350 ETP

Et en 2030, quel sera l’objectif ?

Le groupe Bosch a dévoilé lors du dernier CSE-C sa volonté de réduire les effectifs du site de Rodez à 350 équivalents temps plein d’ici 2030.

Cette annonce s’inscrit dans une stratégie d’érosion continue de l’emploi industriel en France, sur fond de restructurations successives, de PSE à répétition et de désengagement industriel progressif. Le tout, sous couvert d’une prétendue adaptation à la transition énergétique ou aux exigences de la compétitivité.

Mais au fond, une question demeure : Et après 2030 ?

Le groupe ne prépare-t-il pas, par étapes, la fermeture pure et simple du site de Rodez, comme ce fut déjà le cas pour d’autres établissements Bosch ces dernières années ?

Des plans sociaux planifiés, des compétences gaspillées

Derrière les chiffres, ce sont des hommes et des femmes qualifiés qui voient leur avenir sacrifié. L’expérience des salariés est aujourd’hui considérée comme un coût à réduire, et non comme une richesse à valoriser. Résultat : la population des pré-retraités grossit à vue d’œil, jusqu’à dépasser les effectifs d’un site industriel entier !

Endormir la méfiance, faire passer le démantèlement industriel pour une évolution naturelle.

Bosch qui pronait le « Socialement responsable » vise maintenant l’intérêt économique privant l’ancrage territorial et le tissu social local de son savoir-faire industriel.

La CFDT ne se laisse pas bercer par les discours rassurants.

Notre position est claire :

Nous demandons au groupe Bosch de clarifier ses intentions au-delà de 2030, et de proposer un véritable projet industriel pérenne pour Rodez — et pour l’ensemble de ses sites français.

Oui à un dialogue social transparent et sincère sur les perspectives réelles du site !

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