Archives mensuelles : juin 2025

Solidarité : Le Fonds Social

La santé est un bien précieux et chacun doit pouvoir
la préserver sans reporter ses soins à cause d’un reste à
charge trop élevé. Le fonds social BOSCH accompagne
tous les salariés du groupe et leurs ayants-droits pour
limiter l’impact financier sur le budget du foyer.

Pour effectuer une demande d’aide contacter le Service Action Sociale d’AESIO
mutuelle :
fondsocial@aesio.fr
actionsociale@aesio.fr

04 66 29 39 32

Ou bien par courrier à : Aésio Mutuelle Service Action Sociale 393 rue de l’hostellerie 30018 Nîmes Cedex 09
Ou bien en ligne :
https://www.aesio.fr/action-sociale
https://www.aesio.fr/contact-action-sociale

Depuis 2016

  • 91 % des demandes ont obtenu une aide,
  • 104 salariés et ayants-droit ont été accompagnés,
  • 1385 € montant moyen d’aide accordée,

Une couverture des restes à charge allant de 50 à 100 % Selon la situation familiale, l’impact du reste à charge sur le budget du foyer.

 

Comment faire appel au Fond social ?

Je contacte le service Action sociale Aésio Mutuelle

Le Service Action Sociale de la mutuelle m’envoie un dossier à compléter

Je complète le dossier puis le retourne au service Action Sociale de la mutuelle

Ma demande est instruite puis présentée à la commission d’Action Sociale ADREA Mutuelle

Je recois la réponse par courrier et en cas de décision positive, le règlement s’effectue à réception de mes factures de soins

Le service Action Sociale de la mutuelle poursuit l’instruction du dossier pour le fond Bosch en vue d’une seconde décision

Je reçois la réponse du Fonds Social Bosch par courrier et en cas de décision positive, le règlement s’effectue à réception de mes factures de soins.

Rodez : Un battement d’ailes pour tenir jusqu’en 2030

Les corbeaux reviennent à Rodez – Nouvel abattement annoncé

Après Vendôme, c’est à Rodez que les mauvaises nouvelles tombent à nouveau. Le groupe Bosch a annoncé au CSEC sa volonté de réduire les effectifs du site de Rodez à 350 ETP d’ici 2030, en lançant un nouveau Plan de Suppression d’Emplois (PSE).

Rodez : un site déjà sacrifié une première fois

Il n’y a pas si longtemps, Bosch vantait sa volonté de « réinventer » le site de Rodez, après la fin de la production des injecteurs diesel. On promettait alors :

  • un avenir dans l’hydrogène,
  • des partenariats industriels,
  • de nouveaux projets innovants.

En réalité, ces projets ont été timides, partiels, ou reportés. Aujourd’hui, c’est une seconde saignée sociale qui s’annonce, avec pour objectif à peine dissimulé de rendre le site… liquide à moyen terme.

Une stratégie de vidage planifié

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Objectif : 350 ETP d’ici 2030, soit une baisse massive d’effectifs.
  • Moyen : PSE, avec les conséquences sociales, humaines et territoriales que cela implique.
  • Justification : la même ritournelle stratégique que pour les autres sites – « adéquation aux marchés », « rationalisation », « focus sur le core business ».

Un copier-coller qui signe l’abandon progressif du tissu industriel de Bosch en France.

Un vol de corbeaux toujours plus dense

Après Saint-Ouen, Mondeville, Vénissieux, Drancy, Vendôme, voilà Rodez une nouvelle fois visé. Le message est clair :

Bosch ne croit plus à son avenir industriel en France, et procède par érosion lente, morceau par morceau, dans un silence organisé.

La CFDT dénonce :

  • L’absence d’une vision industrielle durable pour les sites Bosch en France.
  • Une stratégie d’entreprise qui n’investit pas dans l’avenir, mais programme les reculs successifs.
  • Un cynisme social inacceptable, où les salariés servent de variable d’ajustement alors que le groupe affiche des milliards d’euros de bénéfices à l’échelle mondiale.

Rodez ne doit pas être une fois de plus sacrifiée en silence

La CFDT appelle :

  • À une résistance collective, dans tous les CSE de France.
  • À la transparence immédiate sur les projets industriels réels pour Rodez.
  • À une mobilisation intersyndicale face à ce qui s’apparente à un plan de liquidation déguisé.

Ne restons pas spectateurs du plan de démantèlement de l’industrie Bosch en France.

Il est temps de poser nos conditions et d’exiger des engagements concrets et mesurables.

Les corbeaux reviennent et se posent cette fois à Vendôme

La direction de Bosch vient d’annoncer officiellement qu’elle envisage de vendre les sites VM-SC de Vendôme (France) et Eger (Hongrie).

Encore une fois, le ciel s’assombrit au-dessus d’un site industriel Bosch en France. Et les corbeaux, porteurs de mauvaises nouvelles, viennent de se poser sur Vendôme, après s’être déjà abattus sur Saint-Ouen, Mondeville.

Une spirale connue…

Le discours est désormais bien rodé :

  • Le marché automobile est en crise.
  • Les coûts sont trop élevés.
  • Le site n’est plus compétitif.
  • Une revente serait « la meilleure opportunité pour l’avenir ».
  • Les PSE tendent vers un copié-coller généralisé, inflation en moins

Tout cela nous rappelle de tristes précédents. Partout où Bosch a enclenché cette logique de désengagement, c’est l’emploi, les compétences et le tissu industriel local qui ont payé l’addition. Les restructurations « progressives », les projets « stratégiques », les promesses de « repositionnement » se sont trop souvent soldés par des fermetures ou des ventes à des acteurs précaires.

Une méthode qui interroge

  • Aucune concertation en amont.
  • Aucune garantie sur les emplois.
  • Aucune transparence sur les discussions en cours.

La CFDT dénonce une nouvelle fois une communication descendante, habillée d’éléments de langage pour masquer une réelle stratégie de désengagement industriel en France.

La CFDT exige :

L’ouverture immédiate d’une consultation formelle du CSE et du CEE.

Une expertise économique indépendante sur la situation de VM-SC.

La publication des hypothèses de reprise : qui sont les potentiels acquéreurs ? Quelles garanties pour les salariés ?

L’engagement public de Bosch sur le maintien de l’emploi, des accords collectifs et des investissements, quel que soit le scénario retenu.

Un combat collectif

Nous savons que l’avenir de Vendôme ne se joue pas uniquement à Vendôme. Ce sont les choix globaux de Bosch, ses priorités stratégiques, son rapport à l’industrie en France, qui sont en cause. Il est temps de sortir du silence et de porter une parole claire, responsable et combative.

La CFDT appelle l’ensemble des équipes à la vigilance, à la mobilisation, et à la solidarité avec les collègues de Vendôme.

On a beau traverser les routes avec l’espoir d’y trouver de l’emploi et de l’avenir, Bosch efface son nom sur les sites qu’il compte détruire !