Les salariés syndiqués bénéficient de nombreux services :
- Information régulière
- Droit d’expression
- Défense personalisée
- Formation syndicale
- Crédit d’impôt de 66 % de la cotisation
- Caisse Nationale d’Action Syndicale
Les salariés syndiqués bénéficient de nombreux services :
Les négociations concernant les nouvelles conditions de télétravail ont débuté début janvier avec deux premières réunions au cours desquelles la Direction nous a fait part de ses propositions sur les futures modalités du télétravail.
L’objectif étant de trouver un accord national avant de finaliser les discussions pour prendre en compte les spécificités de chaque site.
La crise sanitaire a eu un impact important sur nos conditions de travail. La plupart des salariés ont eu recours au télétravail lors de ces deux dernières années. Certains ont découvert ce mode de travail qui a certes ses avantages mais présente aussi des risques à ne pas négliger.
Les attentes des salariés sont fortes pour ce nouvel accord et vos élus CFDT défendront vos intérêts lors de ces négociations
Les thèmes abordés lors de ces négociations sont les suivants :
1/ Définition et type de télétravail
Plusieurs catégories de télétravail sont proposées pour différencier le télétravail régulier du télétravail occasionnel (ponctuel, circonstances exceptionnelles individuelles ou collectives)
Notre avis :
Ces catégories devraient couvrir l’ensemble des situations. Le télétravail occasionnel permettra aux salariés qui ne souhaitent pas bénéficier d’un avenant de télétravail de pouvoir télétravailler de manière ponctuelle, en cas d’intervention technique à son domicile par exemple, ce qui apporte une certaine flexibilité. Une attention particulière devra être portée sur les demandes de télétravail pour motif médical qui doivent être strictement encadrées.
2/ Caractère volontaire
L’accord prévoit le principe du double volontariat, sauf pour les circonstances exceptionnelles, comme la crise sanitaire que nous traversons. La demande du télétravail est à l’initiative du salarié et doit être acceptée par l’employeur.
Notre avis :
Le code du travail précise bien ce caractère volontaire du télétravail en définissant celui-ci comme « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication »
3/ Conditions d’éligibilité au télétravail
Tous les types de contrats sont éligibles au télétravail après 2 mois d’ancienneté.
Télétravail régulier : Poste pouvant être exercé à distance et dont l’exécution en télétravail est compatible avec le bon fonctionnement du service et la configuration de l’équipe.
Proposition de l’utilisation d’un questionnaire d’autodiagnostic basé sur des critères objectifs pour vérifier la compatibilité du poste au télétravail.
Télétravail occasionnel : Conditions d’accord plus souples que pour le télétravail régulier.
Télétravail circonstances individuelles : nécessite un justificatif
Télétravail exceptionnel : Imposé pour motifs encadrés par le code du travail
Notre avis :
La possibilité de faire du télétravail pour tous les salariés, quelque soit leur contrat, était une de nos revendications qui a été entendue. La direction a également accepté le principe que les salariés ayant effectué du télétravail pendant la crise sanitaire soient, de fait, présumés éligibles au télétravail régulier.
Nous sommes conscients du risque d’iniquité dans l’application de cet accord, certains managers étant encore réticent pour ce mode d’organisation du travail. Nous resterons vigilants sur ce point et vous apporterons un support si nécessaire pour trouver des solutions.
4/ Nombre de jours de télétravail
La Direction propose un nombre maximum de 110 jours par an. Le nombre de jours devra être défini par le manager. Présence minimum d’un jour par semaine sur site et compteur non reportable d’une année sur l’autre
Notre avis :
La différence principale par rapport à l’accord actuel est la flexibilité qu’apporte ce type de compteur en offrant la possibilité aux salariés de gérer leur compteur sans définir des jours de télétravail fixes par semaine.
En ce qui concerne le nombre de jours, nous continuons notre réflexion en prenant en compte les attentes des salariés.
5/ Lieu d’exercice du télétravail
Le télétravail devra s’exercer en France métropolitaine exclusivement, dans la résidence principale où dans un lieu tiers dans la mesure ou les conditions de confidentialité et de sécurité sont respectées. Les espaces de coworking sont prohibés.
