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Un jour sans fin

Toutes les réunions avec la direction Bosch se focalisent sur le même point : La situation économique générale. Que ce soit en comité européen à Stuttgart, aux orientations stratégiques Bosch France, au Comité de Groupe :

Le marché européen est marqué par des incertitudes économiques, géopolitiques. La transition vers l’électrique est plus lente que prévu, avec un regain temporaire de l’hybride. Les constructeurs multiplient les stratégies multi-énergies et la pression des fournisseurs chinois s’accentue fortement. Les volumes de production stagnent ou chutent en Europe selon les segments.

Résultats financiers : Chute du chiffre d’affaires / EBIT très négatif, notamment dû à une baisse des volumes, des coûts non compensés et des effets exceptionnels. L’entreprise doit mettre en place des mesures d’économies immédiates pour maintenir sa compétitivité. Des objectifs d’acquisition ambitieux sont fixés, mais une partie des projets clients reste incertaine.

Plans industriels et prévisions d’emploi

Un excédent significatif de personnel est identifié dans presque tous les sites européens EM et PS. Les raisons principales :
Baisse durable des volumes thermiques ; Pression sur les coûts et pertes de projets ; Productivités futures plus élevées entraînant moins de besoins en personnel.

Exemples cités :

De nombreux sites PS en Europe prévoient également des baisses d’effectifs importantes allant parfois jusqu’à l’arrêt total d’activités.

Compétitivité et mesures prévues

L’entreprise identifie plusieurs leviers majeurs : Réduction des coûts personnels, des coûts logistiques, de maintenance et des charges indirectes. Optimisation des prix et renforcement des négociations fournisseur ; Amélioration de la Productivité.
Recherche d’une compétitivité comparable aux meilleurs acteurs mondiaux.

Impact social : Des plans d’ajustement d’effectifs sont planifiés sur la majorité des sites allemands. L’entreprise vise des solutions « socialement responsables », mais des milliers de suppressions de postes sont prévues d’ici 2030.

 

Le diagnostic est très alarmant :

  • Baisse durable des activités thermiques.
  • Pression concurrentielle inédite.
  • Nécessité de transformations profondes : réduction des coûts, amélioration de la productivité, stratégie commerciale.
  • Réorganisations majeures sur le plan industriel et humain pour assurer la survie et la compétitivité des activités EM/PS en Europe.

En France, cela se traduit déjà par une succession de PSE comme celui de la fermeture du centre d’essais du site de Saint-Ouen, la fermeture complète du site de Mondeville et le PSE du site de Rodez en cours de négociations !

Communication syndicale – Réunion extraordinaire EM/PS du 18 novembre 2025 :

La présentation faite lors de la réunion extraordinaire confirme une chose : la direction prépare une restructuration d’ampleur sans précédent, fondée principalement sur des réductions massives d’effectifs et une pression accrue sur les coûts, tout en demeurant silencieuse sur l’impact humain réel.

Une situation économique dégradée… dont les salariés ne sont pas responsables

Le marché reste instable et la transition vers l’électrique progresse moins vite que prévu. Pourtant, au lieu de sécuriser l’emploi et de soutenir les équipes, la direction choisit une nouvelle fois la voie la plus simple : faire porter l’essentiel des efforts sur les salariés.

Les chiffres présentés montrent : une forte baisse des ventes en Europe, un EBIT en chute principalement en raison de choix stratégiques discutables, une dépendance accrue à des projets clients encore non sécurisés.
Des suppressions d’emplois massives annoncées

Tous les sites EM et PS sont concernés, parfois dans des proportions alarmantes : Jusqu’à –40 % d’effectifs annoncés sur certains sites ! Certains sont directement menacés d’arrêt d’activité ; Des baisses d’effectifs drastiques d’ici 2030 sur de nombreux périmètres.
La direction parle d’ajustements » – ne nous y trompons pas : C’est bien une réorganisation majeure qui vise à réduire l’emploi industriel en Allemagne et en Europe.

Un silence préoccupant sur les conséquences humaines

Alors que les indicateurs sociaux se dégradent déjà (hausse des sollicitations médicales, climat social fragilisé), la direction RBFR comme la Division restent étonnamment silencieuses sur les risques psychosociaux, l’impact sur la charge de travail, la pérennité des équipes déjà sous tension.
Ce manque de transparence n’est pas acceptable.

Un plan fondé presque uniquement sur la réduction des coûts

La direction insiste sur une réduction massive des coûts du personnel, la restructuration de sites, la compression des budgets, la productivité toujours plus élevée, l’externalisation et flexibilisation accrue.
Mais les questions essentielles restent sans réponse : Quelles garanties pour l’emploi ? Quels engagements sur les investissements industriels en Europe ? Quelle stratégie industrielle viable à long terme ?

Notre position syndicale CFDT :

Nous dénonçons une stratégie de court terme mettant en danger des milliers d’emplois, un transfert de responsabilité sur les salariés alors que les choix stratégiques viennent de la direction, une absence de vision claire pour l’avenir, un dialogue social réduit au strict minimum.
Nous exigeons :
La transparence totale sur les hypothèses utilisées dans la planification ; L’exploration de solutions alternatives : formations, mobilités internes, investissements, diversification ; Des garanties écrites sur la pérennité des sites et des métiers.

➔ Une véritable prise en compte de la santé et de la charge de travail.

