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Elections professionnelles Bosch Mondeville

Avant la distribution du tract électoral, la CFDT de Mondeville vous présente sa nouvelle équipe pour le 1er tour des élections professionnelles qui se déroulera du lundi 7  novembre à 9h00 au mardi 15 novembre à 15h00.
La direction RBFR a unilatéralement décidé que le vote se fera électroniquement lors de ces élections.

Que va changer le vote électronique ?

Il n’y aura plus de vote papier tel qu’on l’a connu sur une seule journée. L’ouverture des bureaux sera plus large, d’une durée de 8 jours pour le 1er tour et de 5 jours pour un éventuel 2éme tour. Vous pourrez voter à partir de votre ordinateur ou de votre smartphone professionnel ou personnel. Des ordinateurs seront également mis à disposition dans des locaux spécifiques sur le site.

Que faut-il faire pour pouvoir voter de manière électronique ?

Il faut vérifier que vous êtes inscrits sur les listes d’électeurs affichées dans les halls du MO105 et du MO150 et contrôler dès à présent que votre adresse postale est correctement renseignée dans ESS.

Comment va se dérouler le vote électronique ?

Chaque salarié va recevoir son identifiant et son code de connexion, au domicile, pour  accéder à l’espace de vote électronique.
A partir du lundi 7 novembre à 9h00, vous pourrez vous connecter sur l’espace de vote afin d’élire vos représentants titulaires et suppléants au CSE pour les 4 prochaines années. Vous aurez jusqu’au mardi 15 novembre à 15h00 pour voter.
La société Gedivote en charge de la gestion du scrutin garantit l’anonymat du vote et l’indépendance de la procédure vis-à-vis de Bosch.

Construisons ensemble notre CSE

Après avoir validé cette enquête, vous avez peut être des demandes qui peuvent être abordées au prochain CSE qui aura lieu le 28 juin 2022. Consultez vos élus sur cette page pour poser toutes vos questions.

Comptes rendus CSE de mai 2022

Rapprochement du site de Drancy vers le site de Saint-Ouen

La consultation sur le déménagement RBFR DY vers RBFR So a été évoquée lors du CSE du 18.05.2022.

Site de Saint-Ouen :

  • 1300 collaborateurs sur place dont le département BSH
  • La surface libre passera de 1 400 à 6 000 m2 à l’horizon 2025.

Site de Drancy :

  • 700 collaborateurs entités ELM et RBFR, SIA et BT intégrés
  • La surface libre passera de 3700 à 2200 m2 à l’horizon 2025

Entités externes présentes sur le site : HITACHI et Seg Automative.

Bosch prévoit le regroupement des activités de 1ère monte sur son site de Saint-Ouen et une mise en location externe des surfaces libres de Drancy.

Mise en place du Flex Office à Saint Ouen :

Cette mesure s’accompagne d’une réduction de l’espace uniquement réservé aux bureaux et leur crédences à 6m2 au minimum avec pour base moyenne de 7m2. Les salles de réunion, espaces de convivialité représenteraient 1 729 m2 soit 20 % de l’espace total.

L’évolution de l’occupation des espaces de bureau devrait prendre en compte l’accord télétravail, qui sera renégocié dans 24 mois. Actuellement, il est possible de télétravailler au maximum 2,5 jours par semaine à lisser selon la charge de travail des départements.

FCM proposera un questionnaire aux collaborateurs de Drancy pour valider la future implantation. Validation prévisionnelle pour septembre 2022 et installation en 2023.

FCM propose un plan d’implantations ambitieux d’ici 2026 :

  • Ventes PS recentrées sur le bâtiment actuel de HR et implantation de SCC en face avec rapprochement des ventes
  • Intégration de CC/EAM au bâtiment 107 pour un effectif de 70 personnes et intégration du labo freinage et PS, CC application, ingénierie
  • Ventes CC à la place des ventes PS.
  • Aménagement de 15 places de parking supplémentaires à la place du CSE et des locaux syndicaux
  • Synergie sur les locaux et non sur les activités.
  • Volet environnemental : 20  % du site à convertir en espace verts au centre du campus. Nouvelles normes énergétiques : volets extérieurs, menuiseries.

Impact sur la capacité du stationnement parking 135 :

  • 53 % des collaborateurs de Drancy viennent en voiture, soit potentiellement 160 places réduit à 120 places en prenant en compte les salariés qui utiliseront les transports en commun et la future gare Pleyel ainsi que le facteur télétravail
  • Le parking So135 a déjà un potentiel de 120 places libres les mardi et jeudi
  • FCM devrait sonder les salariés sur leur futurs déplacements : % de personnes qui prendront les transports en commun et % qui prendront leur véhicule.
  • Idéalement, FCM prévoit 40 places de stationnement supplémentaires y compris sur l’ancienne piste d’essais.
  • Prévision d’installation de places de stationnement PMR et des bornes de charge pour les véhicules électriques
  • Déplacement de l’abri vélo et augmentation de la capacité de 50 à 80 vélos sur le campus puis création d’un 2nd abri pour les 2 roues motorisés.

