Archives de catégorie : Dialogue social

Négociations Télétravail

Les négociations concernant les nouvelles conditions de télétravail ont débuté début janvier avec deux premières réunions au cours desquelles la Direction nous a fait part de ses propositions sur les futures modalités du télétravail.

L’objectif étant de trouver un accord national avant de finaliser les discussions pour prendre en compte les spécificités de chaque site.

La crise sanitaire a eu un impact important sur nos conditions de travail. La plupart des salariés ont eu recours au télétravail lors de ces deux dernières années. Certains ont découvert ce mode de travail qui a certes ses avantages mais présente aussi des risques à ne pas négliger.

Les attentes des salariés sont fortes pour ce nouvel accord et vos élus CFDT défendront vos intérêts lors de ces négociations

Les thèmes abordés lors de ces négociations sont les suivants :

  • Définition et types de télétravail
  • Caractère volontaire
  • Conditions d’éligibilité au télétravail
  • Nombre de jours de télétravail
  • Lieu d’exercice du télétravail
  • Procédure de passage en télétravail
  • Frais liés au télétravail
  • Temps de travail
  • Droit à la déconnexion
  • Santé
  • Formation
  • Suivi du télétravail

1/ Définition et type de télétravail

Plusieurs catégories de télétravail sont proposées pour différencier le télétravail régulier du télétravail occasionnel (ponctuel, circonstances exceptionnelles individuelles ou collectives)

Notre avis :

Ces catégories devraient couvrir l’ensemble des situations. Le télétravail occasionnel permettra aux salariés qui ne souhaitent pas bénéficier d’un avenant de télétravail de pouvoir télétravailler de manière ponctuelle, en cas d’intervention technique à son domicile par exemple, ce qui apporte une certaine flexibilité. Une attention particulière devra être portée sur les demandes de télétravail pour motif médical qui doivent être strictement encadrées.

2/ Caractère volontaire

L’accord prévoit le principe du double volontariat, sauf pour les circonstances exceptionnelles, comme la crise sanitaire que nous traversons. La demande du télétravail est à l’initiative du salarié et doit être acceptée par l’employeur.

Notre avis :

Le code du travail précise bien ce caractère volontaire du télétravail en définissant celui-ci comme « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication »

3/ Conditions d’éligibilité au télétravail

Tous les types de contrats sont éligibles au télétravail après 2 mois d’ancienneté.

Télétravail régulier : Poste pouvant être exercé à distance et dont l’exécution en télétravail est compatible avec le bon fonctionnement du service et la configuration de l’équipe.

Proposition de l’utilisation d’un questionnaire d’autodiagnostic basé sur des critères objectifs pour vérifier la compatibilité du poste au télétravail.

Télétravail occasionnel : Conditions d’accord plus souples que pour le télétravail régulier.

Télétravail circonstances individuelles : nécessite un justificatif

Télétravail exceptionnel : Imposé pour motifs encadrés par le code du travail

Notre avis :

La possibilité de faire du télétravail pour tous les salariés, quelque soit leur contrat, était une de nos revendications qui a été entendue. La direction a également accepté le principe que les salariés ayant effectué du télétravail pendant la crise sanitaire soient, de fait, présumés éligibles au télétravail régulier.

Nous sommes conscients du risque d’iniquité dans l’application de cet accord, certains managers étant encore réticent pour ce mode d’organisation du travail.  Nous resterons vigilants sur ce point et vous apporterons un support si nécessaire pour trouver des solutions.

4/ Nombre de jours de télétravail

La Direction propose un nombre maximum de 110 jours par an. Le nombre de jours devra être défini par le manager. Présence minimum d’un jour par semaine sur site et compteur non reportable d’une année sur l’autre

Notre avis :

La différence principale par rapport à l’accord actuel est la flexibilité qu’apporte ce type de compteur en offrant la possibilité aux salariés de gérer leur compteur sans définir des jours de télétravail fixes par semaine.

En ce qui concerne le nombre de jours, nous continuons notre réflexion en prenant en compte les attentes des salariés.