Un moratoire sur les annonces de suppressions jusqu’à ce que l’ensemble des mesures soit discuté.

Ensemble, nous pouvons peser
Les semaines à venir seront décisives. Nous appelons toutes et tous à rester mobilisés, à participer aux échanges, et à nous faire remonter vos préoccupations avec vos élus.

Aucune décision ne doit se prendre sans les salariés. Aucun site ne doit être fragilisé sans justification solide. Aucun emploi ne doit disparaître sans un véritable plan socialement responsable.

Voici la déclaration de M. Errachidi Choukri, secrétaire du CSE-C Bosch France de novembre 2025 :

Mesdames et Messieurs,

Je prends la parole aujourd’hui avec beaucoup d’émotion pour vous parler d’un changement majeur dans notre paysage économique : l’essor de l’industrialisation dans les pays à bas coûts, en parallèle avec la transition vers des énergies plus propres, particulièrement dans le secteur automobile. Permettez-moi de souligner l’avantage historique de la force du groupe Bosch dans ce contexte.
Alors que certains pourraient envisager de centraliser nos activités ailleurs que la maison mère, cela pourrait être une erreur stratégique. Historiquement, la diversité présente dans des pays à haut coût a été un catalyseur d’idées novatrices, permettant à notre entreprise de se démarquer, de rester compétitive et d’acquérir une renommée mondiale. L’histoire a démontré que la diversité des idées provenant de différents sites au sein d’un groupe international favorise l’innovation et la créativité.

Miser sur un modèle qui centralise toutes les idées dans des pays asiatiques, représente un risque significatif. Ce risque réside dans la perte de cette richesse d’expérience et d’innovation qui émerge lorsque des esprits provenant de divers horizons collaborent.
En parlant de ces défis, nous ne devons pas perdre de vue la nécessité de garantir la profitabilité de notre entreprise. La compétitivité économique reste un pilier essentiel pour assurer la pérennité de nos industries. Ainsi, investir dans des technologies vertes et soutenir la transition énergétique doit également être un moyen de renforcer notre position sur le marché mondial et de générer des profits durables.

Aujourd’hui, force est de constater que la diversité culturelle et internationale mise en oeuvre par le groupe Bosch est avant tout motivée par une volonté de faire travailler une main d’oeuvre moins chère : pour plus de profitabilité

Dans le même temps, en Europe de l’Ouest, vous démantelez progressivement tous les sites. Les salariés sont d’abord abandonnés à eux-mêmes, sommés de trouver et développer par leur propres moyens une activité viable. Puis, bien souvent, cela se termine par une fermeture ou une revente de leur site. Vous avez la responsabilité sociétale envers vos salariés dont vous faites partie.
La partie ingénierie sera toujours notre point fort la perdre représente le sacrifice de notre identité.

Ces salariés, allemands, français, espagnols, italiens et les autres ont investis parfois toute M.leur vie professionnelle chez Bosch. Ils se sont formés aux méthodes du groupe Bosch, dans de nombreux cas ont appris la langue allemande ou anglaise pour mieux échanger avec leurs collègues. Ils ont embrassé cette diversité culturelle, ont adopté ces méthodes de travail qui garantissent la qualité des produits Bosch, sont restés flexibles pour répondre aux besoins des clients et décrocher de nouveaux contrats. Ils ont diffusé cette image et ces valeurs dans leur entourage, fiers de contribuer au succès d’une entreprise qui promeut « des technologies pour conserver la vie ». Vous avez une responsabilité sociétale envers vos salariés.
Aujourd’hui le site de Vénissieux par exemple et comme chacun des sites présents n’ont plus d’options on a le ressenti d’être une voiture ou les équipements air bag ont été désactivés (plus de sécurité de l’emploi), ESP désactivé (on ne sait plus dans quelle direction va-t-on ? et même la ceinture de sécurité est défaillante (on ne nous donne pas les moyens de la réparer).

Messieurs dames présents on accélère tout droit vers un drame si tous ces éléments sont désactivés.

 

En comparaison avec la déclaration de l’an dernier du 18/06/2024,

Mesdames, Messieurs, Chers Collègues,

Lors de ma dernière intervention en novembre 2023 devant cette même assemblée, j’intervenais pour valoriser le savoir-faire du centre d’essais PS/ETW-Fr de Saint-Ouen. De retours en France, trois jours plus tard, la division PS nous a convoqué pour nous annoncer sa fermeture au 30 juin 2024, mettant un terme brutal à la carrière des salariés de ce département.
Nous étions sur le point de fêter les 60 ans d’existence du centre d’essai de développement des moteurs thermiques à proximité de nos principaux constructeurs automobiles Français.
La transition énergétique des métiers nous avait semblée réussie avec l’obtention du projet Hymot grâce au soutien de l’état Français par l’intermédiaire de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. Le succès de cette transition s’est concrétisé par la mise en service le 21 septembre 2023 du premier Banc Moteur Hydrogène de France pour Bosch !
Ce fut pour nous une courte victoire qui malheureusement est passée inaperçue dans le groupe Bosch ainsi que dans la presse spécialisée ! Ce succès n’a pas été célébré comme il se devait ! Maintenant que la cessation est imminente, nous avons enfin compris votre absence de sincérité sur la poursuite de l’activité du moteur à Hydrogène car vous aviez déjà planifié la fermeture du centre d’essais.