A noter : l’arrivée de la DGSI : 4000 personnes mi 2023 impliquera une suppression des stationnements avenue Michelet et installation de pistes cyclables à la place.

Impact sur la capacité du restaurant So131 :

  • Gain de 80 places en 2025 et transfert de la cafétéria au bâtiment 111

Transformation du bâtiment 111 : passage de bancs moteurs à bancs de musculation

Création de 3 nouvelles salles de réunion : So111 avec estrade pour une capacité de 100 personnes fin 2023, et  2 salles de 30 personnes pour les workshops, puis prévision d’une refonte du showroom 130 qui portera la capacité à 180 salariés. Ces modifications marquent la fin d’une ère industrielle  liée aux essais des moteurs thermiques !

Avenir Bosch à Drancy : Avenir Drancy ?

  • PT SAV et TT restent sur le site de Drancy, de nouveaux locataires pour les activités tertiaires devraient arriver.
  • Expropriation d’une partie du site en prévision des infrastructures du Grand Paris : ligne 15 et T11
  • Prévoir une dépollution du site

Les Jeux Olympiques de 2024

En vue des JO de 2024, de nombreuses infrastructures  sont prévues  autours du siège :

Transformations autour du site RBFr

Risques RPS : quels seront les impacts sur les nouveaux rythmes et les temps de trajet des collaborateurs? Plus généralement liés à une adaptation à un univers différent.

Le site de Drancy deviendrait un établissement secondaire de Saint-Ouen au même titre que celui de Valbonne et Juvincourt.

Compte tenu de la proximité des deux sites de Drancy et Saint-Ouen sur le bassin d’emploi parisien, la direction considère qu’il n’est pas nécessaire de modifier les contrats de travail de la population concernée par ce transfert du lieu d’activité. Face à l’ampleur de cette réorganisation inédite sur les deux sites parisiens, la CFDT souhaite mandater une expertise pour déterminer l’impact environnemental, sociétal et économique qui résultera du déplacement de plusieurs centaines de salariés d’un site à un autre.

Si vous avez des remarques ou des questions, n’hésitez pas à nous contacter sur cette page dédiée.

Compte rendu du CSE du 31/05/2022

Nous sommes actuellement 1008 collaborateurs à fin avril 2022.  Chaque mois, la direction détaille les modifications des effectifs : 7 arrivées,  9 départs 1 retraite, 1 démission, 2 ruptures conventionnelles, 1 fin de CDD et 2 mobilités internes.

117 heures perdues sur le mois d’avril pour les salariés non cadres,  54 heures perdues chez les stagiaires et 16 heures perdues pour les apprentis.

Pour la Cfdt, cette perte mensuelle d’heures travaillées n’est pas acceptable. Nous demandons le paiement de ces heures, ce que refuse la direction qui demande de respecter le temps de travail.

Bilan médical de Bosch Drancy SAV. Le docteur a présenté les chiffres. Les salariés habilités aux risques électriques bénéficient d’une surveillance renforcée tous les 2 ans. Pour rappel, un salarié non exposé aux risques bénéficie d’une visite tous les 5 ans.

La direction prévoit une consultation sur les négociations salariales liées à l’intégration des 306 salariés de Drancy vers Saint-Ouen d’ici 2025 : question mise à l’ordre du jour du prochain CSE de juin 2022.

Lorsqu’un collaborateur est en arrêt maladie, son manager reçoit une notification qui précise qu’un salarié ne doit pas travailler durant cette période. Il n’est donc pas possible pour lui de participer à toute réunion Teams/Skype … Cela relève du travail dissimulé.

Présentation des comptes du 2021 CSE Bosch Saint Ouen : étant donné le caractère interne, tout salarié qui souhaiterait en savoir plus est convié à se rapprocher des élus Cfdt.

Etude du stress chez ETW

Notre docteur a réalisé une étude du stress des salariés : 60 % sont atteints d’un stress négatif dont la moitié présentent des signes cliniques possiblement liés à la situation du département, 4 salariés présentent une situation préoccupante : incertitude, démotivation, perte de sens … A noter, la bonne ambiance dans le département apporte une bonne cohésion d’équipe et limite l’impact.
La population entre 45 et 55 ans est la plus impactée : problème d’employabilité et un fort attachement à l’entreprise.

Des pistes d’actions sont proposées :

  • Communiquer sur le négatif comme sur le positif
  • Informer pour éviter les rumeurs
  • Proposer des formations
  • Ne pas oublier la prise en charge de la souffrance des managers

Fusion des départements Application et Logiciels : les élus se sont abstenus à l’unanimité à cause du manque de visibilité de la stratégie qui sera mise en place au sein du nouveau département.

Négociation astreinte des services généraux de Saint-Ouen à venir : 16 personnes dont 4 personnes volontaires. A long terme, la direction prévoit la mise en place d’un roulement de 5 personnes en astreinte sur 5 semaines. (1 semaine chacun). L’astreinte ne doit pas dépasser une semaine par mois.

Évolution de la structure de la rémunération commerciaux outillage. En cas de refus du salarié, on revient à l’ancien système de rémunération. Une consultation sera prévue en juin.

