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Négociations Télétravail

Les négociations concernant les nouvelles conditions de télétravail ont débuté début janvier avec deux premières réunions au cours desquelles la Direction nous a fait part de ses propositions sur les futures modalités du télétravail.

L’objectif étant de trouver un accord national avant de finaliser les discussions pour prendre en compte les spécificités de chaque site.

La crise sanitaire a eu un impact important sur nos conditions de travail. La plupart des salariés ont eu recours au télétravail lors de ces deux dernières années. Certains ont découvert ce mode de travail qui a certes ses avantages mais présente aussi des risques à ne pas négliger.

Les attentes des salariés sont fortes pour ce nouvel accord et vos élus CFDT défendront vos intérêts lors de ces négociations

Les thèmes abordés lors de ces négociations sont les suivants :

  • Définition et types de télétravail
  • Caractère volontaire
  • Conditions d’éligibilité au télétravail
  • Nombre de jours de télétravail
  • Lieu d’exercice du télétravail
  • Procédure de passage en télétravail
  • Frais liés au télétravail
  • Temps de travail
  • Droit à la déconnexion
  • Santé
  • Formation
  • Suivi du télétravail

1/ Définition et type de télétravail

Plusieurs catégories de télétravail sont proposées pour différencier le télétravail régulier du télétravail occasionnel (ponctuel, circonstances exceptionnelles individuelles ou collectives)

Notre avis :

Ces catégories devraient couvrir l’ensemble des situations. Le télétravail occasionnel permettra aux salariés qui ne souhaitent pas bénéficier d’un avenant de télétravail de pouvoir télétravailler de manière ponctuelle, en cas d’intervention technique à son domicile par exemple, ce qui apporte une certaine flexibilité. Une attention particulière devra être portée sur les demandes de télétravail pour motif médical qui doivent être strictement encadrées.

2/ Caractère volontaire

L’accord prévoit le principe du double volontariat, sauf pour les circonstances exceptionnelles, comme la crise sanitaire que nous traversons. La demande du télétravail est à l’initiative du salarié et doit être acceptée par l’employeur.

Notre avis :

Le code du travail précise bien ce caractère volontaire du télétravail en définissant celui-ci comme « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication »

3/ Conditions d’éligibilité au télétravail

Tous les types de contrats sont éligibles au télétravail après 2 mois d’ancienneté.

Télétravail régulier : Poste pouvant être exercé à distance et dont l’exécution en télétravail est compatible avec le bon fonctionnement du service et la configuration de l’équipe.

Proposition de l’utilisation d’un questionnaire d’autodiagnostic basé sur des critères objectifs pour vérifier la compatibilité du poste au télétravail.

Télétravail occasionnel : Conditions d’accord plus souples que pour le télétravail régulier.

Télétravail circonstances individuelles : nécessite un justificatif

Télétravail exceptionnel : Imposé pour motifs encadrés par le code du travail

Notre avis :

La possibilité de faire du télétravail pour tous les salariés, quelque soit leur contrat, était une de nos revendications qui a été entendue. La direction a également accepté le principe que les salariés ayant effectué du télétravail pendant la crise sanitaire soient, de fait, présumés éligibles au télétravail régulier.

Nous sommes conscients du risque d’iniquité dans l’application de cet accord, certains managers étant encore réticent pour ce mode d’organisation du travail.  Nous resterons vigilants sur ce point et vous apporterons un support si nécessaire pour trouver des solutions.

4/ Nombre de jours de télétravail

La Direction propose un nombre maximum de 110 jours par an. Le nombre de jours devra être défini par le manager. Présence minimum d’un jour par semaine sur site et compteur non reportable d’une année sur l’autre

Notre avis :

La différence principale par rapport à l’accord actuel est la flexibilité qu’apporte ce type de compteur en offrant la possibilité aux salariés de gérer leur compteur sans définir des jours de télétravail fixes par semaine.

En ce qui concerne le nombre de jours, nous continuons notre réflexion en prenant en compte les attentes des salariés.

5/ Lieu d’exercice du télétravail

Le télétravail devra s’exercer en France métropolitaine exclusivement, dans la résidence principale où dans un lieu tiers dans la mesure ou les conditions de confidentialité et de sécurité sont respectées. Les espaces de coworking sont prohibés.