La place de BOSCH est de rester présent au coeur de la transition énergétique ou les salariés du centre d’essais de Saint Ouen avaient toute leur place ! La municipalité de Saint-Ouen avait exprimé à de nombreuses reprises sa fierté d’accueillir depuis 1928 le siège de Bosch France sur ses terres. Avec une certaine longueur d’avance, la commune a déjà engagé la transition énergétique de la mobilité durable en accueillant en 2024 le pionnier renommé dans le domaine de la mobilité électrique : le siège social de Tesla France.

En 2017, la volonté du Groupe exprimée par son représentant France Benelux Heiko CARRIE :
« La construction du Campus s’inscrit dans notre stratégie, qui vise à développer les activités du groupe dans l’Hexagone en poursuivant sur la voie de l’excellence industrielle et de l’innovation ».

Nous avions la conviction de tracer une nouvelle voie en France avec l’arrivée de la motorisation Hydrogène et les retombées positives que cela impliquerait. Cette vitrine industrielle était alors parée pour le futur.
Malheureusement, cette histoire va prendre fin car vous avez décidé d’y mettre un terme. Dans deux semaines, l’activité cessera malgré l’acquisition continue des projets automobiles Français comme Renault / Horse. Ces projets nous garantissaient notre activité.

Quelle triste nouvelle ! Quel gâchis monstrueux !

Auprès autant d’investissement humain et financiers, nous ne comprenons pas pourquoi vous avez décidé de mettre fin à notre histoire commune !
Bosch a profité de l’événement CES 2024 à Las Vegas pour annoncer l’arrivée de son moteur à hydrogène. Pourquoi alors supprimer le premier banc moteur hydrogène de Bosch Paris ?
Les responsables de notre Division et de Robert BOSCH France se sont résignés depuis de nombreux mois à l’idée de fermer le centre d’essai de Saint-Ouen sans autre alternative que de pouvoir reclasser ou le cas échéant licencier les salariés.
En 6 mois, Nos appel de détresses n’ont pas été entendus.
Souvenons-nous de l’allocution de Kerstin Mai en 2023 : « La coopération doit être empreinte de franchise et de confiance réciproque et viser le bien des travailleurs et celui du groupe Bosch. »
Je constate finalement que notre coopération vise uniquement le bien du groupe Bosch au détriment de ses salariés que vous avez sacrifié.

Merci à tous pour votre attention.

 

Et pour terminer, voici la déclaration CFDT Bosch France au comité de groupe de novembre 2025 :

Je m’adresse à vous aujourd’hui pour évoquer une transformation majeure de notre paysage industriel : l’évolution rapide de la production dans les pays à bas coûts, parallèlement à la transition indispensable vers des énergies plus propres, notamment dans le secteur automobile. Dans ce contexte, il est important de rappeler la force historique du groupe Bosch, un groupe qui a bâti sa réussite sur l’innovation, la qualité et la diversité de ses sites, dont les sites français ont toujours été un maillon essentiel.
Certains pourraient être tentés de recentrer nos activités loin de nos implantations européennes. Ce serait, selon la CFDT, une erreur stratégique. Car c’est précisément la pluralité des cultures, des expertises et des visions notamment dans nos sites à coûts élevés qui a permis au groupe Bosch de rester pionnier. L’histoire de notre groupe démontre que la diversité des idées, nourrie par des sites aux identités fortes, est un moteur indispensable de créativité et d’innovation.
À l’inverse, parier sur un modèle où l’essentiel des développements se retrouve concentré dans quelques régions du monde, notamment en Asie, fait peser un risque majeur : celui de perdre la richesse d’expérience, de méthode et de savoir-faire qui fait l’ADN de Bosch.
La centralisation appauvrit. La diversité, elle, enrichit. Nos directeurs ou plutôt nos financiers se rendent-ils compte de cela ?

Cela dit, nous ne devons pas ignorer les impératifs économiques. Oui, la profitabilité est essentielle pour assurer la pérennité de nos activités. Mais cela ne peut se faire au prix d’un affaiblissement de nos sites historiques ni au détriment des femmes et des hommes qui les font vivre et cela devient une règle dans notre groupe.
Or, aujourd’hui, force est de constater que la diversité internationale mise en avant par le groupe est trop souvent guidée par un objectif de réduction des coûts plutôt que par une réelle ambition de collaboration mondiale. En parallèle, en Europe de l’Ouest et particulièrement en France, nous observons un démantèlement progressif des sites la preuve est le nombre de PSE engagés lors des 10 dernières années.
Les équipes se retrouvent seules, chargées de « se réinventer » sans réel soutien, avant qu’une fermeture ou une revente ne finisse trop souvent par sceller leur sort. Cela ne reflète ni nos valeurs, ni notre responsabilité sociétale une responsabilité que vous portez tout autant que nous.

Prenons le cas du site de Vénissieux, emblématique de la situation des sites français à plus petite échelle aujourd’hui et où l’expérience de cette stratégie mortifère qui de jours en jours détruit nos emplois.
Aujourd’hui, les salariés ont le sentiment d’être à bord d’un véhicule dont on aurait débranché les systèmes de sécurité :

  • La sécurité de l’emploi semble désactivée.
  • La direction stratégique ne répond plus : on ne sait plus où nous allons.