Délocalisation de la comptabilité en Roumanie : La direction nous fera un retour quand elle aura des élements

Ventilation du banc hydrogène : une étude chiffrée est en cours et budgétisée et nous attendons les résultats.

Délocalisation des essais Cliquetis en Italie :

Réponse du responsable du département : « Nous manquons de capacité en France. Le client nous impose des résultats pour cet été. Je n’avais pas le choix de déléguer ce travail en Italie. »
ETW  a envoyé du matériel en Italie pour la conduite des essais et doit fournir une aide technique pour l’utilisation du matériel

Pour la Cfdt, cette délocalisation retire du travail à un département qui en avait besoin. Par manque capacitaire de PS/EBF, nous n’avons pu conserver cette activité chez ETW, qui avait, lui, avait la possibilité de réaliser ces essais !
De plus, au sujet de la restructuration PS/EBF, à l’unanimité, les élus se sont abstenus de donner un avis, pointant du doigt les risques potentiels liés à cette restructuration qui n’ont pas été évalués. Par conséquence, l’avis du CSE est négatif.

Prime de participation : estimée à 2600 € par salarié. Paiement fin septembre 2022 ou placement au choix du salarié.

Prime de participation aux bénéfices

Information sur la prime de participation aux bénéfices

Comme l’avait indiqué la direction, une prime de participation aux bénéfices sera versée aux salariés RBFR au titre des résultats de l’exercice 2021.

Suivant l’accord en vigueur qui date de 2008, la répartition de cette prime est prévue à 30% liée à la présence et à 70% liée à la rémunération. Si cette répartition avait été maintenue,  il y aurait eu un rapport de 1 à 3 entre la plus petite et la plus grande prime versée.

Les organisations syndicales présentes en CSE-C ont demandé que la répartition de cette  prime soit effectuée uniquement sur le critère de présence. Cela permet une prime  uniforme pour l’ensemble des salariés RBFR.

Après vérification auprès des services juridiques, la direction RBFR nous a informés que rien n’empêchait de modifier la répartition. La direction a validé une répartition basée uniquement sur le critère de la présence avec les mêmes modalités que pour la prime
d’intéressement.

La proposition a été validée à l’unanimité par les élus du CSE-C.

Concernant le paiement de cette prime, il sera effectif sur la paie de septembre avec,  comme le prévoit l’accord, d’infimes intérêts de retard.

Actuellement nous connaissons la somme approximative de l’enveloppe globale qui est d’environ 9,4 millions €. Celle-ci sera séparée entre les 3600 salariés RBFR (soit environ 2600€ brut pour un salarié à temps plein). Le montant exact de cette prime sera connu lors du prochain CSE-C qui aura lieu le mardi 25 mai à Mondeville.

N’hésitez pas à prendre contact avec vos élus CFDT pour plus d’informations.

CFDT Bosch France
https://cfdtboschfrance.fr/
CFDT National
https://cfdt.fr/

Automobile : La transformation sinon rien

Le 11 avril 2022
Contacts en fin de document.

Automobile : la CFDT appelle la filière à se transformer pour une plus grande résilience

Les délégués syndicaux de la CFDT métallurgie des constructeurs et équipementiers de  l’automobile ont participé à deux jours de travaux sur la filière automobile le 5 et 6 avril  2022.
Les échanges entre les représentants syndicaux des constructeurs et ceux des sous- traitants de l’automobile mettent bien en évidence les dommages concrets occasionnés  par l’absence de solidarité intra-filière dans un temps où les fondements du secteur automobile sont réinterrogés par les évolutions technologiques. Il en ressort la nécessité d’organiser des États généraux de la filière automobile pour donner de la visibilité aux différents acteurs et permettre d’agir dans les territoires (bassins d’emploi) pour le maintien de l’emploi, et pour oeuvrer à l’émergence de nouvelles activités en accompagnant les nécessaires transformations.
Autre sujet d’inquiétude de la CFDT, la résilience de la filière automobile. La guerre en Ukraine met une nouvelle fois en évidence l’absence de résilience de la filière automobile européenne alors que les États-Unis et la Chine semblent mieux résister sans doute du fait de leur taux d’intégration supérieur à celui du Vieux continent. Les délégués syndicaux CFDT rejettent l’idée qu’une accélération de la diversification des chaînes d’approvisionnement sur tous les continents réponde au besoin de résilience généré par les crises de la filière automobile, que les crises soient liées au Covid, aux semi-conducteurs ou aux conflits ou perturbations géopolitiques.
La CFDT appelle la filière à se réorganiser pour augmenter son taux d’intégration  européen. Elle estime que la logique qui voudrait qu’on produise des voitures en Chine  pour les Chinois, en Inde pour les Indiens, en Europe pour les Européens, en Amérique pour les Américains, en Afrique pour les Africains… doit prévaloir pour des raisons de stabilisation de l’emploi sur les différentes plaques industrielles, de réduction de l’empreinte écologique globale, de gestion rationnelle et circulaire des ressources.
Les représentants CFDT sont convaincus que la valorisation des émissions carbone doit devenir un critère de choix effectif dans les processus de décisions d’achats et d’investissement dans les entreprises de la filière.
La CFDT en appelle donc à la responsabilité sociale des entreprises de Rang 1, que ce soit chez les constructeurs ou les équipementiers, pour qu’ils changent leurs logiques d’achats de biens et services, les recentrent sur des plaques industrielles cohérentes conciliant les enjeux de marché, économie, emploi et écologie.