5/ Lieu d’exercice du télétravail

Le télétravail devra s’exercer en France métropolitaine exclusivement, dans la résidence principale où dans un lieu tiers dans la mesure ou les conditions de confidentialité et de sécurité sont respectées. Les espaces de coworking sont prohibés.

Notre avis :

Nous avons demandé et obtenu que le lieu d’exercice du télétravail ne soit pas uniquement la résidence principale. Il est en effet tout à fait possible de télétravailler dans un autre lieu (parents, résidence secondaire, etc.).

En ce qui concerne l’espace de coworking, il y a beaucoup de nouveauté dans le domaine. Cela pourrait être une alternative aux personnes ne pouvant ou voulant pas télétravailler chez elles, dans la mesure où la confidentialité est respectée.

6/ Procédure de passage en télétravail

Pour le télétravail régulier : discussion préalable avec le manager, remplissage du questionnaire d’autodiagnostic et demande d’avenant en cas d’accord.

Pour les autres types de télétravail, accord écrit suffisant.

Dans tous les cas, pointage des heures réellement effectuées.

Notre avis :

Tout refus du manager doit être justifié en détails. Les salariés peuvent bien entendu demander le support des représentants CFDT en cas de litige afin de trouver des solutions. Nous avons obtenu la création d’une commission de suivi au niveau national.

7/ Temps de travail

Même temps de travail que sur sites, en respectant également les durées maximales de travail et les temps de repos. Les salariés en heures pourront être joints dans les plages horaires en vigueur sur sites. Les salariés en forfait jours bénéficient de la même autonomie que sur sites. L’évaluation de la charge de travail devra faire l’objet d’une attention particulière lors de l’entretien annuel.

Notre avis :

C’est un sujet complexe. Il est évident que le fait de passer en télétravail ne doit pas impliquer de hausse de la charge de travail. Le dialogue est essentiel pour éviter les dérives.

8/ Droit à la déconnexion

La Direction rappelle le droit à la déconnexion en proposant une plage horaire de 08h30 à 18h30 en dehors de laquelle un salarié ne pourra pas être contacté, dans la mesure du possible, tout en indiquant que cette plage horaire n’est pas une plage de disponibilité du salarié.

Notre avis :

Le droit à la déconnexion n’est pas vraiment spécifique au télétravail. Il s’agit d’un un droit pour l’ensemble des salariés quel que soit le mode d’organisation du travail.

Il est essentiel de garantir le respect des temps de repos et de congés afin d’avoir un équilibre entre la vie personnelle et familiale. Très souvent, les salariés n’indiquent pas leurs horaires réels et indiquent plutôt une plage fixe comme 09h-17h. Cela rend impossible la vérification du respect des temps de travail et de repos.

La sensibilisation régulière des salariés et le dialogue entre les salariés et leurs managers sont essentiels.

9/ Santé et sécurité

Plusieurs actions préventives et curatives sont évoquées, de la formation pour tous les salariés, incluant bien entendu le management, des guides de bonne pratiques et un suivi du télétravail

Notre avis :

C’est peut-être le volet le plus important de l’accord. La plupart des salariés apprécient le télétravail qui est devenu un mode d’organisation du travail incontournable aujourd’hui. Néanmoins, les risques psycho sociaux inhérents à celui-ci sont nombreux et pas toujours bien connus ni maitrisés, comme le risque d’isolement social. Il y aura donc un travail important à faire sur la prévention des risques notamment.

10/ Equipements

La Direction propose de mettre à disposition de chaque salarié qui le demande le pack suivant :

  • Un 2eme écran
  • Un 2eme clavier
  • Une 2eme souris
  • Un base USB avec 4 ports
  • Un 2eme chargeur
  • Un 2eme casque

Ce pack sera prêté aux salariés, commandé via CI et devra être retiré sur le site (pas d’envoi à domicile).