Notre avis :
Nous avons demandé et obtenu que le lieu d’exercice du télétravail ne soit pas uniquement la résidence principale. Il est en effet tout à fait possible de télétravailler dans un autre lieu (parents, résidence secondaire, etc.).
En ce qui concerne l’espace de coworking, il y a beaucoup de nouveauté dans le domaine. Cela pourrait être une alternative aux personnes ne pouvant ou voulant pas télétravailler chez elles, dans la mesure où la confidentialité est respectée.
6/ Procédure de passage en télétravail
Pour le télétravail régulier : discussion préalable avec le manager, remplissage du questionnaire d’autodiagnostic et demande d’avenant en cas d’accord.
Pour les autres types de télétravail, accord écrit suffisant.
Dans tous les cas, pointage des heures réellement effectuées.
Notre avis :
Tout refus du manager doit être justifié en détails. Les salariés peuvent bien entendu demander le support des représentants CFDT en cas de litige afin de trouver des solutions. Nous avons obtenu la création d’une commission de suivi au niveau national.
7/ Temps de travail
Même temps de travail que sur sites, en respectant également les durées maximales de travail et les temps de repos. Les salariés en heures pourront être joints dans les plages horaires en vigueur sur sites. Les salariés en forfait jours bénéficient de la même autonomie que sur sites. L’évaluation de la charge de travail devra faire l’objet d’une attention particulière lors de l’entretien annuel.
Notre avis :
C’est un sujet complexe. Il est évident que le fait de passer en télétravail ne doit pas impliquer de hausse de la charge de travail. Le dialogue est essentiel pour éviter les dérives.
8/ Droit à la déconnexion
La Direction rappelle le droit à la déconnexion en proposant une plage horaire de 08h30 à 18h30 en dehors de laquelle un salarié ne pourra pas être contacté, dans la mesure du possible, tout en indiquant que cette plage horaire n’est pas une plage de disponibilité du salarié.
Notre avis :
Le droit à la déconnexion n’est pas vraiment spécifique au télétravail. Il s’agit d’un un droit pour l’ensemble des salariés quel que soit le mode d’organisation du travail.
Il est essentiel de garantir le respect des temps de repos et de congés afin d’avoir un équilibre entre la vie personnelle et familiale. Très souvent, les salariés n’indiquent pas leurs horaires réels et indiquent plutôt une plage fixe comme 09h-17h. Cela rend impossible la vérification du respect des temps de travail et de repos.
La sensibilisation régulière des salariés et le dialogue entre les salariés et leurs managers sont essentiels.
9/ Santé et sécurité
Plusieurs actions préventives et curatives sont évoquées, de la formation pour tous les salariés, incluant bien entendu le management, des guides de bonne pratiques et un suivi du télétravail
Notre avis :
C’est peut-être le volet le plus important de l’accord. La plupart des salariés apprécient le télétravail qui est devenu un mode d’organisation du travail incontournable aujourd’hui. Néanmoins, les risques psycho sociaux inhérents à celui-ci sont nombreux et pas toujours bien connus ni maitrisés, comme le risque d’isolement social. Il y aura donc un travail important à faire sur la prévention des risques notamment.
10/ Equipements
La Direction propose de mettre à disposition de chaque salarié qui le demande le pack suivant :
Ce pack sera prêté aux salariés, commandé via CI et devra être retiré sur le site (pas d’envoi à domicile).
Notre avis :
Même si la règlementation n’impose pas à l’employeur de mettre à disposition des salariés le mobilier pour aménager son poste de télétravail, nous réitérons notre demande d’une indemnité de 300 Euros afin que les salariés puissent s’équiper correctement (chaise, bureau, lampe etc…). Beaucoup d’autres entreprises (Renault, Stellantis par ex) ont accepté ces revendications légitimes et nous ne comprenons pas le refus catégorique de la Direction.
11/ Frais liés au télétravail
La direction propose une indemnité forfaitaire de 2 Euros par jour de télétravail
Notre avis :
Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les frais engagés par les salariés dans le cadre de l’exécution de leur travail.