Jean-Marie ROBERT, Secrétaire national FGMM
ANGERVILLE Stephane, Renault Trucks
ARJONA Christophe, Bosch
AUBRY Michel, Tenneco PWT
COIGNARD Thierry, Gestamp Sofedit
DOS PALADARES Manuel, Evobus
KRIEGER Yoann, Borgwarner
MERCIER Thomas, Toyota
NANDA Jean-François, Renault
PHILIPPE Stephane, Faurecia
RAULT Maxence, Sogefi Filtration
ROUSSEAU Dominique, NTN Transmissions
ROYER Laurent, ITW de France
ROZE Fabrice, Renault Electricity
VIRASSAMY Christine, Stellantis
WATTEBLED Philippe, Valeo

cfdt-fgmm.fr

Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie – 49 Avenue Simon Bolivar 75950 PARIS Cedex 19.
01 56 41 50 70 – communication@fgmm.cfdt.fr

Télétravail : ou en est on ?

La Cfdt tient tout d’abord à vous remercier pour vos nombreuses contributions sur ce sujet important qu’est le Télétravail.

Ceci nous a permis de préparer la dernière réunion de négociation qui s’est déroulée le 10 mars dernier sur le site de Drancy.

Avant tout, il faut rappeler que ce projet d’accord concerne l’ensemble du groupe Bosch en France. Il y a en effet aujourd’hui de nombreuses disparités entre les sites du groupe sur ce mode d’organisation du travail.

L’ensemble des thèmes évoqués lors des dernières réunions ont de nouveau été abordés.

En ce qui concerne le nombre de jours de télétravail, La Direction est restée ferme sur un maximum de 110 jours par an avec présence minimum d’un jour par semaine sur site. Les revendications de la Cfdt, basées sur vos retours et vos attentes, n’ont malheureusement pas été entendues. Nous regrettons la position de la Direction sur ce point.

La Direction a présenté un projet de questionnaire de demande de télétravail permettant d’utiliser des critères objectifs pour le justifier. Ce questionnaire devrait être utilisé en cas de litige entre le salarié et son manager sur la demande de télétravail.

La plage de disponibilité présente dans l’accord actuel a été supprimée pour les salariés au forfait jour. La disponibilité des salariés sera donc la même que pour le travail sur site, ce qui est plus cohérent. Le droit à la déconnexion n’est pas spécifique au télétravail. Il s’agit d’un un droit pour l’ensemble des salariés, quel que soit le mode d’organisation du travail.

La Direction n’a pas accepté notre revendication de dotation pour un équipement de bureau. Il a cependant été confirmé que les salariés bénéficiant de matériels spécifiques pour raisons médicales, comme une chaise de bureau ergonomique, pourront être équipés de la même manière à leur domicile.

Pour la prise en charge des frais liés au télétravail, l’URSSAF prévoit une indemnité maximum de 3,25 € par jour de télétravail dans la limite de 71,5 € par mois. Dans ces limites, l’indemnité est exclue des cotisations sociales. Cependant les règles fiscales imposent une limite différente de 2,5 € par jour de télétravail et de 55 € par mois. Au-delà, cela rentre dans le salaire imposable.

La Direction propose 2 € par jour de télétravail en 2022 et 2,5 € par jour à partir de 2023, indiquant que certains sites du groupe n’ont rien à ce jour. Pour la Cfdt, Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les frais engagés par les salariés dans le cadre de l’exécution de leur travail. Le but n’étant pas de s’enrichir mais bien de couvrir les frais supplémentaires engagés par les salariés, spécialement dans le contexte actuel ou nous subissons tous une explosion des coûts, notamment de l’énergie. Les limites des régimes sociaux et fiscaux n’empêchent pas l’employeur de proposer une indemnité supérieure.

En conclusion, cet accord représentera une avancée importante pour un certains nombres de sites du groupe qui ne bénéficiaient pas aujourd’hui des accords de Robert Bosch France. Pour ces derniers, la nouveauté principale résidera dans la flexibilité qu’apporte le contingent annuel de jours de télétravail. Il ne sera en effet plus obligatoire de poser un ou plusieurs jours fixes par semaine. Les salariés pourront donc utiliser leur compteur de manière plus flexible, en accord avec leur manager.

La Cfdt a obtenu la suppression de la plage de disponibilité pour les salariés au forfait jours, la reconnaissance de l’éligibilité au télétravail pour les salariés ayant télétravaillés pendant la crise sanitaire, la possibilité pour les salariés de télétravailler ailleurs que dans leur domicile principal et la création d’une commission de suivi.

La Cfdt regrette néanmoins la position de la Direction qui n’a pas entendu toutes vos revendications légitimes et largement appuyées, notamment celles concernant le nombre de jours annuels et la prise en charge des frais liés au télétravail.