Notre avis :

Même si la règlementation n’impose pas à l’employeur de mettre à disposition des salariés le mobilier pour aménager son poste de télétravail, nous réitérons notre demande d’une indemnité de 300 Euros afin que les salariés puissent s’équiper correctement (chaise, bureau, lampe etc…). Beaucoup d’autres entreprises (Renault, Stellantis par ex) ont accepté ces revendications légitimes et nous ne comprenons pas le refus catégorique de la Direction.

11/ Frais liés au télétravail

La direction propose une indemnité forfaitaire de 2 Euros par jour de télétravail

Notre avis :

Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les frais engagés par les salariés dans le cadre de l’exécution de leur travail.

L’URSSAF donne la possibilité du versement d’une indemnité forfaitaire ou d’utiliser les frais réels sur la base de justificatifs. Une liste de frais pouvant être considérés pour cet objet est détaillée par l’URSSAF

Ces frais sont exonérés de cotisations et contributions sociales dans la mesure où ils sont utilisés pour couvrir les couts liés à l’activité de télétravail.

Pour l’indemnité forfaitaire, sans accord de groupe, l’URSSAF limite le montant à 2,5euros par jour de télétravail dans la limite de 55 euros par mois. En cas d’accord de groupe, l’indemnité est limitée à 13 euros par mois pour une journée de télétravail par semaine, ou 3,25 euros par jour de télétravail dans le mois, dans la limite mensuelle de 71,50 euros.

Nous demandons donc une indemnisation de 5 euros / jour de télétravail.

12/ Suivi, réversibilité

Il pourra être mis fin au télétravail à tout moment à l’initiative du salarié ou du manager avec un délai de prévenance d’un mois

Le manager peut demander à annuler un jour de télétravail en cas de besoin impératif avec un délai de 24h

Notre avis :

Comme pour l’accord, l’annulation du télétravail par le management devra être motivé en détails. En ce qui concerne l’annulation d’un jour de télétravail, nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de préciser les conditions dans l’accord et proposons de laisser l’autonomie aux salariés et managers de traiter ces cas exceptionnels en bon intelligence.

La prochaine réunion se déroulera le 10 mars. N’hésitez pas à nous poser vos questions et à nous indiquer vos attentes concernant le télétravail.

Vos élus sont toujours disponibles, n’hésitez pas à les contacter !

Planning de poche 2022

ELUS CSE

Naima Mansouri                     01 40 10 79 14

Jean-Laurent Lemaire            01 40 10 76 47

Véronique De Saint-Riquier 01 40 10 79 93

Christophe Arjona                  01 40 10 71 74

Patricia Michel                        01 40 10 76 19

Guy Felix                                  01 40 10 73 30

Jean-Luc Robert                      01 49 45 47 08

David Dubois                           01 40 10 75 60

Pierre Weyer                           01 40 10 73 22

Didier Hamm                      01 40 10 75 96

REPRESENTANTS SYNDICAUX AU CSE

Laurent Leroy                          01 40 10 76 58

Marianne Hauser                   01 40 10 76 09

REPRESENTANTS SYNDICAUX AU CSEC
DELEGUES SYNDICAUX

Naima Mansouri                     01 40 10 79 14

Christophe Arjona                  01 40 10 71 74

MEMBRES CSSCT

Pascal Muller                          01 40 10 71 14

Jean-Laurent Lemaire            01 40 10 76 47

Ghislain Van Den Dooren     01 43 11 90 11

N° Tel BOSCH

Poste de garde :                      01 40 10 76 03

Infirmerie :                               01 40 10 72 90

CONGES POUR EVENEMENT FAMILIAL

Mariage ou conclusion d’un PACS : 1 semaine

Mariage d’un enfant : 1 jour

Naissance ou adoption : 3 jours

Décès d’un enfant : 5 jours

Décès du conjoint, du partenaire de PACS, du concubin : 3 jours

Décès d’un grand-parent : 1 jour

Décès (père,  mère, beau-père, belle-mère,  frère ou  sœur) : 3 jours

Annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant : 2 jours

Déménagement : 1 jour

Enfant malade moins de 16 ans : 3 jours à 100 % + 1 jour à 50%

CONGES D’ANCIENNETE

Non-cadre 

A partir de 10 ans : 1 jour

Après 15 ans : 2 jours

Après 20 ans : 3 jours

Cadre

A partir de 30 ans, (1 an d’ancienneté) : 2 jours

Après 35 ans, (2 ans d’ancienneté) : 3 jours

MEAILLE DU TRAVAIL
PRIME PAR ANNEE BOSCH

20 ans Argent :  50€/année Bosch

30 ans Vermeil : 50€/année Bosch

35 ans Or :  60€/année Bosch

40 ans Grand or : 70€/année Bosch

Pour rester informé :

