Archives mensuelles : décembre 2021

Résultats des NAO 2022

 REVALORISATION SALARIALE DE 3% DE LA MASSE SALARIALE

Accord NAO signé par l’ensemble des Organisations Syndicales et communiqué par la direction le 13/01/2022

  • Non cadres : 3% en Augmentation Générale payée en janvier 2022
  • Cadres II : 2,5% en Augmentation Générale et 0,5% en Augmentation Individuelle payée en mars 2022 avec effet rétroactif sur janvier
  • Cadres III : 2 % en Augmentation Générale et 1% en Augmentation Individuelle payée en mars 2022 avec effet rétroactif sur janvier
  • Pour Rodez, compte tenu de la modération, la revalorisation sera de 1% en Augmentation Générale payée en janvier 2022

ATTRIBUTION D’UNE PRIME ÉGALE A 450€ EN SUPPLÉMENT D’INTÉRESSEMENT (sur la paie
de mars en cas de versement)

REVALORISATION DES PRIMES LIEES A L’ACTIVITE DE 3% en février 2022 avec effet rétroactif sur janvier

Comme nous vous l’avions indiqué, la 2ème réunion des NAO 2022 s’est tenue le mardi 14 décembre 2021 sur le site de Saint Ouen. L’équipe CFDT en charge de représenter tous les sites RBFR a fortement oeuvré durant cette réunion pour arriver au résultat qui vous est présenté ci-dessous.
Pour rappel, à la fin de la 1ère réunion des NAO qui s’était tenue le mardi 30 novembre, la direction nous avait fait la proposition suivante :

Proposition n° 1 :
Budget de 2,5 %
réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI

En préambule de la 2ème réunion, la direction nous a annoncé que nous avions perdu 2 points sur l’intéressement passant de l’indice 107 (245O €) à l’indice 105 (1750 €).
En accord avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives au niveau RBFR (CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD), nous avons acté que dans un premier temps nous ne parlerions que du budget d’augmentation de la masse salariale.
Dès le début de la réunion, la direction a fait une nouvelle proposition.

Proposition n° 2 :
Budget de 2,8 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,8 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) et cadre jusqu’à position 2 : 2 % en AG et 0,8 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,6 % en AG et 1,2 % en AI

Après de longues séances d’argumentations de la part des organisations syndicales, la direction a fait une nouvelle proposition :

Proposition n° 3 :
Budget de 2,9 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 2,9 % en AG
  • Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,4 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 0,9 % en AI + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 350 €.

Suite à plusieurs suspensions de séance, les organisations syndicales ont obtenu une dernière proposition de la direction :

Proposition n°4 :
Budget de 3 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 3 % en AG
  • Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,5 % en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 1 % en AI
    + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 350 €.

Monsieur OLIVIER (RH RBFR) a conclu cette seconde réunion en nous indiquant qu’il y avait 3 possibilités pour la suite de l’accord NAO 2022 :

  • Si accord unanime, c’est-à-dire que les 4 organisations syndicales représentatives
    signent l’accord, il validera la proposition n°4.
  • Si accord majoritaire, c’est-à-dire signé par des organisations syndicales
    représentants au moins 50% des voix exprimées, il reviendra à la proposition n° 3.
  • Sans accord majoritaire il reviendra à la proposition n° 1.

Nous avons ensuite défendu l’ensemble des revendications de la CFDT. Seulement 2 de nos revendications ont été partiellement validées :

  • Une augmentation des plafonds des frais liés aux déplacements : La revalorisation
    aura lieu à partir du 1er février 2022 sans en connaître la valeur.
  • Accord dérogatoire sur la participation aux bénéfices : ce thème sera repris lors d’une
    réunion en février ou mars 2022.

Malgré les nombreuses interventions et argumentations de l’équipe CFDT, toutes les autres revendications ont été rejetées !

Il est également important de préciser que toutes les primes liées à l’activité seront
revalorisées du montant de l’augmentation qui sera validée par les signatures ou non des organisations syndicales.