La direction devrait nous envoyer prochainement la proposition d’accord de groupe. Une dernière réunion devrait se dérouler en avril pour obtenir la position des différentes organisations syndicales. Ce nouvel accord pourrait entrer en vigueur au deuxième semestre 2022.

Nous attendons vos commentaires. Vos élus Cfdt sont toujours disponibles, n’hésitez pas à nous contacter !




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    Extrait de questions posées par des salariés du site de Saint-Ouen :

    Le télétravail est dans notre société actuelle un outils/moyen permettant aux équipes d’être flexible / agile et donc performante. En tant que manager j’ai pu voir (grâce au COVID) le bénéfice apporté à mon équipe d’avoir cette liberté d’organiser son temps et son travail comme ils le souhaitent. Ils y ont trouvé un confort organisation vie pro/vie perso. Sans parler du bénéfice apporté par la confiance qu’on leur donne en les laisser gérer seul. Certains ont gagné en prise d’initiative, autonomie et confiance en soi.

    Le télétravail devrait être renforcé à partir d’un certain âge (55-60 ans par exemple ) car le temps et les conditions de transport en IDF sont particulièrement épuisants. 1 jour de plus/semaine proposé aux salariés qui le souhaitent. Je pense que cette mesure pourrait soulager de nombreux salariés et éviter des arrêts maladie liés à la fatigue voire à l’épuisement. Pour ma part, je constate que depuis le début de la pandémie et la mise en place du TT, ma santé est meilleure. Moins de fatigue et de stress liés aux transports, travail dans le calme et plus au milieu d’un open espace bruyant voire très bruyant. Du temps pour faire une activité sportive 2 fois par semaine. Un meilleur sommeil, plus de temps pour soi .. etc. Meilleure concentration, moins de fatigue, moins de stress = meilleure productivité. Donc très intéressant pour l’entreprise. J’ai remarqué que la notion d’âge n’est jamais abordée dans les négociations sur le TT. Pour en discuter avec mes collègues, je pense que cela devrait être pris en compte car c’est illusoire de penser qu’on a la même résistance à 25 ans qu’à 55 ans. Personnellement le TT a vraiment changé ma vie…c’est la même mais en beaucoup mieux !

    Réponse de la Cfdt : Cette revendication a été soumise à la direction qui n’a pas donné suite.

    Le télétravail m’a permis de « gagner » du temps sur le trajet mais je conçois que ce temps est converti en heure de travail et il est parfois difficile de limiter l’heure de fin de journée. Imposer un droit à la déconnexion est important pour éviter les dérives et devoir travailler à des heures très tardives – Quid des frais de télétravail car 2€ par jour semble me semble peu si on prend en compte les frais de repas le midi et la consommation d’électricité supplémentaire

    Réponse de la Cfdt : Concernant la déconnexion, la direction a entendu ces arguments et a décidé d’appliquer les mêmes dispositions qu’une journée de travail sur site.

    Propositions cohérentes Surtout une grande importance à accorder à la prime d’équipement de 300 Euros qui serait notamment le bienvenu pour prévenir les TMS (cela coûtera plus cher à la direction quand beaucoup de salariés seront arrêtés pour des problèmes de santé (de dos notamment)) Et également l’indemnité de télétravail de 2 Euros par jour est complètement insuffisante (3,5 ou 4 seraient plus acceptables).
    Par exemple, pour les salariés chauffés électriquement, les 2 Euros ne couvrent même pas cet aspect… De plus, pendant que nous sommes en télétravail, la direction ne paie pas le passage à la cantine qui s’élève à plus de 5E….

    Réponse de la Cfdt : Malgré nos demandes répétées, la direction a toujours refusé d’accorder une prime d’équipement alors que d’autres sociétés la propose.

    Une indemnité pour éviter les Troubles musculo-squelettiques (chaise de bureau adaptée, p.ex) me semble importante car avec l’effacement ce la frontière Espace de travail professionnel/privé, l’employé ne peut plus attester d’un TMS causé durant le temps de travail, auprès de son employeur.

    Réponse de la Cfdt : La direction a proposé aux salariés qui pour raison médicale pourront s’équiper de fauteuil ergonomique sur justification du service médical.

    Je trouve les propositions pertinentes excepté celle de la coupure du VPN, il faut pouvoir laisser le choix aux gens de se déconnecter par eux mêmes aux heures qui leur conviendront. Dans tous les cas Merci pour le travail réalisé !

    Réponse de la Cfdt : Merci pour votre commentaire. Concernant l’accès au VPN, la direction ne prévoit aucune coupure ni aucun popup chaque 2 heures.

    15€ par mois d’indemnité de télétravail ce n’est pas suffisant 40€ serait parfait. Le télétravail est un plus: il permet de nous organiser librement, d’être flexible, et surtout de gagner beaucoup de temps chaque jour!!!!
    2h par jour ça fait 42h par mois! (des heures de gagnées, parfois pour le travail, parfois pour le perso: situation WIN-WIN).  pas oublier de mettre en opposition les bénéfices du télétravail.
    – stress du transport (embouteillage, transport an commun, …)
    -gain de temps sur sa journée (1h30 de gagné si 45min/trajet)
    – économique principalement en cas de déplacement en voiture . L’entreprise y gagne, un grand nombre de personne (sauf célibataire vivant dans 25M²) y gagne en agrément et cadre de vie. QUID de ceux qui n’ont pas le choix ou la possibilité.