Visitez régulièrement notre site internet :

https://cfdtboschfrance.fr/

La Cfdt vous souhaite une bonne année 2022

De nombreux défis ont été relevés et d’autres nous attendent en 2022.
Nous sommes grâce à vous le premier syndicat en France.

Comme avec les dernières négociations Rodez / NAO 2022, nous continuerons à vous informer, représenter et à assurer votre défense quelque soit votre catégorie professionnelle : Ouvriers, Techniciens, Cadres.

Pour participer à la vie de votre entreprise : rejoignez votre équipe Cfdt !

Pour adhérer, c’est ici :

Pour rester informé : Visitez régulièrement notre site internet  https://cfdtboschfrance.fr/

Future convention collective unique de la métallurgie

De nouveaux droits dans la future
CONVENTION COLLECTIVE UNIQUE DE LA METALLURGIE

La négociation négociation d’une convention collective nationale unique commencée il y a plus de 5 ans s’est conclue en décembre 2021. Fin janvier 2022, la CFDT prendra position sur la signature de ce texte applicable en 2024.

LES CLASSIFICATIONS

FAUX
La rémunération actuelle est garantie au passage dans le nouveau système.

FAUX
L’employeur ne pourra pas, tout comme aujourd’hui, modifier le coefficient du salarié sans son accord, pas plus que les éléments de son salaire.

VRAI
Comme c’est déjà le cas depuis l’accord de classification de 1975, c’est bien l’emploi réel qui est coté, il définit la classification du poste. Le coefficient n’est pas afférent à la personne qui tient l’emploi.

VRAI / FAUX
Les seuils d’accueil en vigueur aujourd’hui n’existeront plus. Pour autant, le diplôme et l’expérience professionnelle sont bien pris en compte dans le critère connaissance du système de cotation.

FAUX
Les principes de l’accord de 2002 sur le travail de nuit perdurent. Si le travail de nuit n’est pas prévu dans votre contrat initial, l’employeur doit obtenir votre accord écrit. S’il y figure, vous êtes en droit de le refuser si vous pouvez justifier d’une incompatibilité avec des obligations familiales impérieuses. Ce refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.

FAUX
Le maintien des quotas annuels actuels d’heures supplémentaires, soit 220 et 175 heures, est maintenu si votre décompte du temps de travail est annuel. Il n’y a pas non plus de remise en cause de la majoration des heures effectuées. À ces heures supplémentaires peut s’ajouter un quota de 80 heures activables tous les deux ans, alors les heures effectuées sont majorées de 25 points.

LES RELATIONS DU TRAVAIL

FAUX
La nouvelle convention collective harmonise les congés d’ancienneté Cadre et Non-Cadre. En fonction de leur âge et de leur ancienneté, les salariés pourront toujours obtenir jusqu’à 4 jours de congés supplémentaires. Le premier jour est acquis dès 2 ans d’ancienneté au lieu de 10 ans actuellement. Sur une carrière complète, le nombre de jours obtenus sera supérieur pour les salariés qui auront eu des mobilités. Les congés déjà acquis resteront attachés aux salariés déjà couverts par la convention collective.

VRAI / FAUX
Cette disposition est prévue aujourd’hui dans la convention collective des ingénieurs et cadres, rien n’est écrit pour les non-cadres, l’employeur peut l’imposer sur le contrat de travail. Avec la nouvelle convention collective, la mobilité sera encadrée pour tous les salariés avec l’impossibilité de l’imposer aux six premiers coefficients de la grille de classification.