Le rapport du cabinet Syndex démontre que sans validation de l’Allemagne pour un projet qui occuperai les salariés, le site de Vénissieux RBFR mourra par une asphyxie programmée par nos décideurs. Pourtant de nos jours le site de Vénissieux est devenu la boite d’intérim de certaines divisions pour qui mes collègues s’investissent chaque jour pour sauver le collectif.

Et dans ces conditions, il est difficile de ne pas penser que nous roulons droit vers un accident annoncé. Pas par manque de compétence, pas par manque d’engagement mais parce que les dispositifs essentiels à notre survie collective semblent avoir été retirés pour satisfaire une vision financière qui dans le temps arrivera à ses limites car la réduction des effectifs pour répondre à cette variable d’ajustement ne tiendra pas dans le temps.
Les salariés français, qu’ils soient de Vénissieux, Rodez, Drancy, Mondeville, Moulins Grand St Ouen ou ailleurs dans toutes les entités ont pourtant tout donné pour ce groupe.
Nous vous demandons aujourd’hui de ne pas laisser ces valeurs s’effacer.
Nous vous demandons de préserver l’ingénierie, les compétences et l’identité des sites français. Car perdre cela, ce serait sacrifier une part essentielle de ce qu’est Bosch.
Et je terminerai sur une citation d’un jeune futur retraité du groupe :

 

Le salarié n’est pas un coût, c’est un atout !

Cette phrase peut sembler simple, mais elle résume une réalité fondamentale que le groupe Bosch finit parfois par oublier. Derrière chaque innovation, chaque progrès technologique, chaque gain de qualité ou de productivité, il y a des femmes et des hommes que nous sommes qui font vivre nos sites au quotidien et dont vous faites partie.

 

 

 

Vieillissement, inactivité et inquiétudes : quel avenir pour les salariés des sites industriels Bosch en France ?

Bosch déploie des moyens illimités pour limiter les effectifs !

Alors que Bosch Allemagne annonce une réduction drastique de ses effectifs avec 13 000 suppressions de postes et 2,5 milliards d’euros d’économies par an, les salariés français des sites industriels vivent une situation paradoxale : moins nombreux, plus âgés, et de plus en plus inquiets.

Le dernier rapport de politique sociale de Bosch France (RBFR) révèle une baisse historique de l’emploi en 2024, avec seulement 126 recrutements, soit le niveau le plus faible depuis 10 ans. En parallèle, le taux d’inactivité explose, atteignant 523 salariés inactifs, principalement en préretraite sur les sites de Rodez et Mondeville. Ces salariés, bien que toujours comptabilisés dans les effectifs, ne participent plus à l’activité industrielle.

La pyramide des âges est sans appel : plus de 28 % des salariés ont plus de 55 ans, et 75 % des effectifs de plus de 55 ans sont concentrés dans les usines. Le renouvellement générationnel est en panne, avec moins de 10 % de salariés de moins de 30 ans hors alternants.

Face à cette situation, les salariés actifs s’interrogent : Bosch investit massivement dans des dispositifs de départ, mais quelles sont les perspectives pour ceux qui restent ? L’entreprise semble consacrer des centaines de millions d’euros à la destruction de l’emploi, sans stratégie claire pour l’avenir industriel des sites français.

La CFDT alerte : le vieillissement des effectifs, l’absence de recrutement pérenne, et la montée des inquiétudes sur les sites encore actifs du périmètre RBFR doivent être pris au sérieux. Il est urgent que Bosch France engage un dialogue transparent sur ses intentions, et surtout, qu’elle investisse dans l’avenir de ses salariés et de ses sites.

 

Les corbeaux rejoignent la maison mère

Bosch, la soif d'exister

Bosch, La soif d'exister
Bosch, La soif d'exister

Bosch annonce 13 000 suppressions de postes en Allemagne : quel impact pour la France ?

Saint-Ouen, le 25 septembre 2025

Le groupe Bosch a annoncé ce jeudi une nouvelle vague de suppressions de postes massives en Allemagne : 13 000 emplois seront supprimés dans les prochaines années, principalement dans la région de Stuttgart. Les sites de FeuerbachSchwieberdingen et Waiblingen sont particulièrement touchés, avec notamment la fermeture complète de la production de ce dernier et la suppression de 3 500 postes à Feuerbach.

Cette décision s’inscrit dans un plan d’économies renforcé, motivé par :

  • Une conjoncture mondiale défavorable,
  • Des investissements lourds dans les nouvelles technologies,
  • Un démarrage de la mobilité électrique et de l’hydrogène qui n’ont pas fait leur preuves,
  • Une pression concurrentielle accrue, notamment en provenance de Chine.

Le directeur des ressources humaines de Bosch, Stefan Grosch, a déclaré : « Nous devons impérativement renforcer notre compétitivité dans le secteur de la mobilité et réduire durablement nos coûts. Pour cela, nous activons de nombreux leviers. Malheureusement, cela implique aussi une nouvelle réduction d’effectifs au-delà de ce qui avait déjà été annoncé . Cela nous fait beaucoup de peine, mais il n’y a malheureusement pas d’autre solution. ».

Les organisations syndicales avaient déjà alerté la direction à ce sujet, en soulignant la nécessité de soutenir l’emploi chez Bosch en France et d’anticiper les conséquences d’une stratégie industrielle qui mène aujourd’hui à un désastre mondial, tant sur le plan de l’emploi que sur le plan social.