La CFDT regrette que la proposition sur la répartition par AGU (Augmentation Générale Uniforme), que nous vous avions présentée dans nos revendications, n’ait pas été retenue par la direction. La CFDT continuera à défendre cette idée de répartition avec force et conviction.

Info de dernière minute !

Monsieur OLIVIER (RH RBFR) est revenu mercredi matin, par mail, vers les organisations
syndicales en proposant de passer la prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement de 350 € à 450€ uniquement pour la proposition n°4.
Nous avons donc depuis mercredi matin une amélioration de proposition.

Proposition n° 4 (améliorée !) :
Budget de 3 % réparti comme suit :

  1. Niveau 1 à 5 (coeff 155 à 395) : 3 % en AG
  2. Cadre position 2 : 2,5 % en AG et 0,5 % en AI
  3. Cadre niveau 3 hors SL : 2 % en AG et 1 % en AI
    + une prime de 1 point supplémentaire sur l’intéressement à hauteur de 450 €.

C’est cette proposition qui sera retenue en cas de signature unanime des organisations syndicales.
Concernant le site de Rodez, suite à l’accord de transformation qui vient d’être signé et qui prévoit de retenir 2% sur les budgets NAO 2022, le delta sera donné en AG à l’ensemble des salariés soit 1% en AG pour tous les salariés si la proposition 4 est validée.

Malgré des résultats de NAO qui sont en deçà de
l’investissement des salariés et après avoir consulté l’ensemble
des sections CFDT des sites RBFR,
La CFDT sera signataire de l’accord NAO 2022.
L’équipe CFDT Bosch vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année !

Portabilité mutuelle pour les retraités

Le 17 novembre 2021

s’est tenue à St Ouen la réunion annuelle de bilan des systèmes de santé (Mutuelle et Prévoyance) des salariés(es) du Groupe Robert BOSCH France.

Quand la portabilité devient insupportable ! »
Futurs retraités(es), préretraités(es) et retraités(es), cette information peut vous intéresser.
reposer

Lors de cette réunion (et en amont de celle-ci), la C.F.D.T est intervenue afin de clarifier et surtout d’améliorer la couverture santé des retraités du Groupe.

En effet la C.F.D.T a fait un constat qui est validé par la mutuelle AESIO (ex ADREA) :

Très majoritairement (pour ne pas dire dans la quasi-généralité) les retraités choisissent dans un 1er temps de conserver leur niveau de prestations (très élevé) offert dans le régime des actifs grâce au dispositif de la Loi EVIN…
Mais, certains en sortent au bout d’une, deux ou de 3 années pour des questions de coûts et optent pour une autre mutuelle !!!

En effet, conserver le niveau des prestations du contrat des actifs dans le cadre du dispositif Loi Evin présente un coût important pour les retraités et ce dernier devient rapidement rédhibitoire : maintien des cotisations la 1ere année (perte de la participation patronale), + 25 % la seconde année et + 50 % la troisième année.
Pour un actif avec un pension nette d’environ 1900 €uros cela équivaut à une cotisation familiale de 151.66€ la première année pour un couple, puis189.58 € et enfin 227.49 € la 3ème année.

Dans ces conditions et c’est logique, « le dispositif Loi Evin devient vite insupportable » et les retraités progressivement quittent la mutuelle d’entreprise pour aller chercher moins chère ailleurs !!!
Il existe pourtant une solution plus adaptée qui a été négociée et validée par les partenaires sociaux, la Direction Générale de R.B.F.R et la mutuelle AESIO : Il s’agit du contrat « d’accueil alternatif » réservé aux retraités BOSCH !