Notre avis :

Nous avons demandé et obtenu que le lieu d’exercice du télétravail ne soit pas uniquement la résidence principale. Il est en effet tout à fait possible de télétravailler dans un autre lieu (parents, résidence secondaire, etc.).

En ce qui concerne l’espace de coworking, il y a beaucoup de nouveauté dans le domaine. Cela pourrait être une alternative aux personnes ne pouvant ou voulant pas télétravailler chez elles, dans la mesure où la confidentialité est respectée.

6/ Procédure de passage en télétravail

Pour le télétravail régulier : discussion préalable avec le manager, remplissage du questionnaire d’autodiagnostic et demande d’avenant en cas d’accord.

Pour les autres types de télétravail, accord écrit suffisant.

Dans tous les cas, pointage des heures réellement effectuées.

Notre avis :

Tout refus du manager doit être justifié en détails. Les salariés peuvent bien entendu demander le support des représentants CFDT en cas de litige afin de trouver des solutions. Nous avons obtenu la création d’une commission de suivi au niveau national.

7/ Temps de travail

Même temps de travail que sur sites, en respectant également les durées maximales de travail et les temps de repos. Les salariés en heures pourront être joints dans les plages horaires en vigueur sur sites. Les salariés en forfait jours bénéficient de la même autonomie que sur sites. L’évaluation de la charge de travail devra faire l’objet d’une attention particulière lors de l’entretien annuel.

Notre avis :

C’est un sujet complexe. Il est évident que le fait de passer en télétravail ne doit pas impliquer de hausse de la charge de travail. Le dialogue est essentiel pour éviter les dérives.

8/ Droit à la déconnexion

La Direction rappelle le droit à la déconnexion en proposant une plage horaire de 08h30 à 18h30 en dehors de laquelle un salarié ne pourra pas être contacté, dans la mesure du possible, tout en indiquant que cette plage horaire n’est pas une plage de disponibilité du salarié.

Notre avis :

Le droit à la déconnexion n’est pas vraiment spécifique au télétravail. Il s’agit d’un un droit pour l’ensemble des salariés quel que soit le mode d’organisation du travail.

Il est essentiel de garantir le respect des temps de repos et de congés afin d’avoir un équilibre entre la vie personnelle et familiale. Très souvent, les salariés n’indiquent pas leurs horaires réels et indiquent plutôt une plage fixe comme 09h-17h. Cela rend impossible la vérification du respect des temps de travail et de repos.

La sensibilisation régulière des salariés et le dialogue entre les salariés et leurs managers sont essentiels.

9/ Santé et sécurité

Plusieurs actions préventives et curatives sont évoquées, de la formation pour tous les salariés, incluant bien entendu le management, des guides de bonne pratiques et un suivi du télétravail

Notre avis :

C’est peut-être le volet le plus important de l’accord. La plupart des salariés apprécient le télétravail qui est devenu un mode d’organisation du travail incontournable aujourd’hui. Néanmoins, les risques psycho sociaux inhérents à celui-ci sont nombreux et pas toujours bien connus ni maitrisés, comme le risque d’isolement social. Il y aura donc un travail important à faire sur la prévention des risques notamment.

10/ Equipements

La Direction propose de mettre à disposition de chaque salarié qui le demande le pack suivant :

  • Un 2eme écran
  • Un 2eme clavier
  • Une 2eme souris
  • Un base USB avec 4 ports
  • Un 2eme chargeur
  • Un 2eme casque

Ce pack sera prêté aux salariés, commandé via CI et devra être retiré sur le site (pas d’envoi à domicile).

Notre avis :

Même si la règlementation n’impose pas à l’employeur de mettre à disposition des salariés le mobilier pour aménager son poste de télétravail, nous réitérons notre demande d’une indemnité de 300 Euros afin que les salariés puissent s’équiper correctement (chaise, bureau, lampe etc…). Beaucoup d’autres entreprises (Renault, Stellantis par ex) ont accepté ces revendications légitimes et nous ne comprenons pas le refus catégorique de la Direction.

11/ Frais liés au télétravail

La direction propose une indemnité forfaitaire de 2 Euros par jour de télétravail

Notre avis :

Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les frais engagés par les salariés dans le cadre de l’exécution de leur travail.