    Réponse de la Cfdt : Concernant l’indemnité journalière, la direction refuse d’aller au delà des 2€ !

    Très bonne approche !

    Réponse de la Cfdt : Merci !

    Je souhaite que vous puissiez obtenir de la direction un quota maximum de jours de télétravail à 132 jours, soit 3 jours par semaine.

    Réponse de la Cfdt : On en avait rêvé, Bosch ne l’a pas fait !

    Inutile de faire venir les stagiaires/alternants si le tuteur n’est pas présent. Nous sommes étudiants et nos revenus ne matchent pas avec l’augmentation du prix du carburant…

    Réponse de la Cfdt : La question a été posée en CSE concernant l’ensemble du personnel pour une prime mobilité. Bosch n’a pas souhaité aller dans ce sens.

    Adhérer

    Les salariés syndiqués bénéficient de nombreux services :

    • Information régulière
    • Droit d’expression
    • Défense personalisée
    • Formation syndicale
    • Crédit d’impôt de 66 % de la cotisation
    • Caisse Nationale d’Action Syndicale
    Bulletin d’adhésion valable pour les sites Bosch Saint-Ouen et Drancy

    Webinaire 2 et 3 : Les essentiels de la nouvelle convention collective nationale

    Bonjour à toutes et tous,

    Afin d’informer le plus grand nombre d’entre vous sur la nouvelle Convention Collective nationale de la métallurgie, nous avons organisé le 1er mars dernier un premier Webinaire sur le sujet, ouvert à tous les militants et adhérents des syndicats et des inters et plus largement à l’ensemble des salariés. Vous trouverez ci-joint, le diaporama de présentation que vous pouvez diffuser aux adhérents et militants qui en feraient la demande suite à leur participation

    Fort de son succès avec plus de 270 connexions et de nombreux retours positifs, nous proposons deux nouvelles dates au même format, accessibles à toutes et tous, sur inscription, en suivant les liens ci-après :

    Nous vous invitons à diffuser ces invitations le plus largement possible auprès des militants et adhérents.

    Rappel : vous trouverez sur le site de la FGMM-CFDT (https://cfdt-fgmm.fr) regroupées sous l’item « Nouvelle Convention collective de la métallurgie » toutes les publications sur le sujet.

    Nous vous y attendons nombreux

    Bien amicalement

    Stéphane Destugues
    Secrétaire général

    Salaires minima ingénieurs et cadres de la métallurgie

    Le 18 mars 2022

    Contacts :
    Stéphane Maciag, Secrétaire national FGMM, 07 81 43 95 66
    Stéphane Destugues, Secrétaire général FGMM, 06 74 77 80 14

    Salaires minima ingénieurs & cadres de la métallurgie 2022 : la FGMM-CFDT signe une revalorisation de 3,1 %

    Après quatre réunions de négociation sur les salaires minima de branche pour les ingénieurs et cadres de la métallurgie, entre une période marquée par la crise Covid qui semble arriver à son terme et une période d’incertitude liée au conflit en Ukraine, les partenaires sociaux de la branche se sont entendus sur une revalorisation des salaires mini des I&C de 3,1 %.

    Ces négociations se sont déroulées dans un contexte d’augmentation sensible de l’inflation, en rupture avec les années précédentes.

    La CFDT a revendiqué la prise en compte de ce contexte d’inflation, et une clause de revoyure, compte tenu de l’incertitude de son évolution réelle en 2022.

    Le niveau de revalorisation de 3,1 % constitue une forte évolution par rapport aux niveaux des années précédentes, et intègre de facto la prise en compte du changement du contexte de l’inflation.
    Il correspond à un niveau parmi les plus élevés de ce qui est constaté dans les négociations de branche pour les ingénieurs et cadres, et est en phase avec les accords négociés dans les entreprises de la métallurgie.

    Pour la FGMM, c’est un accord important pour de nombreux ingénieurs et cadres de la métallurgie pour qui l’augmentation des salaires minima constitue la seule augmentation de salaire.

    Pour la FGMM, c’est un accord important, car il constitue un point de référence utile aux négociations d’entreprise en cours.
    Même si l’accord ne prévoit pas de clause de revoyure, il inclut, en réponse à nos revendications :
    • L’ouverture des négociations des minima ingénieur et cadre 2023 dès novembre 2022 (article 4).
    • Un avancement au premier trimestre 2023 de la négociation d’ajustement des grilles de la Convention nationale du 7 février 2021. Ces échanges permettront de traiter des écarts entre les hypothèses prises en compte lors de la négociation de la Convention collective nationale et la réalité de l’évolution de l’inflation et du Smic, et d’engager les négociations d’ajustement de la grille conventionnelle, devant entrer en vigueur au 1er janvier 2024 (article 5).