Ce contrat d’accueil est dépouillé des prestations devenues obsolètes pour les retraités mais réduit aussi sensiblement les remboursements.
En revanche, le rapport qualité/prix de ce contrat spécial retraités reste attractif au regard de ce qui peut être proposé par les autres mutuelles.
(En 2021 : 71.41 € par adulte couvert soit 142.82 € pour un couple).
Cool, plus de tension…
juste + de pension !
Surtout, en étant rattaché au contrat des actifs, les augmentations annuelles du contrat
D’accueil alternatif sont modérées car alignées sur le 1er.
Elles sont donc sous le contrôle des représentants du personnel des différents sites BOSCH
en France et le contenu du contrat peut éventuellement être discuté par la représentation
salariale.

Alors pourquoi donc si peu de retraités demandent-ils à entrer dans ce contrat ?
Tous simplement parce qu’ils ne connaissent pas son existence et que personne
ne leur propose d’y adhérer !!!

En raison de la multiplication des Plans sociaux dans l’entreprise et de l’extension des
départs en pré-retraites, un très grand nombre de salariés(es) quittent leurs emplois bien
avant l’âge légal de la retraite.
Au moment de leur départ en pré-retraite, soit ils ne reçoivent pas l’information de
l’existence de ce contrat alternatif, soit progressivement ils auront oublié son existence au
moment de leur passage effectif dans la retraite.
Il y a là assurément un déficit d’informations des différents services RH de l’entreprise qui
devrait systématiquement et beaucoup plus généreusement communiquer sur la future
couverture santé des retraités.
Ce déficit d’information est amplifié par la méconnaissance des interlocuteurs eux-mêmes
de la mutuelle AESIO qui, lorsqu’ils sont questionnés à ce sujet par les salariés qui voudraient
trouver une couverture moins onéreuse, sont dans la plupart du temps dans la
méconnaissance de l’existence de ce contrat d’accueil alternatif retraités BOSCH.

Après de multiples interventions menées conjointement auprès de la Direction Générale de R.B.F.R et des représentants de la mutuelle AESIO, cette situation devrait évoluer dans un sens positif.

La C.F.D.T souligne la bonne coopération de nos interlocuteurs qui s’engagent à ce que le
processus d’informations des collègues qui entrent officiellement en retraite soit plus
efficient et les équipes d’AESIO seront plus largement informées de l’existence de contrat
d’accueil alternatif retraités BOSCH.
La C.F.D.T ayant également son rôle à jouer dans l’information des salariés voici ce qu’il
faut savoir.
Au moment du départ en retraite, le salarié a le choix :
– Soit conserver le régime des actifs et son niveau de couverture sociale
(très élevé) dans le cadre de la Loi EVIN mais il devra progressivement
en supporter seul le coût au bout de 3 ans civiles pleine.
– Soit adhérer au régime d’accueil facultatif des retraités avec un coût
bien moindre mais un niveau de remboursements plus faible.
Dans le 1er cas, la majoration des cotisations s’opère sur 3 ans et s’applique en années
civiles complètes au 1er janvier.
C’est-à-dire que pour un départ en cours d’année, la majoration de l’année 1 s’appliquent pour l’année en cours + l’année civile suivante.
Exemple : pour un départ à la retraite le 1er mai 2019, la cotisation de l’année 1 s’appliquera jusqu’au 31 décembre 2020. Celles de l’année 2 en 2021 et les cotisations de la 3ème année s’appliqueront à compter du 1er janvier 2022.
A noter qu’il n’est pas prévu pour le moment y a plus, de majoration de cotisation au-delà de cette 3ème année sauf l’augmentation annuelle classique commune au régime des actifs et retraités (+0,6% pour 2022).
Au regard des coûts (voir plus haut) il semble intéressant de conserver le bénéfice de la Loi EVIN durant la 1ère période (surtout si cette dernière excède un an en fonction de la date de départ en retraite).
Dans l’exemple cité plus haut pour un couple la cotisation Loi EVIN serait de 155 €uros 151.66 € pour une couverture optimale au lieu de142.82 € dans le régime d’accueil alternatif retraité.
A partir de la 2ème étape la question de l’adhésion a ce dernier régime est posé et prend toute sa pertinence à l’orée de la 3ème étape de hausse des cotisations.
Le retraité qui opte pour la portabilité de la Loi EVIN a la possibilité de résilier son adhésion au dispositif Evin à tout moment d’année dans le cadre de la Résiliation Infra-Annuelle.
La résiliation sera effective sous un délai d’un mois à réception de votre demande.
Simultanément et sans rupture de la protection, vous pouvez adhérer au régime d’accueil alternatif, sous réserve que cette adhésion soit consécutive à la résiliation de votre maintien Evin.
ATTENTION si vous quitter le dispositif de la Loi EVIN pour une autre mutuelle, il ne vous sera plus possible de revenir dans le régime d’accueil alternatif des retraités.
En cas de soins longs engagés pendant la période de transition c’est-à-dire un début des soins engagés sous la couverture EVIN et achèvement des soins dans le régime d’accueil alternatif
Exemple : travaux dentaire, optique… pris en charge par la sécurité sociale, la date prise en compte pour le remboursement est la date des soins communiquée par la Sécurité sociale (En règle générale, c’est la date de début de soins qui est communiquée par la Sécurité sociale). Le remboursement se fera donc dans le cadre de loi couverture EVIN.
S’il s’agit de travaux non pris en charge par la Sécurité sociale, la date prise en compte sera la date de facturation et donc le remboursement sera celui prévu dans le contrat d’accueil alternatif.