L’URSSAF donne la possibilité du versement d’une indemnité forfaitaire ou d’utiliser les frais réels sur la base de justificatifs. Une liste de frais pouvant être considérés pour cet objet est détaillée par l’URSSAF
Ces frais sont exonérés de cotisations et contributions sociales dans la mesure où ils sont utilisés pour couvrir les couts liés à l’activité de télétravail.
Pour l’indemnité forfaitaire, sans accord de groupe, l’URSSAF limite le montant à 2,5euros par jour de télétravail dans la limite de 55 euros par mois. En cas d’accord de groupe, l’indemnité est limitée à 13 euros par mois pour une journée de télétravail par semaine, ou 3,25 euros par jour de télétravail dans le mois, dans la limite mensuelle de 71,50 euros.
Nous demandons donc une indemnisation de 5 euros / jour de télétravail.
12/ Suivi, réversibilité
Il pourra être mis fin au télétravail à tout moment à l’initiative du salarié ou du manager avec un délai de prévenance d’un mois
Le manager peut demander à annuler un jour de télétravail en cas de besoin impératif avec un délai de 24h
Notre avis :
Comme pour l’accord, l’annulation du télétravail par le management devra être motivé en détails. En ce qui concerne l’annulation d’un jour de télétravail, nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de préciser les conditions dans l’accord et proposons de laisser l’autonomie aux salariés et managers de traiter ces cas exceptionnels en bon intelligence.
La prochaine réunion se déroulera le 10 mars. N’hésitez pas à nous poser vos questions et à nous indiquer vos attentes concernant le télétravail.
Vos élus sont toujours disponibles, n’hésitez pas à les contacter !

ELUS CSE
Naima Mansouri 01 40 10 79 14
Jean-Laurent Lemaire 01 40 10 76 47
Véronique De Saint-Riquier 01 40 10 79 93
Christophe Arjona 01 40 10 71 74
Patricia Michel 01 40 10 76 19
Guy Felix 01 40 10 73 30
Jean-Luc Robert 01 49 45 47 08
David Dubois 01 40 10 75 60
Pierre Weyer 01 40 10 73 22
Didier Hamm 01 40 10 75 96
REPRESENTANTS SYNDICAUX AU CSE
Laurent Leroy 01 40 10 76 58
Marianne Hauser 01 40 10 76 09
REPRESENTANTS SYNDICAUX AU CSEC
DELEGUES SYNDICAUX
Naima Mansouri 01 40 10 79 14
Christophe Arjona 01 40 10 71 74
MEMBRES CSSCT
Pascal Muller 01 40 10 71 14
Jean-Laurent Lemaire 01 40 10 76 47
Ghislain Van Den Dooren 01 43 11 90 11
N° Tel BOSCH
Poste de garde : 01 40 10 76 03
Infirmerie : 01 40 10 72 90
CONGES POUR EVENEMENT FAMILIAL
Mariage ou conclusion d’un PACS : 1 semaine
Mariage d’un enfant : 1 jour
Naissance ou adoption : 3 jours
Décès d’un enfant : 5 jours
Décès du conjoint, du partenaire de PACS, du concubin : 3 jours
Décès d’un grand-parent : 1 jour
Décès (père, mère, beau-père, belle-mère, frère ou sœur) : 3 jours
Annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant : 2 jours
Déménagement : 1 jour
Enfant malade moins de 16 ans : 3 jours à 100 % + 1 jour à 50%
CONGES D’ANCIENNETE
Non-cadre
A partir de 10 ans : 1 jour
Après 15 ans : 2 jours
Après 20 ans : 3 jours
Cadre
A partir de 30 ans, (1 an d’ancienneté) : 2 jours
Après 35 ans, (2 ans d’ancienneté) : 3 jours
MEAILLE DU TRAVAIL
PRIME PAR ANNEE BOSCH
20 ans Argent : 50€/année Bosch
30 ans Vermeil : 50€/année Bosch
35 ans Or : 60€/année Bosch
40 ans Grand or : 70€/année Bosch

De nombreux défis ont été relevés et d’autres nous attendent en 2022.
Nous sommes grâce à vous le premier syndicat en France.