La CFDT Bosch France tient à exprimer toute sa solidarité et son soutien aux salariés de Bosch Allemagne confrontés à une situation particulièrement difficile et douloureuse.

Les salariés de Bosch, qu’ils soient en France, en Allemagne ou ailleurs, forment une communauté de travail unie par des valeurs fortes : le respect, la compétence, l’engagement. Face à ce tsunami, nous devons plus que jamais faire preuve de solidarité transnationale, et porter ensemble la voix des travailleurs auprès de la direction du groupe.

Manifestation du 18 septembre 2025

Lieux / Horaires :

Paris : 14h00 Opéra Bastille, ballon du SYMEF
Lyon : 11h00 Manufacture des Tabacs
Caen : 11h00 place saint Pierre 

Depuis le 15 juillet, nous, travailleurs et travailleuses, représentantes
et représentants des travailleurs, SOMMES EN COLÈRE !
La France est dans une grave situation budgétaire,
mais nous, salarié.es, agentes et agents, retraité.es, demandeurs
et demandeuses d’emploi, n’en sommes pas les responsables.

NOUS REFUSONS :

  • La suppression des 2 jours fériés ;
  • Le gel des pensions et des prestations sociales ;
  • Une nouvelle flexibilisation de nos conditions de travail ;
  • Le raccourcissement des délais de saisine des prud’hommes ;
  • Le déremboursement d’une partie des médicaments ;
  • Une nouvelle réforme délétère de l’assurance chômage ;
  • La mise en place d’une pseudo TVA « sociale » ;
  • La généralisation de la monétisation la 5e semaine de congés.

Face au niveau de la dette, des efforts doivent être faits mais ils
doivent être partagés et mieux répartis. Les grandes entreprises
et les ménages les plus aisés doivent être mis à contribution !

NOUS VOULONS :

  • Des moyens à hauteur des missions des services publics
    et des politiques publiques ;
  • Des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
  • Des investissements dans une transition écologique juste
    et la réindustrialisation de la France et des mesures contre
    les licenciements ;
  • La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les
    gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement
    des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
    • une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite
    à 64 ans.

MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT LE 18 SEPTEMBRE !

Partout en France, sur tous les territoires, dans toutes les entreprises
et les administrations ! RDV tous et toutes dans la rue pour faire
entendre notre colère et revendiquer des mesures plus justes !

Signez la pétition : stopbudgetbayrou.fr

Cette année, les corbeaux débarquent en France avec un peu d’avance

Démontage du bâtiment après le PSE,

Suite à notre article du 16 mai dernier intitulé « Des corbeaux noirs planent au-dessus des sites Bosch », nous devons aujourd’hui constater que ces sombres présages se concrétisent plus vite que prévu, notamment en France.

Après trois années de négociations intenses et plus de 50 réunions du CSE Central, la CFDT et l’ensemble des Organisations Syndicales représentatives sont parvenues à un accord relatif à la fermeture du site de Mondeville.

Cet accord, fruit d’un travail acharné et d’une vigilance constante, a été soumis à la consultation des salariés du site. Le résultat est à la fois clair et édifiant : 95,6 % des salariés ont validé l’accord, avec seulement 14 voix contre ! Une adhésion massive, qui montre à quel point les salariés ont été impliqués, informés et conscients des enjeux, tout en reconnaissant le travail syndical accompli.

« Même avec un accord, la fermeture reste une blessure. Mais nous avons assuré au maximum les garanties sociales, la requalification professionnelle et un accompagnement digne pour chaque salarié. »

La CFDT tient à saluer la responsabilité des salariés et leur lucidité face à une situation imposée par une stratégie de groupe qui sacrifie les sites historiques, compétents, mais jugés non rentables ou non stratégiques.

« Les corbeaux noirs ne sont plus à nos frontières : ils sont désormais sur nos toits. »

La CFDT poursuivra son engagement aux côtés des salariés pour garantir que chaque promesse prises dans cet accord soit tenues et que personne ne soit laissé pour compte. La commission de suivi permettra de régler les nombreuses situations individuelles qui se présenteront aux salariés.

Rodez : un nouveau coup dur à venir

À peine l’encre du stylo a-t-elle eu le temps de sécher sur l’accord du Plan Social de la fermeture du site de Mondeville que la direction Bosch convoque déjà les organisations syndicales début juin 2025 sur le site de Rodez. Un nouveau Plan Social est en préparation, visant une nouvelle réduction des effectifs. Ce plan viendrait se substituer à l’accord du 9 décembre 2021, pourtant présenté à l’époque comme un engagement de la direction pour protéger nos collègues de Rodez jusqu’en 2028.

Ce retournement brutal de la direction interroge une nouvelle fois sur la fiabilité de sa parole et sa stratégie à long terme. La CFDT exige des explications claires et appelle à une mobilisation forte pour défendre l’emploi et la dignité des salariés de Rodez.

Quelle est la place des sites industriels Bosch en France dans l’échiquier du groupe ?

Un message pour nos dirigeants :
La Cfdt demande à Messieurs Gahery, PDG Bosch France Bénélux et M. Piat, DRH Bosch France Bénélux d’apporter et de confirmer des réponses qui seront en accord avec les intentions portées lors de leur prises de postes à savoir : La défense de l’emploi sur les sites Bosch encore ouverts du groupe en France.

« Combien de sites devront encore tomber avant que Bosch n’assume ses responsabilités industrielles et sociales ? »

Les Hommes s’en vont (malgré eux), les sites se vident, les corbeaux nichent là où l’industrie rend l’âme.