Vous pouvez demander aux services RH ou aux interlocuteurs de la mutuelle AESIO un comparatif des prestations offertes par le contrat des garanties offertes par le régime du maintien dans le cadre de la Loi EVIN et celles prévues dans le contrat d’accueil alternatif destinés aux retraités BOSCH.
En cas de difficultés, les équipes C.F.D.T des différents sites du Groupe sont à votre disposition.

En cette période des fêtes l’équipe CFDT vous souhaite de passer de très belles fêtes. Nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes de fin d’année et nous vous envoyons nos meilleurs voeux de bonheur et de succès pour 2022.

Revendications CFDT Bosch NAO 2022

Tous les élus CFDT des sites de Drancy, Mondeville, Moulins, Rodez, Saint Ouen et Vénissieux se sont réunies afin d’élaborer le cahier revendicatif que défendra la délégation CFDT lors des NAO 2022 qui auront lieux les mardis 30 novembre et 14 décembre 2021.

En préambule, nous tenons à rappeler qu’une hausse du salaire des salariés n’est en aucun cas un coût pour l’entreprise mais un investissement et qu’à la vue du très faible
investissement fait par l’Allemagne sur les sites français, une augmentation de salaire digne de ce nom pondèrera un tant soit peu le manque flagrant d’investissement du  groupe sur nos sites.
Nous constatons également que durant les crises, de la COVID puis des semi-conducteurs, le groupe a tiré parti des aides apportées par le gouvernant Français avec plus de 10 000 000 € versés par l’état pour le périmètre RBFR.
Dans ce contexte et avec une inflation estimée pour les 12 derniers mois autour de 2,6%, voici les revendications salariales de la CDFT pour les NAO.

La CFDT demande pour 2022 une Augmentation Générale (AG) de 4,5 % pour tous, cadres et non-cadres !

Pourquoi une Augmentation Générale ?

  • Pour éviter que l’inflation empiète sur le pouvoir d’achat de chacun. Celle ou celui
    qui n’a pas une augmentation de salaire au moins égale à l’inflation dans l’année
    voit son pouvoir d’achat diminuer
  • Parce que le maintien du niveau du pouvoir d’achat ne doit pas dépendre d’une
    Augmentation Individuelle donnée, ou pas, sur des critères appréciés par la
    hiérarchie
  • Parce que ne récompenser que par des AI c’est mettre à mal la cohésion des
    services en suscitant des rivalités au détriment du collectif.