VRAI / FAUX
Un salarié en arrêt maladie ne peut être licencié que dans le cas où son absence entraîne une perturbation grave du fonctionnement de l’entreprise, nécessitant un remplacement définitif dans un délai raisonnable. Dans ce cas l’indemnité de licenciement conventionnelle sera majorée de 50%.

LA PROTECTION SOCIALE

VRAI
Il existe une obligation de l’employeur de maintenir le salaire à 100% pendant une période variant en fonction de l’ancienneté. Cette période sera doublée pour les non-cadres. Au-delà, tous les salariés bénéficieront d’une couverture des risques incapacité(maladie), invalidité ou décès.

FAUX
La CFDT en avait fait une ligne rouge. Dès le premier jour d’arrêt de travail, les salariés continueront à être indemnisés à 100%.

VRAI
Une grille de salaire minimum annuel nationale et unique a été définie, elle fera l’objet d’une négociation annuelle nationale. La grille des salaires minima arrêtée permet une revalorisation de salaire pour les trois quarts des salariés concernés par les minima hiérarchiques.

FAUX
Pour la CFDT, le maintien de la prime d’ancienneté était une condition impérative de la poursuite de la négociation. Son maintien est acté, la valeur du point servant au calcul de la prime continuera à être négociée au niveau territorial.

FAUX
L’ensemble des avantages territoriaux qui n’ont pas été traités au niveau national restent de l’ordre de la négociation territoriale. Des négociations doivent s’ouvrir dans les territoires dès janvier 2022.

FAUX
Cette prime d’équipe de niveaux divers et non présente dans toutes les conventions collectives territoriales sera harmonisée sur l’ensemble du territoire. 30 minutes de temps de pause seront payées pour tous les salariés travaillant en équipe. C’est une amélioration pour plus de 40 % des salarié si mpactés.

Résultats des NAO 2022

 REVALORISATION SALARIALE DE 3% DE LA MASSE SALARIALE

Accord NAO signé par l’ensemble des Organisations Syndicales et communiqué par la direction le 13/01/2022

  • Non cadres : 3% en Augmentation Générale payée en janvier 2022
  • Cadres II : 2,5% en Augmentation Générale et 0,5% en Augmentation Individuelle payée en mars 2022 avec effet rétroactif sur janvier
  • Cadres III : 2 % en Augmentation Générale et 1% en Augmentation Individuelle payée en mars 2022 avec effet rétroactif sur janvier
  • Pour Rodez, compte tenu de la modération, la revalorisation sera de 1% en Augmentation Générale payée en janvier 2022

ATTRIBUTION D’UNE PRIME ÉGALE A 450€ EN SUPPLÉMENT D’INTÉRESSEMENT (sur la paie
de mars en cas de versement)

REVALORISATION DES PRIMES LIEES A L’ACTIVITE DE 3% en février 2022 avec effet rétroactif sur janvier

Comme nous vous l’avions indiqué, la 2ème réunion des NAO 2022 s’est tenue le mardi 14 décembre 2021 sur le site de Saint Ouen. L’équipe CFDT en charge de représenter tous les sites RBFR a fortement oeuvré durant cette réunion pour arriver au résultat qui vous est présenté ci-dessous.
Pour rappel, à la fin de la 1ère réunion des NAO qui s’était tenue le mardi 30 novembre, la direction nous avait fait la proposition suivante :

Proposition n° 1 :
Budget de 2,5 %
réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI

En préambule de la 2ème réunion, la direction nous a annoncé que nous avions perdu 2 points sur l’intéressement passant de l’indice 107 (245O €) à l’indice 105 (1750 €).
En accord avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives au niveau RBFR (CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD), nous avons acté que dans un premier temps nous ne parlerions que du budget d’augmentation de la masse salariale.
Dès le début de la réunion, la direction a fait une nouvelle proposition.