Le corbeau surveille le bon déroulement du PSE

A qui le tour ?

Point de situation des sites Bosch en France

L’avenir industriel des sites Bosch en France reste incertain, et les inquiétudes des salariés grandissent face aux restructurations successives. La CFDT dénonce la fragilisation de plusieurs sites et appelle la direction à prendre des engagements clairs pour assurer leur pérennité. Il est essentiel de garantir des volumes de production et de nouvelles perspectives afin de maintenir l’emploi et les compétences sur chaque site.

Rodez

Bosch s’était engagé en 2021 à maintenir l’activité de Rodez avec un effectif réduit à 513 salariés, mais la nouvelle annonce d’une baisse à 350 ETP d’ici 2030 remet en cause cet engagement. La CFDT alerte sur le risque de disparition progressive du site et appelle la direction à garantir des volumes de production et à lever les freins à la compétitivité pour maintenir durablement l’activité.

Saint-Ouen – Drancy / Grand Paris

La fermeture définitive du centre d’essais le 30 septembre 2024 a conduit au reclassement interne de 5 salariés sur les 25 du département PS/ETW-Fr. Une commission de suivi continue d’accompagner les victimes du PSE qui n’ont pas retrouvé de poste. Par ailleurs, les locaux du So111 sont en cours de démolition pour accueillir de nouvelles installations en plus de la salle de sport (CSE, auditorium, cafétéria, locaux syndicaux et vestiaires). La question de l’espace disponible à Saint-Ouen pour accueillir les salariés de Drancy reste en suspens.

Vénissieux

Le site poursuit son activité avec des projets liés au diesel et une équipe dédiée à la recherche de nouvelles opportunités. Par ailleurs, plusieurs salariés ont été détachés sur d’autres sites : deux à Drancy et un à Moulins.

Mondeville

Les discussions sur le PSE lié à la fermeture du site se poursuivent avec la 9ᵉ réunion sur les 14 prévues. La fermeture de la partie production, initialement prévue pour juin 2026, pourrait être avancée à juin 2025, impactant l’ensemble des salariés.

Vente_exceptionnelle
mondeville_Bosch

Moulins

Les volumes de production sont maintenus pour l’instant. La CFDT espère une décision de la direction pour assurer l’avenir du site au-delà de 2026.

NAO (Négociations annuelles obligatoires)

Une revalorisation salariale globale de 2,3% a été proposée par la direction :
1,8% d’augmentation générale  et 0,5% d’augmentation individuelle
Prime de 600 € viendra compléter l’intéressement.

📢 AVIS DE LA CFDT : BOSCH FRANCE FACE À UN DÉFI MAJEUR !

L’Allemagne impose à Bosch France de rapatrier un maximum d’activités sur son territoire et vers les pays à bas coûts. 🚨

Comment Bosch France compte-t-elle faire pour relever ce défi ?
➡️ Moins d’emplois, mais plus d’attractivité ?
➡️ Réduction des effectifs, mais maintien des activités ?
➡️ Des directives à suivre, mais quel avenir pour nos sites et nos emplois ?

La CFDT exige des réponses claires et des garanties pour l’avenir des salariés. ✊

📣 Salariés de Bosch France, restons mobilisés pour défendre nos emplois et nos compétences !

 Vos élus CFDT vous proposent de participer à une étude confidentielle sur le stress en milieu professionnel : Cliquer sur le bouton pour participer. Cette étude est réservée aux salariés Bosch France.

Bonne année 2025

Chers collègues,

Au nom de l’équipe CFDT des sites Bosch Saint-Ouen et Drancy, nous tenons à vous adresser nos meilleurs vœux pour 2025.

L’année qui s’achève a été marquée par des défis importants, que nous avons affrontés ensemble avec détermination et solidarité.

En ce début d’année, nous formulons pour chacun d’entre vous des vœux de santé, de succès, et d’épanouissement personnel et professionnel. Que 2025 soit une année riche en opportunités et en avancées collectives.

En tant qu’organisation syndicale, nous renouvelons notre engagement à vos côtés pour défendre vos droits, améliorer vos conditions de travail et construire un avenir meilleur pour tous les salariés des sites de Saint-Ouen et Drancy.

Votre confiance et vos retours sont essentiels pour orienter notre action.

 

N’hésitez pas à venir à notre rencontre pour échanger ou partager vos préoccupations. Ensemble, restons mobilisés pour faire entendre nos voix.

 

Avec toute notre amitié et notre solidarité,

L’équipe CFDT
Bosch Saint-Ouen et Drancy

C’est bientôt Noël

Cher·es collègues,

 

L’année touche à sa fin, et nous savons que le contexte actuel au sein de notre groupe est marqué par des évolutions et des défis qui peuvent paraître pesants. Malgré tout, nous souhaitons rester à vos côtés et vous accompagner au mieux. À l’approche des fêtes de fin d’année, voici les dernières informations et initiatives que nous voulons partager avec vous.

 

 

Nous continuons à dialoguer avec la direction et les représentants du personnel pour être votre porte-parole et limiter l’impact de ces mesures sur chacun des sites.

 

 

Subvention Meyclub 300 € : Pensez à utiliser votre subvention avant la fin de l’année ! Vous pouvez, par exemple, transformer vos avantages en chèques Cultura : 200 € de Cultura pour seulement 50 € de votre part, grâce à une subvention de 150 €.