L’URSSAF donne la possibilité du versement d’une indemnité forfaitaire ou d’utiliser les frais réels sur la base de justificatifs. Une liste de frais pouvant être considérés pour cet objet est détaillée par l’URSSAF

Ces frais sont exonérés de cotisations et contributions sociales dans la mesure où ils sont utilisés pour couvrir les couts liés à l’activité de télétravail.

Pour l’indemnité forfaitaire, sans accord de groupe, l’URSSAF limite le montant à 2,5euros par jour de télétravail dans la limite de 55 euros par mois. En cas d’accord de groupe, l’indemnité est limitée à 13 euros par mois pour une journée de télétravail par semaine, ou 3,25 euros par jour de télétravail dans le mois, dans la limite mensuelle de 71,50 euros.

Nous demandons donc une indemnisation de 5 euros / jour de télétravail.

12/ Suivi, réversibilité

Il pourra être mis fin au télétravail à tout moment à l’initiative du salarié ou du manager avec un délai de prévenance d’un mois

Le manager peut demander à annuler un jour de télétravail en cas de besoin impératif avec un délai de 24h

Notre avis :

Comme pour l’accord, l’annulation du télétravail par le management devra être motivé en détails. En ce qui concerne l’annulation d’un jour de télétravail, nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de préciser les conditions dans l’accord et proposons de laisser l’autonomie aux salariés et managers de traiter ces cas exceptionnels en bon intelligence.

La prochaine réunion se déroulera le 10 mars. N’hésitez pas à nous poser vos questions et à nous indiquer vos attentes concernant le télétravail.

Vos élus sont toujours disponibles, n’hésitez pas à les contacter !

Future convention collective unique de la métallurgie

De nouveaux droits dans la future
CONVENTION COLLECTIVE UNIQUE DE LA METALLURGIE

La négociation négociation d’une convention collective nationale unique commencée il y a plus de 5 ans s’est conclue en décembre 2021. Fin janvier 2022, la CFDT prendra position sur la signature de ce texte applicable en 2024.

LES CLASSIFICATIONS

FAUX
La rémunération actuelle est garantie au passage dans le nouveau système.

FAUX
L’employeur ne pourra pas, tout comme aujourd’hui, modifier le coefficient du salarié sans son accord, pas plus que les éléments de son salaire.

VRAI
Comme c’est déjà le cas depuis l’accord de classification de 1975, c’est bien l’emploi réel qui est coté, il définit la classification du poste. Le coefficient n’est pas afférent à la personne qui tient l’emploi.

VRAI / FAUX
Les seuils d’accueil en vigueur aujourd’hui n’existeront plus. Pour autant, le diplôme et l’expérience professionnelle sont bien pris en compte dans le critère connaissance du système de cotation.

FAUX
Les principes de l’accord de 2002 sur le travail de nuit perdurent. Si le travail de nuit n’est pas prévu dans votre contrat initial, l’employeur doit obtenir votre accord écrit. S’il y figure, vous êtes en droit de le refuser si vous pouvez justifier d’une incompatibilité avec des obligations familiales impérieuses. Ce refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.

FAUX
Le maintien des quotas annuels actuels d’heures supplémentaires, soit 220 et 175 heures, est maintenu si votre décompte du temps de travail est annuel. Il n’y a pas non plus de remise en cause de la majoration des heures effectuées. À ces heures supplémentaires peut s’ajouter un quota de 80 heures activables tous les deux ans, alors les heures effectuées sont majorées de 25 points.

LES RELATIONS DU TRAVAIL

FAUX
La nouvelle convention collective harmonise les congés d’ancienneté Cadre et Non-Cadre. En fonction de leur âge et de leur ancienneté, les salariés pourront toujours obtenir jusqu’à 4 jours de congés supplémentaires. Le premier jour est acquis dès 2 ans d’ancienneté au lieu de 10 ans actuellement. Sur une carrière complète, le nombre de jours obtenus sera supérieur pour les salariés qui auront eu des mobilités. Les congés déjà acquis resteront attachés aux salariés déjà couverts par la convention collective.