Comme avec les dernières négociations Rodez / NAO 2022, nous continuerons à vous informer, représenter et à assurer votre défense quelque soit votre catégorie professionnelle : Ouvriers, Techniciens, Cadres.
Pour participer à la vie de votre entreprise : rejoignez votre équipe Cfdt !

Pour rester informé : Visitez régulièrement notre site internet https://cfdtboschfrance.fr/

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des revendications portées par la CFDT
pour les NSA (Négociations Site Annuelles) pour le site de Mondeville sur
l’année 2022 ainsi que les réponses de la direction.
Positionnement des 2 ponts de l’année 2022.
– Le vendredi 27 mai
– Le lundi 31 octobre
La CFDT avait demandé que le vendredi 15 juillet soit une journée non travaillée pour
l’ensemble du site, la direction a validé cette demande. Il faudra poser un jour de congé
(tout type de congé) sur cette date avant le 31 mars. Passée cette date, la direction
positionnera automatiquement un jour de congé payé.
Jours de fermeture pour la fin d’année 2022 et date d’inventaire.
La direction souhaite aborder ce point plus tard dans l’année afin d’avoir une meilleure
visibilité sur la période. Ce point sera abordé lors du CSE du mois de juin.
La CFDT a fait remarquer à la direction que même si l’inventaire s’était bien passé, le
redémarrage des lignes en revanche avait été très compliqué en raison de l’inventaire trop
tardif. De plus, le positionnement de la date d’inventaire le jeudi 30 a engendré beaucoup
de désagrément pour les salariés concernés dans l’organisation de leurs congés.
Concernant la prime trimestrielle, nous demandons, lors d’un accident de travail, la
suppression du calcul au prorata des 4 dernières primes.
La direction a validé ce point, il n’y aura plus d’impact sur la prime trimestrielle en, cas
d’accident de travail.
Organisation des congés d’été.
La direction a indiqué qu’il n’y aura pas de fermeture globale du site sur la période estivale.
Il faudra que les congés d’été soient posés au plus tard le 28 février. La validation des 3
premières semaines sera faite au plus tard le 31 mars. Concernant les semaines
supplémentaires, la validation sera faite au plus tard le 31 mai.
Concernant les modalités du nombre de semaines, de la période et de la fermeture des
lignes, la direction nous présentera un document dans les prochains jours.
La CFDT a réitéré sa désapprobation concernant la validation des semaines supplémentaires au 31 mai.
Aurons-nous recours aux enfants de personnel cet été ?
La réponse est oui. La direction reviendra vers nous au mois de mai pour déterminer les
modalités.
Possibilité de transformer le 13éme mois en congés.
Ce point est validé de manière pérenne par la direction.
Possibilité de transformer 2 RTT en heures.
Compte rendu des demandes CFDT
concernant les NSA
Sur ce point, la direction souhaite entamer une réflexion globale avec un groupe de travail
constitué de personnel HRL, de managers et de représentants du personnel. Le groupe de
travail devra valider ou pas ces points avant fin février.
Mise en place d’une prime de remplacement de chef d’équipe.
La direction a validé cette demande et reviendra vers nous concernant les modalités.
Revalorisation de la prime remplacement EPPM (indexée à l’augmentation annuelle).
Cette prime sera indexée sur l’augmentation générale négociée lors des NAO 2022 soit 3 %.
Plan senior, ajouter les 2 options suivantes :
– Passer le temps à 6 heures par jour (8h12 – 14h12, 14h12 – 20h12 et 22h12 – 4h12)
– Jour non travaillé le mercredi du matin et le vendredi d’après-midi.
Pour un problème d’organisation, la direction ne souhaite toujours pas ajouter de nouvelles possibilités d’horaire sur l’accord sénior.
Pour la CFDT, les arguments avancés par la direction ne sont pas acceptables, nous avons
montré qu’en ouvrant la possibilité de choisir des jours différents, cela augmentait la
possibilité d’accepter des jours de congés en fin de semaine pour les autres salariés.
Avoir un index d’égalité entre les hommes et les femmes spécifique pour MoP.
La direction nous a demandé un temps de réflexion pour étudier la possibilité d’une telle
demande.