Pour la CFDT, le maintien du pouvoir d’achat de tous, cadres et non-cadres doit passer par une
Augmentation Générale (AG).

Par ailleurs, la CFDT demande que cette AG soit Uniforme (AGU), c’est-à-dire d’un montant de 197 € net par mois pour tous, quel que soit le statut du salarié.
Nous avons chiffré cette demande et elle représente une augmentation de 4,5 % de la masse salariale.
Avec cette AGU, tous les salariés dont le salaire se situe en-dessous du salaire moyen auront une augmentation supérieure à 4,5 % et ceux pour qui le salaire est supérieur auront une augmentation inférieure à 4,5 %.

Voici quelques exemples de ce que donnera l’AGU à 197 € nets :

  • Un salarié avec un salaire de 2 000 € nets aura une augmentation de 9,83 %
  • Un salarié avec un salaire de 3 500 € nets aura une augmentation de 5,62 %
  • Un salarié avec un salaire de 5 000 € nets aura une augmentation de 3,93 %
  • Un salarié avec un salaire de 6 500 € nets aura une augmentation de 3,03 %
  • Un salarié avec un salaire de 8 000 € nets aura une augmentation de 2,46 %

Concernant la récompense des salariés par des Augmentations Individuelles (AI), la CFDT est certaine que les directions des sites seront trouver les ressources pour les mettre en place comme cela se passe déjà sur plusieurs sites.

Voici l’intégralité des revendications qui seront portées et défendues par la CFDT lors des NAO afin d’améliorer les conditions des salariés sur chacun des sites RBFR.

Rémunération

  • 4,5 % d’augmentation générale répartie en Augmentation Générale Uniforme soit 197 € d’augmentation net mensuelle afin de favoriser les salaires les plus bas.
  • Le passage du budget CSE à 3% pour compenser le nombre croissant de départs de salariés en retraite
  • Une prime Macron de 1 000 € adossée à l’intéressement
  • Accord dérogatoire sur la participation aux bénéfices
  • Bilan des carrières sans AI ni promotion depuis plus de 10 ans 15 ans et 20 ans
  • Budget spécifique par site pour les salariés sans AI ou promo depuis de nombreuses années
  • Une revalorisation de la rémunération supplémentaire aux inventeurs (prime de dépôt de brevets)
  • Une augmentation des plafonds des frais liés aux déplacements

Egalité professionnelle

  • La mise en place de l’index d’égalité professionnelle par site afin d’avoir une vision la plus proche possible de la réalité
  • Une mise à jour automatique des grilles de salaires sur tous les sites aussitôt après l’application des NAO
  • Prévoir un budget pour réduire les différences salariales entre les femmes et les hommes qui seraient éventuellement mises en avant par l’index d’égalité

Aménagement du temps de travail

  • La mise en place d’un accord national sur l’aménagement du temps de travail des séniors

Lors de ces NAO, la CFDT ira défendre un ensemble de
revendications ambitieuses mais qui sont à la hauteur
de l’investissement de tous les salariés des sites
Bosch en France.

Rappel : A la fin de la première réunion, la Direction a annoncé sa proposition de
départ pour les NAO 2022, avec un budget de 2,5 % réparti comme suit :

  • Niveau 1 à 4 (coeff 155 à 285) : 2,5 % en AG
  • Niveau 5 (coeff 305 à 395) e cadre jusqu’à position 2 : 1,7 % en AG et 0,8 %
    en AI
  • Cadre niveau 3 hors SL : 1,5 % en AG et 1 % en AI
Nous sommes très loin du compte. Espérons que la Direction
retrouve la raison avant la 2éme réunion NAO du 14 décembre !

Bosch Rodez : Les salariés actent la sortie du diesel

 

PARIS, 3 décembre (Reuters) – Les salariés de l’usine Bosch de Rodez (Aveyron), site emblématique des défis auxquels sont confrontés les industries spécialisées dans le diesel, ont voté à une très large majorité en faveur d’une restructuration drastique proposée par l’équipementier allemand, a dit vendredi à Reuters Christophe Arjona, coordinateur CFDT pour Bosch France.

