2023 · 14h00 · Bastille et le 7 mars en grève pour mettre la France à l’arrêt !

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.
Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.
Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février.
Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député-es et sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.
Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.
Les Unions Régionales appellent les Franciliennes et Franciliens à maintenir la pression durant la période des vacances scolaires en s’impliquant dans les initiatives organisées dans les entreprises, administrations et services, les localités et les départements.

Manifestation unitaire :

jeudi 16 février 2023 · 14h00 · Bastille
et le 7 mars en grève pour mettre la France à l’arrêt !

RÉFORME DES RETRAITES : DÉCRYPTER POUR D’AUTRES CHOIX

LE GOUVERNEMENT AFFIRME QUE LES RETRAITES SONT FINANCIÈREMENT EN DANGER ET QUE LA SEULE SOLUTION EST LE RECUL DE L’ÂGE LÉGAL DE DÉPART À LA RETRAITE À 64 ANS. LA CFDT RÉCUSE CETTE ANALYSE ET REJETTE TOUT RECUL DE L’ÂGE LÉGAL DE DÉPART. RETROUVEZ ICI LES ALTERNATIVES DE LA CFDT POUR UNE RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES JUSTE ET SOLIDAIRE, ET POURQUOI 64 ANS, C’EST ET CE SERA TOUJOURS NON !

1. COMPRENDRE LE BESOIN DE FINANCEMENT
DU SYSTÈME DE RETRAITE
Depuis plusieurs années, le Conseil d’orientation des retraites (COR)
démontre que les dépenses du système de retraite sont maîtrisées.
Cela n’a pas toujours été le cas. Aujourd’hui, cette maîtrise des dépenses – qui est la conséquence des réformes des dernières décennies – n’est pas contestée. De plus, les caisses de retraites ont, au fil des années, constitué des réserves pour sécuriser l’avenir, et elles s’élèvent aujourd’hui à 170 milliards d’euros nets.
En revanche, tout le monde n’est pas d’accord sur le besoin
de financement du système de retraite pour les années à venir.
Chacun s’appuie sur le dernier rapport du COR pour affirmer des choses différentes : certains disent que le déficit à venir sera important, d’autres affirment qu’il sera d’une ampleur limitée, et d’autres encore soutiennent qu’il n’y aura aucun problème.
Pour comprendre ce désaccord, il faut revenir sur la manière
dont le COR construit ses projections de recettes et dépenses.

RETRAITES 64 ans, c’est non !
Et c’est non pour l’ensemble des organisations syndicales, quelle que soit leur  sensibilité. Toutes font le même constat : repousser l’âge minimal de départ à la retraite revient à s’attaquer aux salariés qui ont commencé à travailler tôt, qui ont souvent les métiers les plus pénibles et une espérance de vie inférieure au reste  de la population.
« Notre système de retraites par répartition n’est pas en danger  financièrement,  insiste Yvan Ricordeau, le secrétaire national chargé de ce dossier sensible à la  CFDT. Rien ne justie une réforme aussi brutale qui, si elle est adoptée, va avoir des conséquences sur l’ensemble de notre protection sociale et notamment sur  l’assurance chômage. » Car repousser l’âge de départ à 64 ans revient également à aggraver la précarité des personnes qui ne

sont déjà plus en emploi. Et l’on connaît la dureté du marché du travail vis-à-vis des seniors en France, nombreux à désespérer de retrouver un emploi passé le cap des 55 ans (lire le décryptage p. 4). Sur ce sujet aussi, les syndicats
parlent d’une même voix.
« Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse, pendant la concertation avec le gouvernement, de proposer d’autres solutions de  nancement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement », dénoncent-elles dans un texte commun. Alors que le projet de loi va être adopté en Conseil des ministres (ce n’est pas encore le cas lorsque nous mettons sous presse), les salariés sont appelés à se mobiliser afin

d’empêcher cette réforme d’aller à son terme. La mobilisation devrait s’étirer dans la durée et avoir lieu selon des modalités diverses – grèves, manifestations, pétitions, rencontres avec les parlementaires, contre-argumentations… «C’est une réforme budgétaire»
La bataille de l’opinion commence. Les voix des travailleurs doivent être entendues et leurs opinions prises en considération par un pouvoir exécutif qui reste sourd aux revendications de l’ensemble des organisations syndicales : ne pas toucher à la borne d’âge ! « Ce projet de loi n’est pas une réforme des retraites, c’est une réforme budgétaire, résume Laurent Berger. Et c’est bien là tout le problème. »

Manifestations les 7 et 11 février 2023

Nous étions 2,5 MILLIONS de travailleurs et travailleuses
dans les rues le 31 janvier pour dire « non aux 64 ans ! »…
et c’est la plus forte mobilisation de ces 30 dernières années !
Pour autant, nous devons poursuivre nos efforts pour faire reculer
le gouvernement sur cette mesure injuste. C’est pourquoi,
nous vous donnons rendez-vous :

Pour la première fois, une mobilisation aura lieu un samedi,
pour permettre à toutes celles et ceux qui ne peuvent faire grève
la semaine de se mobiliser. Alors que vous soyez salarié·es, agents
et agentes, demandeurs et demandeuses d’emploi, retraité·es, …
rejoignez massivement les cortèges !
Avec vous, nous pouvons être encore plus nombreuses
et nombreux, pour exprimer notre rejet.
Retrouvez tous les points de rassemblement ici :
www.cfdt.fr/manifestations-retraite

RÉFORME DES RETRAITES : DÉCRYPTER POUR D’AUTRES CHOIX

LE GOUVERNEMENT AFFIRME QUE LES RETRAITES SONT FINANCIÈREMENT EN DANGER ET QUE LA SEULE SOLUTION EST LE RECUL DE L’ÂGE LÉGAL DE DÉPART À LA RETRAITE À 64 ANS. LA CFDT RÉCUSE CETTE ANALYSE ET REJETTE TOUT RECUL DE L’ÂGE LÉGAL DE DÉPART. RETROUVEZ ICI LES ALTERNATIVES DE LA CFDT POUR UNE RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES JUSTE ET SOLIDAIRE, ET POURQUOI 64 ANS, C’EST ET CE SERA TOUJOURS NON !

1. COMPRENDRE LE BESOIN DE FINANCEMENT
DU SYSTÈME DE RETRAITE
Depuis plusieurs années, le Conseil d’orientation des retraites (COR)
démontre que les dépenses du système de retraite sont maîtrisées.
Cela n’a pas toujours été le cas. Aujourd’hui, cette maîtrise des dépenses – qui est la conséquence des réformes des dernières décennies – n’est pas contestée. De plus, les caisses de retraites ont, au fil des années, constitué des réserves pour sécuriser l’avenir, et elles s’élèvent aujourd’hui à 170 milliards d’euros nets.
En revanche, tout le monde n’est pas d’accord sur le besoin
de financement du système de retraite pour les années à venir.
Chacun s’appuie sur le dernier rapport du COR pour affirmer des choses différentes : certains disent que le déficit à venir sera important, d’autres affirment qu’il sera d’une ampleur limitée, et d’autres encore soutiennent qu’il n’y aura  aucun problème.
Pour comprendre ce désaccord, il faut revenir sur la manière
dont le COR construit ses projections de recettes et dépenses.