Nous avons fait remarquer que si nous voulions réellement avoir une vue sur d’éventuelles
différences de rémunération entre les femmes et les hommes chez MoP, il était nécessaire
d’avoir cet indicateur spécifique pour le site Mondeville. C’est également une revendication
que la CFDT porte au niveau RBFR.
Maintien de toutes les RTT en individuel.
Comme indiqué lors du CSE de décembre, les RTT deviennent individuelles de façon
définitives, la direction travaille avec le service juridique de Bosch afin de réaliser un
avenant.
Travail les jours fériés sur la base du volontariat avec compensation de 200 %.
La direction ne souhaite pas augmenter la compensation et revient sur une rémunération à
150 % (férié travaillé 8h00 payé ou récupéré 12h00).
Travail sur un jour de pont sur la base du volontariat avec compensation de 150 %.
La direction ne souhaite pas augmenter la compensation et revient sur une rémunération à
100 %. (Jour de pont travaillé 8h00 payé ou récupéré 8h00).
Heures supplémentaires, uniquement au volontariat et compensées à 125 % quels que soient les aléas de la semaine (jour de congé, jour férié, …).
La direction ne souhaite pas faire une généralité de cette demande et traitera les situations
au cas par cas.
Concernant la compensation des heures supplémentaires ainsi que le travail sur un jour
férié ou sur un pont, pour la CFDT ce traitement au cas par cas n’est pas acceptable. Il faut
que ce point soit traité de manière générale et globale afin d’éviter toutes les discussions en cours d’année.
Revalorisation de la prime de transport au plus favorable entre accord MoP et NAO RBFR.
La direction souhaite organiser une réflexion globale sur ce thème. Dans cette réflexion sera également abordé le thème de la participation des salariés utilisant les bornes de
rechargement des véhicules électriques.
Point AG/AI Cadres
L’augmentation sera effective au mois de mars avec effet rétroactif au 1er janvier.
Nous confirmons que le 3% est la moyenne et correspond à un travail conforme à votre
poste (engagement normal).
Les collaborateurs seront reçus en entretien pour expliquer leur niveau d’augmentation.
Les partenaires seront informés de la répartition des augmentations par services /
départements.
La CFDT a dû expliquer à la direction que le 2,5% ne pouvait pas correspondre à un travail
normal, ce qui a été admis.
Nous avons par ailleurs expliqué que la direction avait toute latitude pour faire des revues
de salaires adossées à ces NAO.
La section CFDT MoP le 13 janvier 2022
De nouveaux droits dans la future
CONVENTION COLLECTIVE UNIQUE DE LA METALLURGIE
La négociation négociation d’une convention collective nationale unique commencée il y a plus de 5 ans s’est conclue en décembre 2021. Fin janvier 2022, la CFDT prendra position sur la signature de ce texte applicable en 2024.
FAUX
La rémunération actuelle est garantie au passage dans le nouveau système.
FAUX
L’employeur ne pourra pas, tout comme aujourd’hui, modifier le coefficient du salarié sans son accord, pas plus que les éléments de son salaire.
VRAI
Comme c’est déjà le cas depuis l’accord de classification de 1975, c’est bien l’emploi réel qui est coté, il définit la classification du poste. Le coefficient n’est pas afférent à la personne qui tient l’emploi.
VRAI / FAUX
Les seuils d’accueil en vigueur aujourd’hui n’existeront plus. Pour autant, le diplôme et l’expérience professionnelle sont bien pris en compte dans le critère connaissance du système de cotation.

FAUX
Les principes de l’accord de 2002 sur le travail de nuit perdurent. Si le travail de nuit n’est pas prévu dans votre contrat initial, l’employeur doit obtenir votre accord écrit. S’il y figure, vous êtes en droit de le refuser si vous pouvez justifier d’une incompatibilité avec des obligations familiales impérieuses. Ce refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.

FAUX
Le maintien des quotas annuels actuels d’heures supplémentaires, soit 220 et 175 heures, est maintenu si votre décompte du temps de travail est annuel. Il n’y a pas non plus de remise en cause de la majoration des heures effectuées. À ces heures supplémentaires peut s’ajouter un quota de 80 heures activables tous les deux ans, alors les heures effectuées sont majorées de 25 points.