    Négociations Télétravail

    Les négociations concernant les nouvelles conditions de télétravail ont débuté début janvier avec deux premières réunions au cours desquelles la Direction nous a fait part de ses propositions sur les futures modalités du télétravail.

    L’objectif étant de trouver un accord national avant de finaliser les discussions pour prendre en compte les spécificités de chaque site.

    La crise sanitaire a eu un impact important sur nos conditions de travail. La plupart des salariés ont eu recours au télétravail lors de ces deux dernières années. Certains ont découvert ce mode de travail qui a certes ses avantages mais présente aussi des risques à ne pas négliger.

    Les attentes des salariés sont fortes pour ce nouvel accord et vos élus CFDT défendront vos intérêts lors de ces négociations

    Les thèmes abordés lors de ces négociations sont les suivants :

    • Définition et types de télétravail
    • Caractère volontaire
    • Conditions d’éligibilité au télétravail
    • Nombre de jours de télétravail
    • Lieu d’exercice du télétravail
    • Procédure de passage en télétravail
    • Frais liés au télétravail
    • Temps de travail
    • Droit à la déconnexion
    • Santé
    • Formation
    • Suivi du télétravail

    1/ Définition et type de télétravail

    Plusieurs catégories de télétravail sont proposées pour différencier le télétravail régulier du télétravail occasionnel (ponctuel, circonstances exceptionnelles individuelles ou collectives)

    Notre avis :

    Ces catégories devraient couvrir l’ensemble des situations. Le télétravail occasionnel permettra aux salariés qui ne souhaitent pas bénéficier d’un avenant de télétravail de pouvoir télétravailler de manière ponctuelle, en cas d’intervention technique à son domicile par exemple, ce qui apporte une certaine flexibilité. Une attention particulière devra être portée sur les demandes de télétravail pour motif médical qui doivent être strictement encadrées.

    2/ Caractère volontaire

    L’accord prévoit le principe du double volontariat, sauf pour les circonstances exceptionnelles, comme la crise sanitaire que nous traversons. La demande du télétravail est à l’initiative du salarié et doit être acceptée par l’employeur.

    Notre avis :

    Le code du travail précise bien ce caractère volontaire du télétravail en définissant celui-ci comme « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication »

    3/ Conditions d’éligibilité au télétravail

    Tous les types de contrats sont éligibles au télétravail après 2 mois d’ancienneté.

    Télétravail régulier : Poste pouvant être exercé à distance et dont l’exécution en télétravail est compatible avec le bon fonctionnement du service et la configuration de l’équipe.

    Proposition de l’utilisation d’un questionnaire d’autodiagnostic basé sur des critères objectifs pour vérifier la compatibilité du poste au télétravail.

    Télétravail occasionnel : Conditions d’accord plus souples que pour le télétravail régulier.

    Télétravail circonstances individuelles : nécessite un justificatif

    Télétravail exceptionnel : Imposé pour motifs encadrés par le code du travail

    Notre avis :

    La possibilité de faire du télétravail pour tous les salariés, quelque soit leur contrat, était une de nos revendications qui a été entendue. La direction a également accepté le principe que les salariés ayant effectué du télétravail pendant la crise sanitaire soient, de fait, présumés éligibles au télétravail régulier.

    Nous sommes conscients du risque d’iniquité dans l’application de cet accord, certains managers étant encore réticent pour ce mode d’organisation du travail.  Nous resterons vigilants sur ce point et vous apporterons un support si nécessaire pour trouver des solutions.

    4/ Nombre de jours de télétravail

    La Direction propose un nombre maximum de 110 jours par an. Le nombre de jours devra être défini par le manager. Présence minimum d’un jour par semaine sur site et compteur non reportable d’une année sur l’autre

    Notre avis :

    La différence principale par rapport à l’accord actuel est la flexibilité qu’apporte ce type de compteur en offrant la possibilité aux salariés de gérer leur compteur sans définir des jours de télétravail fixes par semaine.

    En ce qui concerne le nombre de jours, nous continuons notre réflexion en prenant en compte les attentes des salariés.

    5/ Lieu d’exercice du télétravail

    Le télétravail devra s’exercer en France métropolitaine exclusivement, dans la résidence principale où dans un lieu tiers dans la mesure ou les conditions de confidentialité et de sécurité sont respectées. Les espaces de coworking sont prohibés.

    Notre avis :

    Nous avons demandé et obtenu que le lieu d’exercice du télétravail ne soit pas uniquement la résidence principale. Il est en effet tout à fait possible de télétravailler dans un autre lieu (parents, résidence secondaire, etc.).

    En ce qui concerne l’espace de coworking, il y a beaucoup de nouveauté dans le domaine. Cela pourrait être une alternative aux personnes ne pouvant ou voulant pas télétravailler chez elles, dans la mesure où la confidentialité est respectée.

    6/ Procédure de passage en télétravail

    Pour le télétravail régulier : discussion préalable avec le manager, remplissage du questionnaire d’autodiagnostic et demande d’avenant en cas d’accord.

    Pour les autres types de télétravail, accord écrit suffisant.

    Dans tous les cas, pointage des heures réellement effectuées.