 

🎁 Cadeaux de Noël 2024 : Si vous avez des difficultés pour vos achats de Noël, n’hésitez pas à contacter le CSE. Ils sont présents pour vous aider.

 

💳 Carte UP ONE : Activez votre carte-cadeau « culture » (physique ou virtuelle) de 150 € pour profiter de vos avantages à partir du 11 décembre.

 

Pour celles et ceux qui rencontrent des difficultés d’activation de leur carte UP ONE, un guide détaillé est disponible ici.

 

 

 

🤝 Ensemble

 

  Sachez que la CFDT partage vos interrogations sur le montant alloué cette année pour le cadeau de Noël et que nous exigeons une explication claire de la part des membres du CSE. 💎✨

Malgré les incertitudes, gardons en tête que la solidarité et le dialogue sont nos meilleurs atouts pour surmonter les défis. . La CFDT continuera de défendre vos intérêts avec conviction et transparence.

 

Toute l’équipe CFDT vous souhaite d’ores et déjà de très belles fêtes de fin d’année, entourés de vos proches.

 

Prenez soin de vous et de vos familles.

 

Votre équipe CFDT

Restons mobilisé·es. Restons solidaires.

L’année 2024 devrait se terminer sur une dégradation des performances économiques :
les ventes comme la profitabilité ou le flux de trésorerie sont en recul. Tous les marchés
de Bosch sont concernés.
nouvelles mesures de restructuration : Aux 7000 suppressions d’emploi annoncées entre octobre 2023 et mars 2024, le groupe a annoncé la suppression de 5 550 emplois dans le monde.

Source : Médiapart, Le Figaro, Rtbf, Zonebourse

La dernière grande surprise date de l’an dernier à la même époque ou nous avons appris la fermeture du centre d’essais de Saint-Ouen !

Pour résumer, l’ensemble des divisions Bosch engage des restructurations conduisant à des transferts de production voir des fermetures de site.

Le déménagement des collègues de Drancy à Saint Ouen

130 salariés VM sont déjà arrivés sur le site de Bosch Saint-Ouen en septembre 2024 !

la deuxième vague est prévue pour fin 2026 mais d’importants travaux sont prévus pour une surface de plus de 3000 m2 !

Le centre d’essais Saint-Ouen / PS-ETW-Fr est fermé depuis octobre 2024 ;

Le PSE a été validé par la DRIEETS. Le processus de reclassement est en cours.

 

Vague des départs à la direction :

  • Florence Melin
  • Dominique Olivier
  • Heiko Carrié

Médaille du travail :

Contactez vos élus Cfdt pour avoir de l’aide pour effectuer votre démarche

Informations CSE :

La Distribution des jouets, chocolats, miel a eu lieu les 10 et 11 décembre 2024 pour Saint-Ouen. 150 € de « Noël du salarié » Up One a été automatiquement crédités le 11 décembre pour une validité d’une année.

La soirée de fin d’année a eu lieu samedi 7 décembre au chalet du lac

Prochaines vacances du CSE 2025

  • Séjour ski à Valmorel en février ou mars
  • Court séjour à Istanbul
  • 15 jours de Balnéaire
  • Circuit Egypte
  • Week-end à Val thorens

Quel est le bilan salle de sport après 1 an d’utilisation ?

La direction n’a pas assez d’éléments chiffrés.

Jeudi 12 décembre 2024 : repas de Noël sur les sites du Grand Paris

Nous aurons aussi l’occasion de rencontrer les retraités Bosch.
Info : Le prestataire API a remporté l’offre et a été reconduit pour 5 années supplémentaires.

Campus Grand Paris : Le site de Saint-Ouen concentre à lui seul les plus importants investissements. Les annonces d’économies pourraient perturber le planning de transfert des salariés de Drancy vers Saint-Ouen planifié pour fin 2026.

Projet validé de nouveau comité d’entreprise au bâtiment 111

Il se trouvera à coté de la salle de sport. Les travaux vont débuter en 2025 après la phase de déconstruction des anciens bancs moteurs, atelier, labo de maintenance…
De nouveaux espaces sont aussi prévus :
Un auditorium de 180 places, espace de coworking, vestiaires, locaux syndicaux sont prévus

Combien de participation va-t-on toucher cette année ? 😎

6000 € versés fin décembre 2024 ! Cette somme est liée aux provisions faites pour les fermetures de sites ou de départements, notamment le site de Mondeville qui va fermer d’ici les 2 prochaines années faute de repreneur (400 salariés).

Info : Le télétravail est il vraiment bénéfique pour l’environnement ? Retrouvez un article de l’Ademe sur le sujet :

La Cfdt vous informe

🏡 10 Jours de télétravail supplémentaires pour les JO Paris 2024

La direction a décidé :

  • De lever l’obligation de présence d’un jour par semaine sur site.
  • D’attribuer à tous les collaborateurs dont l’emploi permet de télétravailler, un compteur exceptionnel de 10 jours de télétravail supplémentaires du 15 juillet 2024 au 8 septembre 2024 inclus.

 

🙍‍♀️🙎‍♂️ Bilan Social

Pour visualiser les chiffres du Bilan Social, veuillez vous rapprocher de vos élus Cfdt.