FAUX
La nouvelle convention collective harmonise les congés d’ancienneté Cadre et Non-Cadre. En fonction de leur âge et de leur ancienneté, les salariés pourront toujours obtenir jusqu’à 4 jours de congés supplémentaires. Le premier jour est acquis dès 2 ans d’ancienneté au lieu de 10 ans actuellement. Sur une carrière complète, le nombre de jours obtenus sera supérieur pour les salariés qui auront eu des mobilités. Les congés déjà acquis resteront attachés aux salariés déjà couverts par la convention collective.
VRAI / FAUX
Cette disposition est prévue aujourd’hui dans la convention collective des ingénieurs et cadres, rien n’est écrit pour les non-cadres, l’employeur peut l’imposer sur le contrat de travail. Avec la nouvelle convention collective, la mobilité sera encadrée pour tous les salariés avec l’impossibilité de l’imposer aux six premiers coefficients de la grille de classification.
VRAI / FAUX
Un salarié en arrêt maladie ne peut être licencié que dans le cas où son absence entraîne une perturbation grave du fonctionnement de l’entreprise, nécessitant un remplacement définitif dans un délai raisonnable. Dans ce cas l’indemnité de licenciement conventionnelle sera majorée de 50%.
VRAI
Il existe une obligation de l’employeur de maintenir le salaire à 100% pendant une période variant en fonction de l’ancienneté. Cette période sera doublée pour les non-cadres. Au-delà, tous les salariés bénéficieront d’une couverture des risques incapacité(maladie), invalidité ou décès.

FAUX
La CFDT en avait fait une ligne rouge. Dès le premier jour d’arrêt de travail, les salariés continueront à être indemnisés à 100%.
VRAI
Une grille de salaire minimum annuel nationale et unique a été définie, elle fera l’objet d’une négociation annuelle nationale. La grille des salaires minima arrêtée permet une revalorisation de salaire pour les trois quarts des salariés concernés par les minima hiérarchiques.

FAUX
Pour la CFDT, le maintien de la prime d’ancienneté était une condition impérative de la poursuite de la négociation. Son maintien est acté, la valeur du point servant au calcul de la prime continuera à être négociée au niveau territorial.
FAUX
L’ensemble des avantages territoriaux qui n’ont pas été traités au niveau national restent de l’ordre de la négociation territoriale. Des négociations doivent s’ouvrir dans les territoires dès janvier 2022.
FAUX
Cette prime d’équipe de niveaux divers et non présente dans toutes les conventions collectives territoriales sera harmonisée sur l’ensemble du territoire. 30 minutes de temps de pause seront payées pour tous les salariés travaillant en équipe. C’est une amélioration pour plus de 40 % des salarié si mpactés.

REVALORISATION SALARIALE DE 3% DE LA MASSE SALARIALE
Accord NAO signé par l’ensemble des Organisations Syndicales et communiqué par la direction le 13/01/2022
ATTRIBUTION D’UNE PRIME ÉGALE A 450€ EN SUPPLÉMENT D’INTÉRESSEMENT (sur la paie
de mars en cas de versement)
REVALORISATION DES PRIMES LIEES A L’ACTIVITE DE 3% en février 2022 avec effet rétroactif sur janvier
Comme nous vous l’avions indiqué, la 2ème réunion des NAO 2022 s’est tenue le mardi 14 décembre 2021 sur le site de Saint Ouen. L’équipe CFDT en charge de représenter tous les sites RBFR a fortement oeuvré durant cette réunion pour arriver au résultat qui vous est présenté ci-dessous.
Pour rappel, à la fin de la 1ère réunion des NAO qui s’était tenue le mardi 30 novembre, la direction nous avait fait la proposition suivante :
Proposition n° 1 :
Budget de 2,5 % réparti comme suit :
En préambule de la 2ème réunion, la direction nous a annoncé que nous avions perdu 2 points sur l’intéressement passant de l’indice 107 (245O €) à l’indice 105 (1750 €).
En accord avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives au niveau RBFR (CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD), nous avons acté que dans un premier temps nous ne parlerions que du budget d’augmentation de la masse salariale.