La CFDT, en intersyndicale, a organisé jeudi un référendum demandant aux 1.250 salariés encore présents sur le site de dire s’ils étaient pour ou contre la signature par les syndicats d’un accord de transformation radicale de l’usine d’ici 2028.

La consultation a recueilli 86,69% de voix pour et 12,04% de contre, a indiqué le représentant CFDT.

« Ce résultat positif est un résultat encourageant. Le processus se poursuit avec pour prochaine étape une consultation au niveau du CSEC la semaine prochaine », a déclaré à Reuters une porte-parole de Bosch France.

La direction prévoit de supprimer 750 emplois via des départs volontaires et des pré-retraites et de n’en conserver que 500 à l’horizon 2025. Les efforts de compétitivité consentis par les salariés ont été éclipsés ces dernières années par la baisse de la demande en injecteurs diesel et en bougies de préchauffage, spécialité du site.

Dans son format réduit, l’usine Bosch devrait se tourner vers le développement et la production de piles à combustible à hydrogène pour le transport réfrigéré, une solution nommée « FresH2« .

Avec le vote de vendredi, et la remise jeudi prochain aux syndicats de l’accord pour signature, une page se tourne pour une usine établie dans les années 1960, en pleine crise des bassins houillers et du secteur de la ganterie.

Le site a employé un temps 2.400 personnes (intérimaires compris), jusqu’à ce que l’affaire de trucage des moteurs diesel en 2015, puis l’accélération actuelle de la sortie des motorisations thermiques, ne condamne définitivement cette technologie.

La Plateforme de la filière automobile craint qu’en tout 100.000 emplois puissent être perdus dans le secteur en France d’ici 2030 sous l’effet conjugué du COVID-19, des pénuries de puces et de la bascule accélérée vers l’électrique.

Appel de la CFDT à voter lors de la consultation des salariés du 2 décembre

Nous sommes arrivés à l’aboutissement du processus de négociation de l’accord
de transformation du site de Rodez 2028. La CFDT est présente et impliquée, aux
côtés des organisations syndicales représentatives du site, depuis le début des
négociations.

De ce fait, la CFDT appelle tous les salariés à venir voter en nombre lors de la consultation concernant l’accord qui aura lieu le jeudi 2 décembre sur le site.

Pour la CFDT ce projet d’accord négocié depuis mars 2021 trouve une finalité qui
aboutira à une baisse drastique des effectifs jusqu’en 2028 sans licenciement
contraint. Tous les départs s’articulerons en majorité autours de départs en préretraite
et départs volontaires (création ou reprise d’entreprise, formation, embauche
long terme avec maintien du salaire en cas de perte sur une durée de 24 mois).

Chaque salarié sera mis à contribution pour alimenter un fond de réserve qui viendra
prendre le relais de Bosch dans l’éventualité d’un effectif supérieur à 550 Equivalents
Temps Plein entre 2025 et 2028. La totalité ou le reste de ce fond de réserve sera
redonné aux salariés en fin d’accord.

Concernant le volet industriel, il reste soumis au bon démarrage du projet Fresh 2 et
des différents projets internes ou externes à Bosch (barres de torsion, insourcing,
BRS…). Même si les premières projections semblent encourageantes à long terme,
nous restons prudents quant à la suite de la réindustrialisation du site.

Dans ces conditions, la CFDT appelle tous les salariés à aller
voter en faveur de la signature de cet accord lors de la
consultation du 2 décembre 2021.
La CFDT suivra la décision des salariés.

qrcode_cfdtboschfrance

Soyons tous responsable pour que la date du 9 décembre soit le départ d’une nouvelle ère industrielle pour le site et pas simplement une date anniversaire !

Votre équipe CFDT Bosch Rodez et Bosch France