    Notre avis :

    Tout refus du manager doit être justifié en détails. Les salariés peuvent bien entendu demander le support des représentants CFDT en cas de litige afin de trouver des solutions. Nous avons obtenu la création d’une commission de suivi au niveau national.

    7/ Temps de travail

    Même temps de travail que sur sites, en respectant également les durées maximales de travail et les temps de repos. Les salariés en heures pourront être joints dans les plages horaires en vigueur sur sites. Les salariés en forfait jours bénéficient de la même autonomie que sur sites. L’évaluation de la charge de travail devra faire l’objet d’une attention particulière lors de l’entretien annuel.

    Notre avis :

    C’est un sujet complexe. Il est évident que le fait de passer en télétravail ne doit pas impliquer de hausse de la charge de travail. Le dialogue est essentiel pour éviter les dérives.

    8/ Droit à la déconnexion

    La Direction rappelle le droit à la déconnexion en proposant une plage horaire de 08h30 à 18h30 en dehors de laquelle un salarié ne pourra pas être contacté, dans la mesure du possible, tout en indiquant que cette plage horaire n’est pas une plage de disponibilité du salarié.

    Notre avis :

    Le droit à la déconnexion n’est pas vraiment spécifique au télétravail. Il s’agit d’un un droit pour l’ensemble des salariés quel que soit le mode d’organisation du travail.

    Il est essentiel de garantir le respect des temps de repos et de congés afin d’avoir un équilibre entre la vie personnelle et familiale. Très souvent, les salariés n’indiquent pas leurs horaires réels et indiquent plutôt une plage fixe comme 09h-17h. Cela rend impossible la vérification du respect des temps de travail et de repos.

    La sensibilisation régulière des salariés et le dialogue entre les salariés et leurs managers sont essentiels.

    9/ Santé et sécurité

    Plusieurs actions préventives et curatives sont évoquées, de la formation pour tous les salariés, incluant bien entendu le management, des guides de bonne pratiques et un suivi du télétravail

    Notre avis :

    C’est peut-être le volet le plus important de l’accord. La plupart des salariés apprécient le télétravail qui est devenu un mode d’organisation du travail incontournable aujourd’hui. Néanmoins, les risques psycho sociaux inhérents à celui-ci sont nombreux et pas toujours bien connus ni maitrisés, comme le risque d’isolement social. Il y aura donc un travail important à faire sur la prévention des risques notamment.

    10/ Equipements

    La Direction propose de mettre à disposition de chaque salarié qui le demande le pack suivant :

    • Un 2eme écran
    • Un 2eme clavier
    • Une 2eme souris
    • Un base USB avec 4 ports
    • Un 2eme chargeur
    • Un 2eme casque

    Ce pack sera prêté aux salariés, commandé via CI et devra être retiré sur le site (pas d’envoi à domicile).

    Notre avis :

    Même si la règlementation n’impose pas à l’employeur de mettre à disposition des salariés le mobilier pour aménager son poste de télétravail, nous réitérons notre demande d’une indemnité de 300 Euros afin que les salariés puissent s’équiper correctement (chaise, bureau, lampe etc…). Beaucoup d’autres entreprises (Renault, Stellantis par ex) ont accepté ces revendications légitimes et nous ne comprenons pas le refus catégorique de la Direction.

    11/ Frais liés au télétravail

    La direction propose une indemnité forfaitaire de 2 Euros par jour de télétravail

    Notre avis :

    Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les frais engagés par les salariés dans le cadre de l’exécution de leur travail.

    L’URSSAF donne la possibilité du versement d’une indemnité forfaitaire ou d’utiliser les frais réels sur la base de justificatifs. Une liste de frais pouvant être considérés pour cet objet est détaillée par l’URSSAF

    Ces frais sont exonérés de cotisations et contributions sociales dans la mesure où ils sont utilisés pour couvrir les couts liés à l’activité de télétravail.

    Pour l’indemnité forfaitaire, sans accord de groupe, l’URSSAF limite le montant à 2,5euros par jour de télétravail dans la limite de 55 euros par mois. En cas d’accord de groupe, l’indemnité est limitée à 13 euros par mois pour une journée de télétravail par semaine, ou 3,25 euros par jour de télétravail dans le mois, dans la limite mensuelle de 71,50 euros.

    Nous demandons donc une indemnisation de 5 euros / jour de télétravail.

    12/ Suivi, réversibilité

    Il pourra être mis fin au télétravail à tout moment à l’initiative du salarié ou du manager avec un délai de prévenance d’un mois

    Le manager peut demander à annuler un jour de télétravail en cas de besoin impératif avec un délai de 24h

    Notre avis :

    Comme pour l’accord, l’annulation du télétravail par le management devra être motivé en détails. En ce qui concerne l’annulation d’un jour de télétravail, nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de préciser les conditions dans l’accord et proposons de laisser l’autonomie aux salariés et managers de traiter ces cas exceptionnels en bon intelligence.

    La prochaine réunion se déroulera le 10 mars. N’hésitez pas à nous poser vos questions et à nous indiquer vos attentes concernant le télétravail.

    Vos élus sont toujours disponibles, n’hésitez pas à les contacter !