VRAI / FAUX
Cette disposition est prévue aujourd’hui dans la convention collective des ingénieurs et cadres, rien n’est écrit pour les non-cadres, l’employeur peut l’imposer sur le contrat de travail. Avec la nouvelle convention collective, la mobilité sera encadrée pour tous les salariés avec l’impossibilité de l’imposer aux six premiers coefficients de la grille de classification.

VRAI / FAUX
Un salarié en arrêt maladie ne peut être licencié que dans le cas où son absence entraîne une perturbation grave du fonctionnement de l’entreprise, nécessitant un remplacement définitif dans un délai raisonnable. Dans ce cas l’indemnité de licenciement conventionnelle sera majorée de 50%.

LA PROTECTION SOCIALE

VRAI
Il existe une obligation de l’employeur de maintenir le salaire à 100% pendant une période variant en fonction de l’ancienneté. Cette période sera doublée pour les non-cadres. Au-delà, tous les salariés bénéficieront d’une couverture des risques incapacité(maladie), invalidité ou décès.

FAUX
La CFDT en avait fait une ligne rouge. Dès le premier jour d’arrêt de travail, les salariés continueront à être indemnisés à 100%.

VRAI
Une grille de salaire minimum annuel nationale et unique a été définie, elle fera l’objet d’une négociation annuelle nationale. La grille des salaires minima arrêtée permet une revalorisation de salaire pour les trois quarts des salariés concernés par les minima hiérarchiques.

FAUX
Pour la CFDT, le maintien de la prime d’ancienneté était une condition impérative de la poursuite de la négociation. Son maintien est acté, la valeur du point servant au calcul de la prime continuera à être négociée au niveau territorial.

FAUX
L’ensemble des avantages territoriaux qui n’ont pas été traités au niveau national restent de l’ordre de la négociation territoriale. Des négociations doivent s’ouvrir dans les territoires dès janvier 2022.

FAUX
Cette prime d’équipe de niveaux divers et non présente dans toutes les conventions collectives territoriales sera harmonisée sur l’ensemble du territoire. 30 minutes de temps de pause seront payées pour tous les salariés travaillant en équipe. C’est une amélioration pour plus de 40 % des salarié si mpactés.

Revendications CFDT Bosch NAO 2022

Tous les élus CFDT des sites de Drancy, Mondeville, Moulins, Rodez, Saint Ouen et Vénissieux se sont réunies afin d’élaborer le cahier revendicatif que défendra la délégation CFDT lors des NAO 2022 qui auront lieux les mardis 30 novembre et 14 décembre 2021.

En préambule, nous tenons à rappeler qu’une hausse du salaire des salariés n’est en aucun cas un coût pour l’entreprise mais un investissement et qu’à la vue du très faible
investissement fait par l’Allemagne sur les sites français, une augmentation de salaire digne de ce nom pondèrera un tant soit peu le manque flagrant d’investissement du  groupe sur nos sites.
Nous constatons également que durant les crises, de la COVID puis des semi-conducteurs, le groupe a tiré parti des aides apportées par le gouvernant Français avec plus de 10 000 000 € versés par l’état pour le périmètre RBFR.
Dans ce contexte et avec une inflation estimée pour les 12 derniers mois autour de 2,6%, voici les revendications salariales de la CDFT pour les NAO.

La CFDT demande pour 2022 une Augmentation Générale (AG) de 4,5 % pour tous, cadres et non-cadres !

Pourquoi une Augmentation Générale ?

  • Pour éviter que l’inflation empiète sur le pouvoir d’achat de chacun. Celle ou celui
    qui n’a pas une augmentation de salaire au moins égale à l’inflation dans l’année
    voit son pouvoir d’achat diminuer
  • Parce que le maintien du niveau du pouvoir d’achat ne doit pas dépendre d’une
    Augmentation Individuelle donnée, ou pas, sur des critères appréciés par la
    hiérarchie
  • Parce que ne récompenser que par des AI c’est mettre à mal la cohésion des
    services en suscitant des rivalités au détriment du collectif.

Pour la CFDT, le maintien du pouvoir d’achat de tous, cadres et non-cadres doit passer par une
Augmentation Générale (AG).