Dès le début de la réunion, la direction a fait une nouvelle proposition.
Proposition n° 2 :
Budget de 2,8 % réparti comme suit :
Après de longues séances d’argumentations de la part des organisations syndicales, la direction a fait une nouvelle proposition :
Proposition n° 3 :
Budget de 2,9 % réparti comme suit :
Suite à plusieurs suspensions de séance, les organisations syndicales ont obtenu une dernière proposition de la direction :
Proposition n°4 :
Budget de 3 % réparti comme suit :
Monsieur OLIVIER (RH RBFR) a conclu cette seconde réunion en nous indiquant qu’il y avait 3 possibilités pour la suite de l’accord NAO 2022 :
Nous avons ensuite défendu l’ensemble des revendications de la CFDT. Seulement 2 de nos revendications ont été partiellement validées :
Malgré les nombreuses interventions et argumentations de l’équipe CFDT, toutes les autres revendications ont été rejetées !
Il est également important de préciser que toutes les primes liées à l’activité seront
revalorisées du montant de l’augmentation qui sera validée par les signatures ou non des organisations syndicales.
La CFDT regrette que la proposition sur la répartition par AGU (Augmentation Générale Uniforme), que nous vous avions présentée dans nos revendications, n’ait pas été retenue par la direction. La CFDT continuera à défendre cette idée de répartition avec force et conviction.
Monsieur OLIVIER (RH RBFR) est revenu mercredi matin, par mail, vers les organisations
syndicales en proposant de passer la prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement de 350 € à 450€ uniquement pour la proposition n°4.
Nous avons donc depuis mercredi matin une amélioration de proposition.
Proposition n° 4 (améliorée !) :
Budget de 3 % réparti comme suit :
C’est cette proposition qui sera retenue en cas de signature unanime des organisations syndicales.
Concernant le site de Rodez, suite à l’accord de transformation qui vient d’être signé et qui prévoit de retenir 2% sur les budgets NAO 2022, le delta sera donné en AG à l’ensemble des salariés soit 1% en AG pour tous les salariés si la proposition 4 est validée.


Tous les élus CFDT des sites de Drancy, Mondeville, Moulins, Rodez, Saint Ouen et Vénissieux se sont réunies afin d’élaborer le cahier revendicatif que défendra la délégation CFDT lors des NAO 2022 qui auront lieux les mardis 30 novembre et 14 décembre 2021.

En préambule, nous tenons à rappeler qu’une hausse du salaire des salariés n’est en aucun cas un coût pour l’entreprise mais un investissement et qu’à la vue du très faible
investissement fait par l’Allemagne sur les sites français, une augmentation de salaire digne de ce nom pondèrera un tant soit peu le manque flagrant d’investissement du groupe sur nos sites.
Nous constatons également que durant les crises, de la COVID puis des semi-conducteurs, le groupe a tiré parti des aides apportées par le gouvernant Français avec plus de 10 000 000 € versés par l’état pour le périmètre RBFR.
Dans ce contexte et avec une inflation estimée pour les 12 derniers mois autour de 2,6%, voici les revendications salariales de la CDFT pour les NAO.
La CFDT demande pour 2022 une Augmentation Générale (AG) de 4,5 % pour tous, cadres et non-cadres !
Pourquoi une Augmentation Générale ?
Par ailleurs, la CFDT demande que cette AG soit Uniforme (AGU), c’est-à-dire d’un montant de 197 € net par mois pour tous, quel que soit le statut du salarié.
Nous avons chiffré cette demande et elle représente une augmentation de 4,5 % de la masse salariale.
Avec cette AGU, tous les salariés dont le salaire se situe en-dessous du salaire moyen auront une augmentation supérieure à 4,5 % et ceux pour qui le salaire est supérieur auront une augmentation inférieure à 4,5 %.
Voici quelques exemples de ce que donnera l’AGU à 197 € nets :
Concernant la récompense des salariés par des Augmentations Individuelles (AI), la CFDT est certaine que les directions des sites seront trouver les ressources pour les mettre en place comme cela se passe déjà sur plusieurs sites.