Proposition n° 2 :
Budget de 2,8 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,8 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à position 2 : 2 % en AG et 0,8 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,6 % en AG et 1,2 % en AI

Après de longues séances d’argumentations de la part des organisations syndicales, la direction a fait une nouvelle proposition :

Proposition n° 3 :
Budget de 2,9 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 2,9 % en AG
  • Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,4 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 0,9 % en AI + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 350 €.

Suite à plusieurs suspensions de séance, les organisations syndicales ont obtenu une dernière proposition de la direction :

Proposition n°4 :
Budget de 3 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 3 % en AG
  • Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,5 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 1 % en AI
    + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 350 €.

Monsieur OLIVIER (RH RBFR) a conclu cette seconde réunion en nous indiquant qu’il y avait 3 possibilités pour la suite de l’accord NAO 2022 :

  • Si accord unanime, c’est-à-dire que les 4 organisations syndicales représentatives
    signent l’accord, il validera la proposition n°4.
  • Si accord majoritaire, c’est-à-dire signé par des organisations syndicales
    représentants au moins 50% des voix exprimées, il reviendra à la proposition n° 3.
  • Sans accord majoritaire il reviendra à la proposition n° 1.

Nous avons ensuite défendu l’ensemble des revendications de la CFDT. Seulement 2 de nos revendications ont été partiellement validées :

  • Une augmentation des plafonds des frais liés aux déplacements : La revalorisation
    aura lieu à partir du 1er février 2022 sans en connaître la valeur.
  • Accord dérogatoire sur la participation aux bénéfices : ce thème sera repris lors d’une
    réunion en février ou mars 2022.

Malgré les nombreuses interventions et argumentations de l’équipe CFDT, toutes les autres revendications ont été rejetées !

Il est également important de préciser que toutes les primes liées à l’activité seront
revalorisées du montant de l’augmentation qui sera validée par les signatures ou non des organisations syndicales.

La CFDT regrette que la proposition sur la répartition par AGU (Augmentation Générale Uniforme), que nous vous avions présentée dans nos revendications, n’ait pas été retenue par la direction. La CFDT continuera à défendre cette idée de répartition avec force et conviction.

Info de dernière minute !

Monsieur OLIVIER (RH RBFR) est revenu mercredi matin, par mail, vers les organisations
syndicales en proposant de passer la prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement de 350 € à 450€ uniquement pour la proposition n°4.
Nous avons donc depuis mercredi matin une amélioration de proposition.

Proposition n° 4 (améliorée !) :
Budget de 3 % réparti comme suit :

  1. Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 3 % en AG
  2. Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,5 % en AI
  3. Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 1 % en AI
    + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 450 €.

C’est cette proposition qui sera retenue en cas de signature unanime des organisations syndicales.
Concernant le site de Rodez, suite à l’accord de transformation qui vient d’être signé et qui prévoit de retenir 2% sur les budgets NAO 2022, le delta sera donné en AG à l’ensemble des salariés soit 1% en AG pour tous les salariés si la proposition 4 est validée.

Malgré des résultats de NAO qui sont en deçà de
l’investissement des salariés et après avoir consulté l’ensemble
des sections CFDT des sites RBFR,
La CFDT sera signataire de l’accord NAO 2022.
L’équipe CFDT Bosch vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année !

Communiqué de presse du 06/07/2021

Bosch : la CFDT et d’autres syndicats européens demandent de meilleures consultations et un dialogue social réel pour contrer la désindustrialisation

COMMUNIQUÉ AU CŒUR DES SECTIONS SYNDICALESFédération Générale des Mines et de la Métallurgie -49 Avenue Simon Bolivar 75950 PARIS Cedex 1901 56 41 50 70 – communication@fgmm.cfdt.frcfdt-fgmm.frLe 6 juillet 2021 Contact : Christophe Arjona, Coordonnateur national CFDT Group Robert Bosch France+33 6 21 90 59 58Bosch : la CFDT et d’autres syndicats européens demandent de meilleures consultations et un dialogue social réel pour contrer la désindustrialisation La CFDT estime que les signaux envoyés par la Direction de Bosch sont extrêmement préoccupants.