 

Rappel Meyclub 300 € à consommer avant le 30 juin

Il ne reste plus que quelques jours pour profiter de votre subvention de 300 € sur Meyclub. Pour gagner du temps, envisagez de convertir ces avantages en chèques Cultura. Par exemple : 200 € de Cultura au coût de 50 € pour vous, et une subvention de 150 €. Pensez aussi à utiliser la subvention UpOne culturel.

 

🚚 Déménagement de Dy vers So

Le déménagement de la première vague (SL/EO, ventes MA, XC, VM, ainsi que VM/QMM et PT-AC) est validé pour les 19 et 20 septembre 2024, après les Jeux Olympiques.

 

🔄 2 grands remplacements chez Bosch en juillet !

  • Heiko Carrié sera remplacé par Bruno Gahery
  • Dominique Olivier par Philippe Piat

🎄 CSE BOSCH SO – Noël 2024

Nous avons le plaisir de vous informer de l’ouverture de la campagne CSE BOSCH SO – NOËL 2024. Attention : vous avez jusqu’au dimanche 14 juillet 2024 à 23:59 pour valider votre sélection ! Votre identifiant de connexion au site est votre adresse professionnelle. Pensez à initialiser votre mot de passe via le mail envoyé depuis la messagerie ne-pas-repondre@advango.fr

 

🗳️ N’oubliez pas d’aller voter !

Les dates de vote sont le 30 juin et le 7 juillet 2024.

Nous vous vous encourageons à activer vos messages d’absence. Que vous soyez en mode vacances ou en pleine effervescence quotidienne, nous souhaitons que ces vacances d’été vous apportent beaucoup de bonheur et de moments inoubliables

Nous pensons également aux activités Bosch en difficulté.

  1. Marignier : fermeture du site
  2. Moulins : baisse d’activité
  3. Mondeville : Fermeture du site ! 400 emplois menacés !
  4. Rodez : La direction souhaite réduire les effectifs
  5. Saint-Ouen: PSE pour PS et fermeture du centre technique
  6. Saint-Thegonnec ELM Leblanc : chômage partiel
  7. Vendome : rupture conventionnelle collective
  8. Vénissieux : 40 emplois menacés

 

Malgré ce contexte morose, votre équipe Cfdt Bosch France vous souhaite de bonne vacances à tous et à toutes !

Dernières heures du centre technique PS/ETW-Fr

C.F.D.T Bosch Saint-Ouen – Drancy, le 28/06/2024

Objet : Fermeture du Centre Technique PS/ETW-Fr et inquiétudes des Salariés PS sur leur avenir.

Aujourd’hui marque une étape très difficile et douloureuse pour tous nos collègues du département PS de Bosch Saint-Ouen avec la fermeture du Centre Technique PS/ETW-Fr. Cette décision, bien qu’annoncée en novembre 2023, n’en reste pas moins une source de grande inquiétude pour l’ensemble des 280 salariés de notre entité Powertrain Solutions toujours en activité.

La page se ferme pour les salariés du centre d’essais qui perdent leur emploi et vont bientôt recevoir leur lettre de licenciement. La fermeture de ce centre, qui a été un pilier de notre activité depuis plusieurs décennies, engendre une série de nouvelles difficultés auxquelles nous devrons faire face ensemble.

Parmi les préoccupations majeures, nous soulignons :

  1. Sécurité de l’emploi : La principale inquiétude concerne la sécurité des emplois du département PS. De nombreux salariés craignent des suppressions de postes ou des mutations forcées, ce qui génère une anxiété considérable quant à leur avenir professionnel. Plusieurs salariés ont exprimé leur choix de quitter l’entreprise.
  2. Conditions de travail : La réorganisation prévue pourrait entraîner des modifications importantes des conditions de travail. La crainte d’une augmentation de la charge de travail et de la pression sur les équipes restantes est palpable.
  3. Mobilité géographique : La fermeture du centre technique du site de Saint-Ouen va imposer à certains salariés une mobilité géographique non désirée, perturbant ainsi leur équilibre de vie personnel et familial.
  4. Maintien des compétences : La dispersion des équipes et le départ de nombreux collègues expérimentés engendre une perte significative de savoir-faire et de compétences techniques, essentielles à la survie du département PS.

 

Face à ces défis, nous, CFDT Bosch France, tenons à vous assurer de notre soutien indéfectible. Nous nous engageons à :

  • Accompagner chaque salarié dans cette période de transition, en fournissant des conseils personnalisés et en défendant vos intérêts lors des négociations avec la direction.
  • Faire valoir vos droits en matière de conditions de travail et de sécurité de l’emploi.
  • Promouvoir des solutions de reclassement internes et externes adaptées à chacun, afin de minimiser les impacts négatifs de cette réorganisation.

Nous vous invitons à participer activement aux prochaines réunions d’information et de dialogue social, où nous pourrons discuter de vos préoccupations et travailler ensemble à la recherche de solutions viables.

Restons solidaires et déterminés à surmonter ces épreuves. Votre implication et votre voix sont essentielles pour construire un avenir professionnel plus stable et serein.

Lors de ce dernier jour avant la fermeture, les salariés dénoncent vivement l’absence des managers, qui n’ont pas jugé nécessaire de soutenir leurs équipes en cette dernière journée décisive en privilégiant le télétravail. Cette attitude démontre un désintérêt flagrant et laissera en mémoire des salariés sacrifiés un dernier souvenir amer.