Voici l’intégralité des revendications qui seront portées et défendues par la CFDT lors des NAO afin d’améliorer les conditions des salariés sur chacun des sites RBFR.

Rappel : A la fin de la première réunion, la Direction a annoncé sa proposition de
départ pour les NAO 2022, avec un budget de 2,5 % réparti comme suit :
PARIS, 3 décembre (Reuters) – Les salariés de l’usine Bosch de Rodez (Aveyron), site emblématique des défis auxquels sont confrontés les industries spécialisées dans le diesel, ont voté à une très large majorité en faveur d’une restructuration drastique proposée par l’équipementier allemand, a dit vendredi à Reuters Christophe Arjona, coordinateur CFDT pour Bosch France.
La CFDT, en intersyndicale, a organisé jeudi un référendum demandant aux 1.250 salariés encore présents sur le site de dire s’ils étaient pour ou contre la signature par les syndicats d’un accord de transformation radicale de l’usine d’ici 2028.
La consultation a recueilli 86,69% de voix pour et 12,04% de contre, a indiqué le représentant CFDT.
« Ce résultat positif est un résultat encourageant. Le processus se poursuit avec pour prochaine étape une consultation au niveau du CSEC la semaine prochaine », a déclaré à Reuters une porte-parole de Bosch France.
La direction prévoit de supprimer 750 emplois via des départs volontaires et des pré-retraites et de n’en conserver que 500 à l’horizon 2025. Les efforts de compétitivité consentis par les salariés ont été éclipsés ces dernières années par la baisse de la demande en injecteurs diesel et en bougies de préchauffage, spécialité du site.
Dans son format réduit, l’usine Bosch devrait se tourner vers le développement et la production de piles à combustible à hydrogène pour le transport réfrigéré, une solution nommée « FresH2« .
Avec le vote de vendredi, et la remise jeudi prochain aux syndicats de l’accord pour signature, une page se tourne pour une usine établie dans les années 1960, en pleine crise des bassins houillers et du secteur de la ganterie.
Le site a employé un temps 2.400 personnes (intérimaires compris), jusqu’à ce que l’affaire de trucage des moteurs diesel en 2015, puis l’accélération actuelle de la sortie des motorisations thermiques, ne condamne définitivement cette technologie.
La Plateforme de la filière automobile craint qu’en tout 100.000 emplois puissent être perdus dans le secteur en France d’ici 2030 sous l’effet conjugué du COVID-19, des pénuries de puces et de la bascule accélérée vers l’électrique.
Nous sommes arrivés à l’aboutissement du processus de négociation de l’accord
de transformation du site de Rodez 2028. La CFDT est présente et impliquée, aux
côtés des organisations syndicales représentatives du site, depuis le début des
négociations.
De ce fait, la CFDT appelle tous les salariés à venir voter en nombre lors de la consultation concernant l’accord qui aura lieu le jeudi 2 décembre sur le site.

Pour la CFDT ce projet d’accord négocié depuis mars 2021 trouve une finalité qui
aboutira à une baisse drastique des effectifs jusqu’en 2028 sans licenciement
contraint. Tous les départs s’articulerons en majorité autours de départs en préretraite
et départs volontaires (création ou reprise d’entreprise, formation, embauche
long terme avec maintien du salaire en cas de perte sur une durée de 24 mois).
Chaque salarié sera mis à contribution pour alimenter un fond de réserve qui viendra
prendre le relais de Bosch dans l’éventualité d’un effectif supérieur à 550 Equivalents
Temps Plein entre 2025 et 2028. La totalité ou le reste de ce fond de réserve sera
redonné aux salariés en fin d’accord.
Concernant le volet industriel, il reste soumis au bon démarrage du projet Fresh 2 et
des différents projets internes ou externes à Bosch (barres de torsion, insourcing,
BRS…). Même si les premières projections semblent encourageantes à long terme,
nous restons prudents quant à la suite de la réindustrialisation du site.

Soyons tous responsable pour que la date du 9 décembre soit le départ d’une nouvelle ère industrielle pour le site et pas simplement une date anniversaire !
Votre équipe CFDT Bosch Rodez et Bosch France