Par ailleurs, la CFDT demande que cette AG soit Uniforme (AGU), c’est-à-dire d’un montant de 197 € net par mois pour tous, quel que soit le statut du salarié.
Nous avons chiffré cette demande et elle représente une augmentation de 4,5 % de la masse salariale.
Avec cette AGU, tous les salariés dont le salaire se situe en-dessous du salaire moyen auront une augmentation supérieure à 4,5 % et ceux pour qui le salaire est supérieur auront une augmentation inférieure à 4,5 %.

Voici quelques exemples de ce que donnera l’AGU à 197 € nets :

  • Un salarié avec un salaire de 2 000 € nets aura une augmentation de 9,83 %
  • Un salarié avec un salaire de 3 500 € nets aura une augmentation de 5,62 %
  • Un salarié avec un salaire de 5 000 € nets aura une augmentation de 3,93 %
  • Un salarié avec un salaire de 6 500 € nets aura une augmentation de 3,03 %
  • Un salarié avec un salaire de 8 000 € nets aura une augmentation de 2,46 %

Concernant la récompense des salariés par des Augmentations Individuelles (AI), la CFDT est certaine que les directions des sites seront trouver les ressources pour les mettre en place comme cela se passe déjà sur plusieurs sites.

Voici l’intégralité des revendications qui seront portées et défendues par la CFDT lors des NAO afin d’améliorer les conditions des salariés sur chacun des sites RBFR.

Rémunération

  • 4,5 % d’augmentation générale répartie en Augmentation Générale Uniforme soit 197 € d’augmentation net mensuelle afin de favoriser les salaires les plus bas.
  • Le passage du budget CSE à 3% pour compenser le nombre croissant de départs de salariés en retraite
  • Une prime Macron de 1 000 € adossée à l’intéressement
  • Accord dérogatoire sur la participation aux bénéfices
  • Bilan des carrières sans AI ni promotion depuis plus de 10 ans 15 ans et 20 ans
  • Budget spécifique par site pour les salariés sans AI ou promo depuis de nombreuses années
  • Une revalorisation de la rémunération supplémentaire aux inventeurs (prime de dépôt de brevets)
  • Une augmentation des plafonds des frais liés aux déplacements

Egalité professionnelle

  • La mise en place de l’index d’égalité professionnelle par site afin d’avoir une vision la plus proche possible de la réalité
  • Une mise à jour automatique des grilles de salaires sur tous les sites aussitôt après l’application des NAO
  • Prévoir un budget pour réduire les différences salariales entre les femmes et les hommes qui seraient éventuellement mises en avant par l’index d’égalité

Aménagement du temps de travail

  • La mise en place d’un accord national sur l’aménagement du temps de travail des séniors

Lors de ces NAO, la CFDT ira défendre un ensemble de
revendications ambitieuses mais qui sont à la hauteur
de l’investissement de tous les salariés des sites
Bosch en France.

Rappel : A la fin de la première réunion, la Direction a annoncé sa proposition de
départ pour les NAO 2022, avec un budget de 2,5 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) e cadre jusqu’à position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 %
    en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI
Nous sommes très loin du compte. Espérons que la Direction
retrouve la raison avant la 2éme réunion NAO du 14 décembre !

NAO 2022

Tous les élus CFDT des sites de Drancy, Mondeville, Moulins, Rodez, Saint Ouen et Vénissieux se sont réunies afin d’élaborer le cahier revendicatif que défendra la délégation CFDT lors des NAO 2022.

En préparation de la première réunion de Négociation Annuelle Obligatoire qui s’est tenue le mardi 30 novembre, les organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD) avaient envoyé à la direction une revendication commune avec une AG de 4,5 % pour tous les salariés.

Lors de cette réunion, la direction nous a présenté le document reprenant tous les items qui doivent être abordés lors des NAO :

  • Bilan des NAO pour l’année 2021 et discussion sur les différents thèmes des NAO
  • Bilan économique et industriel pour l’année 2021 et les perspectives pour 2022
  • Proposition salariale pour 2022

En fin de réunion, la Direction a annoncé sa proposition salariale de départ pour
l’année 2022, avec un budget de 2,5 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à la position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI

Pour la CFDT, nous sommes très loin du compte.
Espérons que la Direction retrouve la raison avant la 2éme réunion NAO qui aura lieu le 14 décembre !

Votre équipe CFDT